Communiqué commun dont la LDH est signataire
La réforme des retraites touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Parmi les premiers impactés, les immigrés, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.
Discrètement et sans débat, un amendement de la droite a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français.
Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.
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Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de leur supprimer des droits.
Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire, et réclament que les personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.