#NousToutes

Après #MeToo, devenons #NousToutes

Le 24 novembre auront lieu, à Paris et partout en France, des marches à l’appel du mouvement « Nous Toutes ». Cette journée d’actions s’inscrit dans le prolongement des prises de parole courageuses des femmes, de la pression des mouvements féministes, de la vague médiatique #Metoo qui contribuent à sortir les violences sexistes et sexuelles du silence, du déni et de l’occultation. L’opinion publique est alertée et sensibilisée. Alors même que ces violences sont unanimement reconnues comme une atteinte massive aux droits fondamentaux, en particulier au droit à l’intégrité physique et psychique, il reste encore beaucoup à faire pour que la légitimité de cette parole soit reconnue et, surtout, suivie d’effets.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer massivement à cette journée qui doit contribuer à une mobilisation effective des pouvoirs publics et de la société tout entière, pour que celle-ci se dote d’outils lui permettant de mieux identifier, pour mieux prévenir, ces violences. Il s’agit aussi de mieux accompagner les victimes qui trop souvent ne sont pas protégées ou ne font l’objet d’aucune prise en charge adaptée. Enfin, il faut améliorer le dispositif pénal et le mettre en conformité avec les normes internationales, notamment la convention d’Istanbul, en définissant le viol et autres agressions sexuelles en référence à l’absence de consentement sexuel. Sur ce point, la loi votée le
3 août 2018 n’apporte aucune amélioration.

Les violences sexuelles et sexistes qui touchent les femmes de tous les milieux, de toutes les nationalités, dans toutes les sphères de la société (maison, travail, espaces publics…) constituent un des symptômes majeurs d’un ordre patriarcal et machiste qui perdure. A ce titre, elles doivent être combattues sans relâche et avec opiniâtreté. Au-delà de cette urgence, la LDH en appelle à une prise de conscience qui concerne l’ensemble des droits des femmes. Elle réaffirme sa volonté de lutter contre toutes les injustices, les inégalités et les discriminations qui frappent les femmes parce qu’elles sont femmes, et son exigence d’une société fondée sur une égalité réelle entre toutes celles et tous ceux qui la constituent.

exposition L’humanisme au féminin

humanisme-au-femininPendant tout le mois de mars, à l’initiative de la section Paris 15 de la LDH, sera présentée à la Maison des Associations du 15e cette exposition de Grégory Picart : L’Humanisme au féminin : dix-sept portraits de femmes d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui qui ont marqué l’histoire.

Cette exposition a été présentée à l’origine par la section de Lens-Liévin en 2015.

Nous serons présents la journée du 11  mars pour répondre aux questions des visiteurs.

« 17 janvier 1975 – 17 janvier 2015, la loi sur l’avortement a 40 ans. Manifestation nationale pour les droits des femmes. En avant toutes ! ».

Le droit à l’avortement, des années de combat

Depuis 1920 : les femmes ont l’interdiction de disposer de leur corps. Leur vie sexuelle se réduit au droit à la reproduction.
1971 : publication du Manifeste des 343 femmes qui déclarent avoir avorté.
1972 : procès de Bobigny.
1973 : publication du Manifeste des 331 médecins déclarant avoir pratiqué l’avortement et création du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception). Celui-ci se livre à une pratique illégale de l’avortement par la méthode par aspiration.
Le 17 janvier 1975 : promulgation de la loi sur l’avortement (précédée d’une loi autorisant la contraception). Elle est adoptée pour 5 ans à l’essai.
6 octobre 1979 : Nous sommes 50 000 dans la rue pour confirmer définitivement la loi.
1982 : obtention du remboursement de l’IVG après de nouvelles mobilisations.
Durant les années 90 : actions de commandos contre les CIVG.
27 janvier 1993 : obtention par la CADAC du délit d’entrave à l’IVG.
Loi du 4 juillet 2001 : l’ANCIC*, la CADAC* et le MFPF* obtiennent la loi qui reconnaît comme droit unique, le droit à la contraception et à l’avortement. Enfin l’IVG sort du Code pénal !

Le combat des femmes pour le droit à disposer de leur corps est un combat permanent.
Le droit à l’avortement est toujours fragile. En Espagne, il a bien failli ne plus exister. Sans les manifestations massives de rue et la solidarité internationale, les femmes de ce pays ne pourraient plus accéder à ce droit.
En France, de nos jours, la loi Bachelot sur l’hôpital dite loi « Hôpital Patients Santé Territoire » entraîne, entre autres, la fermeture de nombreuses maternités où sont pratiquées les IVG.
Ces fermetures compliquent l’accès à l’avortement et tendent à le réduire gravement.

Prenant appui sur la crise financière de 2008, les gouvernements successifs  nous imposent des politiques d’austérité.Tout en faisant des cadeaux au patronat, ils détruisent les services publics : réduction de personnel et de moyens, privatisations, fermeture de structures notamment dans la santé.
Les conséquences de ces choix politiques touchent de plein fouet les femmes. En effet, ce seront-elles qui s’occuperont à la maison des malades, des personnes âgées etc., et abandonneront leur travail !

Ces réductions de dépenses mettent en péril l’existence des associations qui luttent pour les droits des femmes.

Les mouvements réactionnaires sont à l’offensive, réactivent et développent leurs réseaux. Ils véhiculent et déversent des idées nauséabondes, anti démocratiques, rétrogrades, sexistes, LGBTIphobes. Ils rêvent d’une vision de la famille passéiste et de renforcer encore les inégalités femmes/hommes.
Le gouvernement n’a cessé de reculer devant eux : sur les ABCD de l’égalité, sur les stéréotypes de genre. Il a aussi reculé sur la PMA pour toutes les femmes qui était pourtant une promesse du candidat Hollande.
A contrario, il reste inflexible sur nos revendications.

C’est pourquoi le mouvement féministe appelle à reprendre la rue pour :

  • l’abrogation de la loi Hôpital Patients Santé Territoire
  • le maintien et le développement des services publics
  • un centre d’IVG dédié par hôpital avec le choix de la méthode
  • des moyens pérennes pour les associations
  • la PMA pour toutes les femmes
  • le rétablissement, développement et extension des ABCD de l’égalité

 

En 1975 on s’est battu, on a obtenu des nouveaux droits !
En 2015, il est grand temps de reprendre la rue !

En avant toutes : le 17 janvier 2015, 14h30 à Bastille !

*CADAC : Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception
*ANCIC : Association Nationale des Centres d’IVG et de Contraception
*MFPF : Mouvement Français pour le Plannig Familial

Premiers signataires : CNDF, ACTIT, ANCIC, Association Bi’Cause, Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes, Atalante Vidéos Féministes, ATTAC, CADAC, Collectif 8 mars pour Toutes, Collectif 13 pour les Droits des Femmes, Collectif 20è/Tenon, Collectif Droits des Femmes 80, Collectif féministe contre le Viol, Coordination Lesbienne en France, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Conseil démocratique kurde de France, Éditions iXe, EELV, les éfFRONTé-e-s, L’égalité c’est pas sorcier, Ensemble !, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Fédération Sud-Santé Sociaux, Féminisme Enjeux -Théâtre de l’Opprimé, Féministes pour une autre Europe, Femmes égalité, Femmes en lutte Bagnolet, Femmes migrantes debout, Femmes solidaires,FièrEs, Fondation Copernic, FSU, Inter LGBT, Jeunes de l’Union Démocratique Bretonne, Lesbiennes of Color, Ligue des droits de l’Homme, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Montreuil, Marches Mondiales des Femmes,Mouvement du Christianisme social, MJCF, NPA, Parti de Gauche, PCF, Planning Familial, Rajfire, Regards de Femmes, Réseau Féministe « Ruptures », Si les femmes comptaient, Snuep-FSU, Snuep Fsu Paris, SNUipp-FSU 13, Union des Femmes Socialistes (SKB), Union Syndicale Solidaires.

Travail et luttes de femmes de l¹immigration : Rencontre débat

Organisé par le Rajfire, collectif féministe d’action et de solidarité avec les femmes migrantes et exilées

Samedi 8 décembre 2012 à 15h<br />

Projection d’extraits du film de Denis GHEERBRANT : « La grève des femmes de chambre du Novotel Les Halles » (6 octobre – 9 novembre 2011)
Débat avec Odile MERCKLING (socio-économiste, auteure de « Femmes de l’immigration dans le travail précaire ») et des actrices de cette lutte

EDMP 8 impasse Crozatier 75012 Paris
Métro Ledru Rollin ou Reuilly Diderot
(Cette impasse commence entre le 45 et 47 rue Crozatier, le numéro 8 est à l’extrémité)

Contacts et permanences : mardi 16h30-20h
tel : 01 44 75 51 27 – mail : rajfire@wanadoo.fr

Maison des femmes de Paris, 163 rue de Charenton 75012 Paris
rajfire@wanadoo.fr http://rajfire.free.fr

en partenariat avec :  ADFEM (Action et Droits des Femmes Exilées et Migrantes)

Plus d’infos: Cliquer ici
Samedi 8 décembre 2012 à 15h Paris 12ème

Réunion sur les droits des femmes

La contraception et l’interruption volontaire de grossesse. Où en est-on aujourd’hui ?

Rencontre d’information et de débats pour faire le point sur ces combats pour la liberté des femmes

Mercredi 28 mars 2012, 20h à 22h

Maison des Associations du 14e – 22 rue Deparcieux 75014 Paris

Avec Nathalie BAJOS, sociologue démographe à l’INSERM et Chantal BIRMAN, sage-femme qui présenteront un historique récent et l’état des lieux actuel sur l’accès à la contraception, à l’IVG, face aux discours ambiants sur l’évolution de ces droits.

A l’initiative de la section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme.


Droits des femmes

Conférence et débat :  » Des droits de l’homme aux droits des femmes : une conversion laborieuse « 

avec Christine Fauré, sociologue et historienne des idées politiques, du féminisme et des mouvements protestataires. Christine Fauré a notamment dirigé la Nouvelle encyclopédie politique et historique des femmes, Les Belles Lettres, 2010, et a été membre de 2002 à 2009 de l‘Observatoire de la Parité entre les Femmes et les Hommes.

Mardi 6 mars 2012 (accueil à partir de 19h30)
à la Maison des Associations 11 rue Caillaux 75013
M° Maison Blanche

Entrée libre.

Débat public

« Révolutions dans le monde arabe Et nous ? »

Révoltes contre la misère ? Pour les droits de l’Homme ? Flux migratoires ? et le rôle de la femme ?

La LIGUE DES DROITS DE l’ HOMME section Paris 8/17 en partenariat avec POLITIS & CITOYENNES DES DEUX RIVES, organise un débat jeudi 23 juin, 19 heures.

Avec Denis SIEFFERT, directeur de POLITIS

Evelyne SIRE-MARIN, membre du Bureau national de la LDH

Bahija OUEZINI, présidente de l’Association Citoyennes des deux rives

à l’ Espace MACAQ – LA STATION
155 rue de Saussure 75017 | Paris M° Villiers, Wagram, Pte de clichy | SNCF : Pt Cardinet
BUS : PC3, 53, 94 (pte d’Asnières), 31 (Jouffroy d’Abbans – Tocqueville)
Infos : ldhparis8.17@gmail.com | tél : 06 61 14 33 66