Comment reprendre la main sur notre vie de citoyen‐ne ? (III)

La section Paris 15 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite, avec le Collectif Citoyen du 15ème, à participer à la troisième étape de « notre » débat public.

Suite à nos précédents débats, nous aborderons notamment les questions suivantes : Nature et rôle de notre collectif, rapports entre démocratie représentative et démocratie citoyenne, du local au national, quelle démocratie à l’entreprise ?

Avec la participation de Nicole BORVO et de Loïc Blondiau (sous réserve).

Quels médias pour quelle information ?

la section Paris 14/6 nous invite à un débat avec Blaise Magnin, membre d’ACRIMED (Observatoire des médias ACtion-CRItique-MEDias).

Depuis quelques années, une poignée de capitaines d’industrie achèvent d’imposer leur mainmise sur la presse écrite et les médias audiovisuels.

Les conditions de travail et le statut des journalistes s’en trouvent dégradés, tout comme la qualité de l’information qu’ils produisent. Pire, le déficit d’indépendance et de pluralisme dont souffrent les principaux médias d’information politique et générale pose un véritable problème démocratique.

Autant de dynamiques délétères qu’il s’agira de mieux comprendre et qui appellent des transformations radicales du système médiatique.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

ciné droits de l’Homme : Democracy

La Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme et  Autour du 1er Mai, en partenariat avec les Ecrans de Paris, vous invitent.

Democracy est un film documentaire de David Bernet (Allemagne, France, 2015, 1h40, VOSTF)

Ce film nous permet de mieux comprendre comment un texte législatif européen est élaboré. A la façon d’un thriller politique, il retrace la longue lutte pour l’adoption d’une nouvelle législation sur la protection des données personnelles en suivant le combat de l’eurodéputé allemand rapporteur du texte, durant deux longues années semées d’embuches, de discussions, d’intrigues en tous genres accélérées par les remous de l’affaire Snowden. Il nous montre la pression de représentants des lobbies industriels pour amender le texte à leur profit quand des représentants d’ONG ont, eux, tenté de maintenir ou d’améliorer les avancées afin de garantir les libertés et protéger les citoyens européens dans le futur numérique.

Débat « Institutions européennes et démocratie» en présence de Jan-Robert Suesser, du groupe de travail LDH « Europe », et de Brigitte Favarel Dapas, Autour du 1er mai, ex conseillère à la représentation permanente de la France auprès de l’UE.

Communiqué Nuit debout

Depuis  maintenant  plus de  trois  mois,  Nuit  Debout  poursuit  sa  dynamique avec une réflexion collective autour de thèmes tels que la démocratie , la « loi travail », la défense des droits, la transition écologique et environnementale.
Ces  échanges  s’effectuent  en  s’appuyant  sur  des  règles  qui permettent  la  libre  expression  et  le  respect  de  la  parole  de l’autre. Il s’agit d’un exercice original et vivant de la démocratie dont  les  acteurs  n’hésitent  pas  à  analyser  et  à  critiquer  leur propre fonctionnement.
La  Ligue  des  droits  de  l’Homme,  fédération  de  Paris,  salue  la vigueur et l’originalité de ce mouvement, auxquels participent de nombreux militants parisiens de la LDH, qui y animent une commission  «  Droits  de  l’Homme  et  démocratie  »  dont  les  travaux ont porté successivement sur :
– L’état d’urgence et la loi « Urvoas » (21/05)
– Les violences policières (28/05)
– La liberté d’expression et le droit d’informer (11/06)
Dans ce cadre, Nuit debout poursuit également l’élaboration collective de deux documents:
– le Manifeste, qui analyse le fonctionnement et les principales orientations de ce mouvement
– Le Cahier de doléances, qui recueille une série de propositions et  de  réflexions  sur  le  fonctionnement  de  la  démocratie  dans notre pays
Ces documents pourront nourrir utilement des propositions pour offrir des perspectives à notre démocratie.
Parallèlement, des travaux visant à définir des outils de dialogue démocratique  à  grande  échelle  sont  en  cours  d’élaboration,  ce qui illustre l’intérêt et la vitalité de ce mouvement.
Profondément  attachés  à  la  liberté  d’expression,  la  Ligue  des droits  de  l’Homme,  fédération  de  Paris,  confirme  son  soutien  à ce  mouvement  et  demande  avec  force  aux  autorités  compétentes  de  garantir  les  conditions  qui  permettent  la  poursuite  de cette expression démocratique.
Paris, le 29 juin – 121 mars 2016

Place aux jeunes : Contrôle aux faciès et violences policières

Discussion avec Slim Ben Achour (avocat des 18 jeunes du 12e), Bernard Champagne (psychosociologue), Laurence Blisson (Syndicat de la Magistrature).

Une dégradation des relations entre les jeunes et la police a pu être constatée dans l’arrondissement. Cela se traduit entre autre par des contrôles d’identité à répétition qui révèlent des pratiques discriminatoires dénoncées par les ONG Human Rights Watch et Open Society. Le « profilage ethnique » est un problème qui dépasse, bien sûr, le cadre de notre arrondissement. Cependant, n’est-il pas temps de mettre en place des mesures qui empêchent de telles dérives ? Pourquoi ne pas faire du 12e arrondissement un terrain d’expérimentation d’un récépissé de contrôle comme cela existe dans certains pays européens ? NON à la banalisation de la surveillance policière dans nos rues !

Repas en fin de soirée

Quinzaine « Place aux jeunes » dans le 12e

14-29juin

Cette manifestation est organisée par l’association Soleil – club de prévention, le centre social Relais 59, l’association de quartier Commune Libre d’Aligre, Observatoire de l’état d’urgence 12e, Attac 12e, Ligue des Droits de l’Homme 12e, Amnesty International 12e, Le collectif Vigilance pour le droit des étrangers – RESF 12e, l’association Eclore, l’association Maison Communautaire pour un Développement Solidaire, des citoyens jeunes et moins jeunes du 12e

« Nous sommes vos enfants ! Invitation au dialogue,

Chers habitants du 12ème arrondissement, amis, familles, voisins, élus, policiers et inconnus,

Nous vous adressons cette lettre car nous aimerions vous inviter à nous rencontrer, à échanger, et à construire ensemble.

Nos modes de vie sont différents des vôtres mais nous ne sommes pas des voyous pour autant.

Nous sommes des enfants, VOS enfants, scolarisés dans le quartier, et déjà investis dans des démarches d’adultes.

Certains diront que nous sommes agités ; nous dirons que nous sommes pleins de vie. Certains diront que nous sommes inquiétants, nous ne voulons pas vous faire peur. »

Ainsi commence la lettre que des jeunes du 12e ont adressée à des habitants excédés du bruit, des attroupements et autres attitudes considérées comme des «nuisances».

Un collectif d’associations locales et de citoyens s’est créé en décembre 2015 après avoir découvert dans la presse que dix-huit jeunes du 12e avaient porté plainte contre X pour «violences volontaires aggravées», «agression sexuelle aggravée», «discrimination» et «abus d’autorité». Ils se disaient victimes de ces faits qui auraient été commis par une dizaine de policiers du 12e arrondissement de Paris au cours de contrôles d’identité à répétition entre l’été 2013 et l’été 2015.

Depuis, nous sommes entrés en contact avec les jeunes, leurs éducateurs, des élus, des habitants. Il nous a semblé urgent de rendre publique non seulement la question des violences policières que, dans notre quartier comme dans bien d‘autres quartiers plus populaires, subissent des jeunes souvent mineurs, mais aussi de discuter ensemble de la place qu’on laisse aujourd’hui aux jeunes dans l’espace public. Cette discussion nous la souhaitons menée avec les jeunes et pour les jeunes. C’est le sens de cette quinzaine de juin « Place aux jeunes ! ».

En effet, si on assiste actuellement à une occupation de nos places comme le symbole d’une contestation politique, il faut se rappeler que les jeunes «en déshérence» de nos quartiers occupent les places publiques et les pieds de barre d’immeuble depuis fort longtemps ! Cependant, « la fureur de vivre » de ces jeunes ne résonne jamais dans les slogans des contestataires et ne se retrouve pas davantage dans la réalisation des aménagements en équipement social de nos villes, quoiqu’on en dise !

Par conséquent, face à ces jeunes qui occupent « nos places » jusqu’à tard la nuit, sans autre objectif que de se retrouver ensemble, sans surveillance, dans l’espace public, les riverains, hostiles « aux nuisances sonores » et les élus, calent à trouver des solutions qui satisfassent tous les acteurs.

Le projet ambitieux de notre quinzaine est donc de réunir les différents protagonistes pour débattre, échanger, trouver des solutions afin d’apaiser le climat social entre la population et sa jeunesse !

L’intention n’est autre que de définir ce que chacun désire vraiment plutôt que ressasser ce que l’on ne supporte plus.

Si nous rompons définitivement le dialogue, nous nous asseyons sur une véritable bombe sociale qui peut exploser à tout moment !

SOYONS ATTENTIFS !

CHERCHONS DES SOLUTIONS POUR MIEUX VIVRE ENSEMBLE !

Les accords internationaux de libre-échange : Pour quoi, pour qui ?

Le Collectif Stop Tafta Paris 19-20, dont la section LDH Paris 19 est membre, organise cette rencontre débat

Le débat sera introduit par la projection de

Les déportés du libre-échange

un film de Marie-Monique Robin (2012)

qui décrit les effets sur les paysans mexicains de l’Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA) conclu en 1999 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Le débat sera animé par Patrick Chaussepied, membre du groupe d’animation de la campagne Stop Tafta-CETA d’Attac-France et coordonnateur du Collectif Stop Tafta Paris 19-20.

L’Union européenne négocie avec les Etats-Unis et s’apprête à conclure avec le Canada la formation d’un Grand Marché Transatlantique de 860 millions de consommateurs.

Quels effets en attendre sur notre vie de tous les jours, sur nos conditions de travail, sur l’environnement ?

Le Collectif Stop Tafta Paris 19-20 et Attac Paris 19-20 vous invitent à en débattre