L’observatoire parisien des libertés publiques (ci-après l’Observatoire) est un collectif indépendant créé à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme (Fédération de Paris) et du Syndicat des avocats de France (Paris). Il se fixe comme objectifs de documenter les pratiques policières, des procédures, notamment judiciaires, et d’informer de leurs droits les personnes concernées par ces pratiques.
Des observatrices et observateurs sont présents sur les lieux où s’exercent ces pratiques et recueillent des témoignages. Des rapports et analyses seront rendus publics afin de sensibiliser les citoyens, les acteurs de la justice et les pouvoirs publics, d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés et d’apporter une réponse collective à ces dérives.
Les observations sont réalisées soit à l’initiative de l’Observatoire, soit à la demande des différents acteurs.
Création
L’observatoire publie sa charte le 10 juillet 2019.
Extrait de la charte :
L’observatoire parisien se fixe comme objectifs de documenter les pratiques policières, l’utilisation abusive des procédures, notamment judiciaires, et d’informer de leurs droits les personnes concernées par ces pratiques. Lire le texte complet ici
RAPPORTS ET NOTES D’OBSERVATION PUBLIÉS PAR L’OBSERVATOIRE PARISIEN
NOTE D’OBSERVATION : Blocage du bâtiment Amundi – 24 mai 2024
lire le texte complet de cette note
Des pratiques policières violentes et manifestement illégales
Blocage du bâtiment Amundi – 24 mai 2024
Le 24 mai 2024, jour de l’assemblée générale de Total, une action
était menée au bâtiment Amundi, au 90 boulevard Pasteur. Une
équipe de l’Observatoire parisien des libertés publiques (OPLP) était
présente pour documenter les pratiques policières lors de cette
manifestation.
Des manquements graves aux droits des manifestant·e·s et
journalistes ont été observés…. lire le texte complet de cette note
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« RAPPORT SUR LA BRAV-M »
RAPPORT DE L’OBSERVATOIRE PARISIEN DES LIBERTÉS PUBLIQUES, AVRIL 2023
« INTIMIDATIONS, VIOLENCES, CRIMINALISATION,
LA BRAV-M À L’ASSAUT DES MANIFESTATIONS »
LIRE LE RAPPORT COMPLET ICI
Les rapports plus anciens ci dessous
- Manifestation Paris 16 novembre 2019
- Manifestation Paris, Pont de Sully, 25 juin 2019, rapport au Défenseur des droits
-
CONTRÔLER, RÉPRIMER, INTIMIDER.Nasses et autres dispositifs d’encerclement policier lors des manifestations parisiennes, Printemps 2019 – Automne 2020 - disponible ici en trois parties : typologie / la dimension politique / Partie 3 publiée en décembre : « la nasse , une pratique attentatoire aux libertés publiques «
—
Des Guides pratiques sont régulièrement mis à jour .
- Guide du manifestant
- autres guides … et POINTS DROIT
20 minutes a consacré un article aux Observateurs sur le terrain.
Le 14 février 2020
LIBERATION documente ce jour le travail des observateurs dans les manifestations et notamment celles et ceux de la LDH.Violences policières _ les observateurs dans le viseur – Libération-14-02-2020
article téléchargeable ici
17 avril 2020
GUIDE PRATIQUE SUR LES CONTESTATIONS DES CONTRAVENTIONS RELATIVES AUX RÈGLES DE CONFINEMENT.
EN LIEN AVEC NOTRE POINT DROIT
Précautions en prévision d’une verbalisation que vous souhaiteriez contester :
Les policiers, gendarmes, agents de sûreté de la ville de Paris (policiers municipaux ou garde-champêtres ailleurs) ont le droit de contrôler votre attestation (pas vos courses).
Si vous avez le sentiment que vous pourriez faire l’objet d’un contrôle, vous pouvez prendre quelques précautions :
⦁ Vous pouvez photographier votre attestation sur papier (ou mieux la scanner) et l’envoyer par mail à un tiers (horodatage) dès que vous sortez ; à moins que votre attestation avec QR ne soit sur votre téléphone ;
⦁ Au moment où vous voyez approcher un membre des forces de l’ordre, démarrez discrètement l’enregistrement sonore via votre smartphone ;
⦁ Vous pouvez filmer votre contrôle, puisque c’est parfaitement légal mais nous vous le déconseillons car généralement, cela entraîne un conflit avec les forces de l’ordre ;
⦁ Vous pouvez aussi téléphoner à un tiers et laisser l’appel se dérouler (ce tiers doit être disposé à venir à l’audience témoigner).
⦁ Puis après le contrôle, si vous avez été verbalisé.e, envoyez le fichier par mail à un tiers (car il peut arriver que le motif indiqué par oral ne soit pas précisé sur le procès-verbal, qui peut être plus elliptique). Attention : si cet enregistrement ne vous sert pas de preuve pour vous défendre, nous vous conseillons de le détruire, car vous pourriez éventuellement être poursuivi.e pour atteinte à la vie privée.
⦁ Gardez votre facture d’achat, si vous sortiez faire des courses.
⦁ Si vous sortiez pour promener votre chien ou pour votre activité physique, prenez la photographie de la rue (plaque) où s’est déroulé le contrôle et envoyez-la par mail à un tiers (horodaté et géolocalisé). La distance tolérée par-rapport à votre domicile est d’un km et vous ne pouvez sortir que pendant une heure maximum. Recherchez les arrêtés préfectoraux qui peuvent interdire certains lieux ou décider d’horaires plus stricts ; à Paris, voir https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Nous-connaitre/Documentation/Arretes/Liste-des-arretes
Lire la suite et télécharger l’article complet ici
Guide pratique 2 sur les contraventions relatives aux règles de confinement
Voir aussi nos POINTS DROIT : ici
Autres rapports publiés des observatoires
Vous pouvez trouvez sur le site LDH et ci-dessous les derniers rapports des différents observatoires locaux :
- Rapport d’enquête sur le maintien de l’ordre à Bordeaux du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondin des libertés publiques
- Rapport du 19 janvier au 9 mars 2019 de la Legal team de Montpellier
- Rapport du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019 de la Legal team de Montpellier
- Rapport du 1er mai 2017 au 23 mars 2019 de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse
- Rapport du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondins des libertés publiques