
On parle beaucoup des retraités en ce moment, de leur niveau de vie souvent comparé à celui des actifs, et des différences entre les hommes et les femmes. Une étude du ministère de la Santé fait le point.
On parle beaucoup des retraités en ce moment, de leur niveau de vie souvent comparé à celui des actifs, et des différences entre les hommes et les femmes. Une étude du ministère de la Santé fait le point.
Alors que se met en place la réforme des retraites, une vague sans précédent de procédures disciplinaires, policières ou judiciaires, s’abat sur des salariés et militants syndicaux ayant pris une part active aux grèves contre le recul de l’âge légal à 64 ans. Parmi eux, Sébastien Menesplier, convoqué ce mercredi à la gendarmerie. Pour le secrétaire général de la fédération mines et énergies de la CGT, il s’agit d’attaques « politiques ».
Au 14e jour de manifestation contre la réforme des retraites, la mobilisation subit une forte baisse. Si le gouvernement a gagné une partie du combat – la réforme a été adoptée –, les syndicats sortent renforcés de cette séquence, explique à « l’Obs » l’historienne des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky.
À Troyes, dès 13 h place de l’hôtel de ville de Troyes, construction d’un mur en carton par la FSU, contre les « briques » mises en place dans l’Éducation nationale.
La manifestation démarrera à 14 h de la place Jean-Jaurès.
À Romilly-sur-Seine, à 14 h devant la Bourse du travail.
À Bar-sur-Aube à 17 h, place de l’Hôtel-de-Ville.
Les syndicats, opposants à la réforme des retraites, dénoncent un nouveau blocage de la part du gouvernement après que le texte du groupe Liot a été vidé de sa substance mercredi. Ils se disent d’autant plus déterminés pour leur prochaine journée d’action, le 6 juin.
La LDH se mobilise contre la réforme des retraites L’opposition d’une immense majorité de la population à la réforme des retraites n’est pas dissociable d’une dénonciation de conditions de subsistance de plus en plus dégradées. Pour lutter contre la régression des droits sociaux et le déni de démocratie, retrouvons-nous le 6 juin partout en France ! |
Réduction d’effectifs et accélération de la cadence, recours aux emplois précaires et « déni de la direction » : c’est la situation décrite par Politis. L’hebdo indépendant a enquêté sur les conditions de travail au sein de la branche « retraite » de la sécurité sociale, et pose son diagnostic : les agents sont en « burn out généralisé. » La faute, analyse Politis, à deux facteurs majeurs.
Communiqué commun dont la LDH est signataire
La réforme des retraites touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Parmi les premiers impactés, les immigrés, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.
Discrètement et sans débat, un amendement de la droite a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français.
Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.
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Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de leur supprimer des droits.
Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire, et réclament que les personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.
« Réforme des retraites : les femmes, grandes perdantes » (Libération, 27/01) ; « Retraites : la réforme n’est pas « plus juste » pour les femmes » (Mediapart, 23/01) ; « Retraites : le ministre Franck Riester admet que les femmes sont « un peu pénalisées » par le report de l’âge légal » (BFM-TV, 23/01)… De toute évidence, l’actuelle réforme des retraites aggravera la situation des femmes, déjà victimes d’inégalités sociales et salariales majeures. Mais si la question des retraites est un enjeu féministe de premier plan [1], la presse féminine se distingue (une nouvelle fois)… par sa capacité à regarder ailleurs.
“L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple, et la foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime par ses élus.” a déclaré Emmanuel Macron.
Mardi 28 mars
Jeudi 30 mars
Vendredi 31 mars
Mardi 11 avril