Petite revue non exhaustive de quelques médias.
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Ludivine Daoudi candidate dans le Calvados pose avec une casquette nazie, avant que sa candidature soit retirée.
Daniel Grenon dans l’Yonne considère que les «Maghrébins […] n’ont pas leur place dans les hauts lieux».
Annie-Claire Bell, en Mayenne, a été condamnée en 1995 à de la prison ferme pour une prise d’otage à main armée dans une mairie du département.
Paule Veyre de Soras, en Mayenne encore assure ne pas être raciste parce que ses médecins sont “juifs et musulmans”. « Dans le Rassemblement national, nous avons des juifs, des musulmans, des Espagnols, moi-même je suis catalane »ajoute-t-elle.
Babette de Rozières, candidate dans les Yvelines est rattrapée par la justice pour des impayés lors des législatives de 2017.
Andréa Kotarac, dans l’Ain, se présente sur ses bulletins de vote comme président de la région Rhône-Alpes puis plaide pour une « coquille » malencontreuse.
Thierry Mosca, du Jura, s’est qualifié au second tour des législatives alors même que son placement sous curatelle le rend inéligible.
Sur le tract de Florence Joubert, candidate en Dordogne, on peut notamment lire que la coalition de gauche « défend aujourd’hui le pire : appel à la violence, à la haine de la police, des juifs ».
Roger Chudeau, candidat sortant du Loir-et-Cher, a déclaré que Najat Vallaud-Belkacem n’aurait pas dû être ministre en raison de sa binationalité.
Le procureur de Nanterre a requis six mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende contre deux des prévenus, le maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Steeve Briois qui invitait ses candidats durant la campagne et une fois élus à « défendre la priorité nationale » dans « l’attribution des logements sociaux » et l’ex-secrétaire nationale du Front national (devenu RN) chargée des élus Sophie Montel, qui a quitté la formation en 2017. Contre Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, adjointe au maire de Perpignan, il a demandé une amende du même montant. Aucun des trois prévenus n’était présent à l’audience. Le cas de l’eurodéputé Jean-François Jalkh, poursuivi dans ce même dossier pour provocation publique à la discrimination, a été disjoint et son procès renvoyé au 3 juin 2025 pour raisons médicales.
Candidat RN-LR à Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie), où il est arrivé en tête, le juge en disponibilité Charles Prats s’est présenté sur des tracts électoraux en robe de magistrat.
Françoise Billaud des Côtes-d’Armor a suscité un signalement de la Ligue des droits de l’Homme auprès du procureur de la République de Saint-Brieuc après des publications à caractère raciste, antisémite et complotiste.
Joseph Martin, dans le Morbihan, est auteur de tweets qualifiés d’antisémites Le RN a d’abord déclaré qu’il n’accordait plus son soutien à son candidat. Ce dernier a alors déclaré retirer sa candidature, avant de finalement la maintenir. Joseph Martin a ensuite été réhabilité par le RN, samedi 22 juin, en toute discrétion.
Florent de Kersauson, dans le Morbihan, devait être jugé, ce 12 juin 2024, pour des suspicions de délits financiers. L’audience a été renvoyée : il souffre de « problèmes de santé » mais s’est néanmoins présenté aux élections.
Jocelyn Dessigny, candidat à sa réélection, dans l’Aisne a posté sur son compte Facebook une photo de lui portant un tee-shirt du groupe de rock In memoriam, connu des néonazis pour avoir repris un chant de marche de la Jeunesse hitlérienne, La Colonne.
Alors que le RN se présente comme un parti combattant l’antisémitisme, il a de nouveau investi à Paris Agnès Pageard qui appelait, en février 2021 sur son compte X, selon Libération, à « relire Henry Coston » (1910-2001), un essayiste collaborationniste connu pour son antisémitisme et son antimaçonnisme.
Pour Sébastien Soulé, ancien policier de la BAC candidat à Toulon, le RN est le « seul parti qui a le courage de dire qu’il veut rétablir l’ordre ». Et il assure recevoir « beaucoup de soutien de la police ».
A suivre…