À l’approche des élections européennes, Agir pour l’Environnement rend public le premier « Top 100 des lobbies européens » rassemblant les principales « associations commerciales et professionnelles » et « compagnies et groupes » influençant les institutions européennes (Commission/Parlement etc). Ce « Top 100 des lobbies européens » met en évidence une débauche inouïe de moyens humains et financiers conduisant la Commission européenne et les députés européens à être exposés à un lobbying intense.
Le rapport porte sur les activités de lobbying recensées sur une période de onze mois. Les entités de lobbying n’étant pas obligées de publier leurs informations à la même date, les données couvrent une période allant de 2022 à 2023, sans jamais dépasser onze mois. D’après les données mise à jour récemment dans le registre de transparence, les 100 principaux lobbies européens ont dépensé entre 265 000 000 et 297 499 901 millions d’euros afin d’influencer le processus législatif européen. Cela équivaut à une dépense moyenne de 398 936,1 euros par député.
Le cas Krah, dans la poubelle des extrêmes droites européennes
Bienveillant avec les néonazis d’aujourd’hui, compréhensif avec les SS d’hier, le leader de l’AfD Maximilian Krah est soupçonné d’avoir perçu des financements russes et chinois grâce à ses assistants parlementaires. Dont un Français passé par les franges les plus radicales du Rassemblement national.
Cocorico dans la basse-cour européenne : à quelques jours des élections du 9 juin, un Français fait l’actualité judiciaire du continent. Son nom ? Guillaume Pradoura. Sa profession ? Assistant parlementaire de l’eurodéputé néerlandais Marcel de Graaff (Forum pour la démocratie, extrême-droite).