Tous fichés

La LDH vous invite à vous rendre à l’exposition des Archives nationales et aux tables rondes thématiques :


« FICHÉS ? Photographie et identification du Second empire aux années soixante »

A l’Hôtel de Soubise, 60 rue des francs Bourgeois, Paris 3e (Mº Rambuteau, ligne 11)

Plusieurs tables rondes sont prévues (horaires, lieu, programme et informations ici)

L’exposition retrace l’histoire de l’identité citoyenne et du fichage policier en France, des sommiers judiciaires du XIXe siècle jusqu’à la systématisation dans les années 60, en passant par la « révolution Bertillon » et la naissance de la carte d’identité.

Dans le cadre de cette exposition, les Archives nationales ont souhaité établir un partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme consistant en une médiation vers le public pour poser la question des enjeux civiques du fichage.

Des membres de la LDH prendront en charge des groupes de visiteurs qui s’inscriront pour avoir de la part un éclairage sur les enjeux du fichage du point de vue des droits et libertés individuels. L’idée est de susciter un questionnement du public à partir des éléments exposés et d’établir des rapprochements avec l’actualité.


Fête de la Déclaration des Droits de l’Homme

« Libertés, libertés chéries… »

La Ligue des droits de l’Homme fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme le samedi 10 décembre 2011, Salle Pablo Neruda à Bobigny(31 avenue du Président Salvador Allende – Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso)

Samedi 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, rendez-vous en musique pour chérir et cultiver les libertés et la création.

Liberté pour celles et ceux qu’on montre du doigt, qu’on stigmatise, qu’on discrimine, qui vivent dans les banlieues, dans les quartiers populaires, entre chômage, précarité, racisme et contrôles au faciès, et qui veulent la liberté, l’égalité et le respect, pour de bon.

Liberté pour la jeunesse qui crée, qui chante, qui crie son refus de tout cela. Liberté de la création, liberté de la communication. Liberté de s’exprimer, de s’indigner et de résister…

Libertés en fête ce samedi 10 décembre 2011, à Bobigny, avec toutes celles et tous ceux qui créent et qui s’engagent pour les droits, pour faire résolument et joyeusement le choix de l’avenir.


Concerts – Débats – Atelier d’écriture chanson

– 16h-19h : « Belles chansons rebelles »
Atelier d’écriture « Ecrire le monde » avec des auteurs et professionnels de la chanson.

– 17h30-19h : « Les artistes ont-ils tous les droits ? »
Conférence-débat avec la LDH et l’Observatoire de la liberté de création.

– 20h-23h : Concert des libertés… en partenariat avec
Agnès Bihl,  Clarika, Mell, La demoiselle inconnue, Marc Perrone & Marie-Odile chantran
Abd El Haq & Félix Jousserand,

Bar – Restauration – Animation enfants avec Cafézoïde

Où ?

Salle Pablo Neruda
31 avenue du Président Salvador Allende 93000 BOBIGNY
Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso (5 minutes à pied)

Participation aux frais : 5 €

Tract et affiche disponibles sur cette page

Rencontre -débat

La section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à une rencontre avec Claude Louzoun

Psychiatre, membre des collectifs « Non à la politique de la peur » et « Mais c’est un homme » contre les soins sécuritaires.

Mercredi 22 Juin 2011 de 20h à 22h

L’adoption définitive par le Parlement du projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » devrait avoir lieu fin juin ou début juillet. Après son adoption en première lecture à l’assemblée nationale, ce texte a suivi un parcours chaotique au Sénat.

À la Maison des Associations
22 rue Deparcieux 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88

Débat public

« Révolutions dans le monde arabe Et nous ? »

Révoltes contre la misère ? Pour les droits de l’Homme ? Flux migratoires ? et le rôle de la femme ?

La LIGUE DES DROITS DE l’ HOMME section Paris 8/17 en partenariat avec POLITIS & CITOYENNES DES DEUX RIVES, organise un débat jeudi 23 juin, 19 heures.

Avec Denis SIEFFERT, directeur de POLITIS

Evelyne SIRE-MARIN, membre du Bureau national de la LDH

Bahija OUEZINI, présidente de l’Association Citoyennes des deux rives

à l’ Espace MACAQ – LA STATION
155 rue de Saussure 75017 | Paris M° Villiers, Wagram, Pte de clichy | SNCF : Pt Cardinet
BUS : PC3, 53, 94 (pte d’Asnières), 31 (Jouffroy d’Abbans – Tocqueville)
Infos : ldhparis8.17@gmail.com | tél : 06 61 14 33 66

Psychiatrie – forum citoyen devant le Sénat


Psychiatrie : faisons du 15 juin une JOURNÉE de REFUS

La LDH est partie prenante du Collectif « Mais c’est un homme… » qui organise la journée du refus du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

Nous, collectifs et organisations signataires, réaffirmons notre refus du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

Déjà inacceptable dans sa version initiale, les amendements successifs ont fini de dévoiler ses intentions premières : imposer la contrainte et le contrôle comme fondement du soin en psychiatrie. Ce n’est pas une loi sanitaire, mais une loi sécuritaire. Elle étend la contrainte à toute forme de soin en psychiatrie, de l’hôpital jusqu’au domicile. Elle prévoit en outre un « accueil » de 72 heures, véritable garde à vue psychiatrique sans droits de recours. La position soignante y est dégradée en « expertise de dangerosité », le soin relationnel est évacué. Elle est une grave atteinte aux libertés. Elle dénature la décision du Conseil Constitutionnel du 26 novembre 2010 imposant l’intervention du juge des libertés, en instituant un contrôle judiciaire au rabais. Elle met en place un authentique casier psychiatrique à vie.

Cette loi aggravera l’état déjà misérable de l’accès aux soins en psychiatrie et de son dispositif mis à mal par les politiques qui lui sont appliquées depuis vingt ans. L’état des lieux du soin en psychiatrie est catastrophique, dénoncé de longue date, et à juste titre, par les associations de patients, de familles, et les organisations de professionnels. Cet état de fait est aujourd’hui repris par la publication de diverses inspections dans un rapport de l’IGAS. Ce rapport reprend des faits sans revenir sur les causes historiques de délitement des formations et des budgets, sans intégrer les conséquences de la mise en place de la loi HPST. Nous le combattrons dans ses conclusions et préconisations car certaines sont absurdes, instrumentalisées par le gouvernement à des fins purement sécuritaires et insultantes pour le travail des professionnels qui au quotidien luttent pour préserver la qualité de soin malgré les circonstances.

Cette orientation sécuritaire s’inscrit dans un processus plus global de stigmatisation de populations désignées comme dangereuses. Loi après loi, le fou, le jeune, l’étranger, ou le chômeur…, parmi les populations les plus vulnérables, deviennent ainsi des boucs émissaires pour incarner la peur afin de masquer le démantèlement à l’œuvre des services publics et des solidarités. Ainsi, dans le soin en psychiatrie, l’équilibre est rompu entre les nécessités de soins et les libertés individuelles.

Nous pensons qu’il est de la responsabilité de tous les citoyens et de toutes les organisations attachées au respect des droits de l’Homme d’exiger le retrait pur et simple de ce projet de loi. C’est la liberté de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée

Nous réclamons un plan de financement d’urgence pour le soin en psychiatrie, relançant les politiques de formation et donnant aux équipes les moyens d’accueillir, de soigner et d’accompagner la souffrance psychique.

Nous demandons l’organisation d’un débat national, incluant usagers, famille, organisations de professionnels et élus afin de poser les bases d’une loi sanitaire, humaniste, pour la psychiatrie publique de secteur soucieuse du respect des droits des citoyens.

Dès l’automne nous nous proposons d’ouvrir des espaces de débat pour organiser la résistance aux politiques de la peur.

Le mercredi 15 juin, alors que le sénat débattra en seconde lecture de ce projet de loi, les organisations signataires invitent journaux, radios, télévisions, médias à une conférence de presse au Sénat à 14h30.

Forum citoyen devant le sénat, Square Francis Poulenc, de 16 heures à 18 heures.

Organisations signataires :

Advocacy France, ATTAC, Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA), collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, collectif « mais c’est un homme », CFDT, CGT Santé Action Sociale, Coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, EELV, GIA, Groupe Multiprofessionnel des Prisons, IDEPP, FASE, Fédération nationale des Croix marine, Fondation Copernic, LDH, Les Alternatifs,», NPA, PCF, PG, PS, SERPSY, SNPES/PJJ/FSU, Solidaires, SPH, SPEP, Sud Santé Sociaux, Syndicat de la Magistrature, USP, …

« Mémoire des Rosenberg » : Exposition, débats et rencontres

Exposition, débats et rencontres : Mémoire des Rosenberg

Vendredi 17 juin de 16h00 à 20h00

au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt bus : 60, 31, 80, 85).

L’association pour le réexamen de l’affaire Rosenberg et la Ligue des droits de l’Homme se sont rencontrées suite à la décision prise par l’association de transférer à la LDH les missions de mémoire et d’histoire sur le sort des époux Rosenberg. Considérant qu’elle ne dispose plus des moyens de les assurer, l’association les transmet à la LDH ainsi que ses archives et le solde de ses avoirs.
La LDH par une décision de son comité central du 5 février a accepté d’assumer ces responsabilités. Il a été convenu entre l’association et la LDH que cette dernière continuera à assurer le suivi juridique des archives déposées aux Archives nationales, et la mémoire historique de l’affaire Rosenberg,
Condamnés à la peine capitale le 5 juin 1953, pour des faits reprochés d’espionnage en faveur de l’URSS, Julius et Ethel Rosenberg ont été exécutés le 19 juin. Ces deux dates constituent les rendez-vous de mémoire fixés par l’association.

Pour marquer le passage de témoin, il a été convenu que le 17 juin 2011, la LDH organisera en son siège une réunion débat pour rappeler que c’est à la suite d’un procès inéquitable qu’une justice expéditive a prononcé la peine de mort. La LDH rappellera à cette occasion ses combats permanents pour l’abolition universelle de la peine de mort et la nécessité d’une justice indépendante.

Pour en savoir plus

Procès de l’enfermement des enfants étrangers

« Procès de l’enfermement des enfants étrangers »

Le 14 mai à Paris de 9 h à 18 h – Institut catholique – Auditorium Paul Ricoeur , 21 rue d’Assas 75006 Paris (plan). A l’initiative du GISTI

La France respecte-t-elle ses engagements internationaux lorsqu’elle prive de liberté des enfants pour le seul fait de leur migration ?

En France, des enfants étrangers (de zéro à dix-huit ans) sont privés de liberté pour raison de migration « irrégulière » :

· dans les « zones d’attente » aux frontières lorsqu’ils débarquent « sans disposer des documents requis » qu’ils soient seuls ou accompagnés ou « le temps strictement nécessaire à l’examen du caractère manifestement infondé de leur demande d’asile » ;

· dans les « centres de rétention administrative » lorsqu’ils sont enfermés avec leur famille, voire seuls lorsqu’un examen radiologique prétend prouver qu’ils sont majeurs.

Et pourtant la convention européenne des droits de l’Homme et la convention internationale des droits de l’enfant imposent aux États parties de respecter le droit à la liberté de m’enfant et de ne pas lui infliger un traitement humiliant ou dégradant.

La France respecte-elle les droits fondamentaux de l’enfant ? Accorde-t-elle aux enfants ainsi privés de leiberté le droit de se défendre équitablement ? Ne privilégie-t-elle pas les règles de contrôle de l’immigratioh par rapport au devoir de protection ?

Un tribunal en jugera.


Ce tribunal d’opinion est organisé par Assistance nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), Association pour la défense des mineurs isolés (ADMIE), la CIMADE, DEI – France (Défense des Enfants International), GISTI, Hors la rue, INFOMIE, Ligue des droits de l’Homme, RESF, SNPES PJJ (FSU), SNUIPP, Syndicat de la magistrature.


Avec le soutien de : l’Association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR), l’Association pour la promotion de la citoyenneté et des jeunes (APCEJ), le CCFD-Terre Solidaire, l’Ecole de formation psycho-pédagogique (EFPP-Paris), le Secours Catholique, UNICEF-France, le groupe des Verts du parlement européen.

Le tribunal sera placé sous la présidence de Paulo Sérgio Pinheiro, ancien expert indépendant du secrétaire général de l’ONU pour l’étude sur la violence contre les enfants, membre de la commission interaméricaine des droits de l’Homme.

Les juges :

· Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants, médiatrice à la Ville de Paris

· Roland Kessous, avocat général honoraire à la cour de cassation ;

Le procureur :

· Serge Portelli, vice-président au TGI de Paris et membre du Syndicat de la magistrature ;

L’avocat de la défense :

· Claude Goasguen, avocat, député de Paris, maire du 16ème arrondissement de Paris (sous réserve) ;

Les avocats de parties civiles :

· Brigitte Jeannot, avocat à Nancy,

· Sylvain Laspalles, avocat à Toulouse

· Hélène Flautre, députée européenne.


Le tribunal entendra des témoins et des experts décrivant le vécu et la représentation que les enfants se font de l’enfermement.

L’entrée est gratuite, pour s’inscrire : tribunal.enfermement.enfants@gmail.com

Semaine « Mes donnnées c’est personnel »

Une série d’événements « Mes données c’est personnel ! » du samedi 7 au mercredi 11 mai

Cette semaine d’action sera consacrée à la protection des données personnelles et organisée par la section Paris 10/11 de la LDH avec le soutien de la Mairie du 11ème, de l’AGECA et de la Maison des associations du 11ème.

Nous naviguons, achetons, communiquons sur Internet, nous bénéficions de « miles », on nous propose de gérer nos données ou bien on nous l’impose… Derrière ces services, que deviennent nos données, recueillies avec ou sans notre consentement ? A quoi sont-elles utilisées ? Quelles garanties pour leur sécurité et notre liberté ? Que faire pour nous protéger ?

samedi 7 mai de 14h00 à 18h00 : « Mes données c’est personnel ! » Rencontres avec des spécialistes à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Maison des associations du 11ème – 8, rue du Général Renault 75011 Paris (métro : St Ambroise, St Maur ou Voltaire).

Des informaticiens, des juristes, des spécialistes de la consommation et d’internet, des représentants d’associations… répondent à vos questions et animent des tables rondes : fichage commercial et bancaire, le paiement en ligne ; les réseaux sociaux ; la gestion des emails ; les fichiers de santé ; les fichiers scolaires ; la gestion des données par les associations.

lundi 9 mai de 18h30 à 20h30 : « Mes données c’est personnel ! » Séances de formation « Mes données, mes droits » à l’initiative de la section Paris 10/11 à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

Quels sont vos droits ? Comment les faire appliquer ? Régler les paramètres de confidentialité sur un réseau social.  Nombre de places limitées : inscriptions : paris10.11@ldh-france.org

mardi 10 mai à 19h30 : « Mes données c’est personnel ! » Projection débat autour du film « total contrôle » de Etienne Labroue à l’initiative de la section Paris 10/11 et suivi d’un débat animé par Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la LDH à l’AGECA – 177, rue de Charonne 75011 Paris (métro : Alexandre Dumas).

mercredi 11 mai à 19h00 : « Mes données c’est personnel ! » Conférence débat à l’initiative de la section Paris 10/11 à la Mairie du 11ème arrondissement – salle des mariages – 12, place Léon Blum 75011 Paris (métro : Voltaire)

Achats en ligne, dossier médical, Internet… Nouvelles facilités ? Nouveaux espaces de liberté ? Aujourd’hui, on enregistre nos données. Quels risques pour demain ? Comment les éviter ?

Avec : Isabelle Falque-Pierrotin, vice-présidente de la CNIL, Jean-Gabriel Ganascia, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien et philosophe, Jean-Marc Manach, journaliste à InternetActu.net et OWNI.fr, blogueur (BugBrother) pour LeMonde.fr, co-fondateur des Big Brother Awards, Jean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail Libertés et Technologies de l’Information et de la Communication de la Ligue des droits de l’Homme

Modérateur : Noé le Blanc, journaliste spécialisé

Le programme complet en pdf en cliquant ici