LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Dans plusieurs pays européens, les gouvernements ont fait voter des lois restrictives sur l’immigration illégale dans le but de réduire les arrivées de migrants. C’est le cas au Danemark ou au Royaume-Uni. Mais les entreprises de ces deux États ont besoin de cette main-d’œuvre étrangère dans des secteurs en tension. En France, des parlementaires de droite proposent de rétablir des quotas sur les arrivées d’immigrés.
Et si l’Europe assurait un accueil digne des personnes migrantes, dès leur entrée sur le territoire ? A nous de réclamer le respect des droits fondamentaux : alimentation, santé, logement, éducation et travail, et une plus grande solidarité entre les états membres !
Lettre ouverte de 230 organisations, dont la LDH, adressée à la présidente de la Commission européenne
Dans une lettre adressée à la Présidente de la Commission européenne, 230 organisations de la société civile en appellent à la Commission pour que la proposition de loi européenne sur “l’ingérence étrangère dissimulée” ne soit pas en contradiction avec le droit international et européen en matière de droits de l’Homme, et en particulier l’exercice des libertés civiques, la liberté d’association et la liberté d’expression.
La LDH l’a signée.
La Commission européenne va proposer un nouveau paquet de mesures “pour la défense de la démocratie”, comprenant des propositions bienvenues visant à renforcer la participation démocratique et à protéger l’espace civique. Cependant, certains éléments de ce paquet menacent de saper les politiques actuelles et futures menées en ce sens, et tout particulièrement un nouvel instrument juridique visant la société civile organisée, dont les associations.
« France terre d’asile », « Forum réfugiés » et une coalition d’organisations européennes lancent la campagne « Choisissons la solidarité » pour demander un changement politique réel !
Alors que les initiatives solidaires pour soutenir les personnes exilées se multiplient à travers l’Europe, les pays de l’UE doivent s’engager à les accueillir dignement.
Les personnes exilées sont confrontées à une hostilité politique croissante dans de nombreux pays européens. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de renvois sommaires à nos frontières et sont confronté·e·s à des conditions de vie indignes au sein de nos pays.
Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne en charge de la Migration. Crédit : France 24
Notre invité Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne en charge de la Migration s’exprime une semaine avant un Conseil européen consacré à l’Ukraine et aux questions migratoires.
La branche européenne de l’Association internationale lesbienne, gay, bisexuelle, trans et intersexe s’inquiète de la montée de la violence, physique et psychologique, contre les personnes LGBT+ dans 54 pays d’Europe et d’Asie centrale.
Dans sa dernière recommandation aux États-membres des Vingt-Sept, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile juge que le simple fait d’être une femme afghane doit permettre d’obtenir le statut de réfugié.
Les ministres européens de l’Intérieur sont réunis, ce jeudi 26 janvier, à Stockholm pour discuter des moyens d’augmenter les renvois de migrants en situation irrégulière vers leur pays d’origine, notamment en restreignant davantage la délivrance de visas aux ressortissants de pays «non coopératifs». «Nous voyons les arrivées irrégulières augmenter (…) Renvoyer ceux qui se voient refuser l’asile en Europe est une question très importante», a déclaré la ministre suédoise chargée de la Migration, Maria Malmer Stenergard, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, rapporte l’AFP.
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Alors que l’extrême droite est entrée dans différents parlements en Europe, notamment en France et en Allemagne, quelles stratégies les forces démocratiques mettent-elles en place pour contenir son influence ? Des experts issus de six pays européens – la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Autriche, la Finlande et la Suède –, livrent leurs analyses et les enseignements à tirer quant à l’évolution de nos pratiques parlementaires.
La Fondation Jean-Jaurès organise avec la Fondation Friedrich-Ebert à Paris un débat européen consacré à l’entrée de l’extrême droite dans les différents parlements européens notamment en France et en Allemagne. Quelle est la stratégie des forces démocratiques pour contenir l’influence de l’extrême droite en Europe ? Éléments de réponses avec des chercheurs et des représentants des parlements français et allemand.
L’accueil de l’Ocean Viking à Toulon en France a été un soulagement face au drame terrible et indigne que vivaient ses passager.e.s depuis plusieurs semaines, balloté.e.s sur les flots en attente d’une décision sur leur possibilité de débarquement.
Maintenant se pose la question des conditions de l’accueil
Un changement de modèle politique est indispensable : passer de politiques européennes fondées sur la fermeture et le repli vis-à-vis des migrant.e.s considéré.e.s comme indésirables pour prôner un autre système : ◦ permettre un accès inconditionnel au territoire européen pour les personnes bloquées à ses frontières extérieures afin d’examiner avec attention et impartialité leurs situations et assurer le respect effectif des droits de tou∙te∙s ◦ Permettre l’accueil des réfugié.e.s non pas sur la base de quotas imposés aux pays, mais sur la base des choix des personnes concernées (selon leurs attaches familiales, leurs compétences linguistiques ou leurs projets personnels), dans le cadre d’une politique de l’asile harmonisée, fondée sur la solidarité entre Etats et le respect inconditionnel des droits fondamentaux.
En Italie, les féministes et défenseurs du droit à l’avortement inquiets depuis la victoire de la cheffe de l’extrême droite Giorgia Meloni. Car son parti extrêmement conservateur, Fratelli d’Italia, ne cache pas son opposition à la liberté d’avorter. Un droit inscrit dans la loi, depuis 1978, mais qui pourrait se voir bientôt restreint, alors qu’avorter est déjà particulièrement compliqué dans la très catholique Italie. Le reportage de Blandine Hugonnet.
Pour financer le bouclier énergétique, la plupart des grands pays européens ont adopté une taxe sur les super profits. En France cette option fait toujours débat. La gauche et une partie du gouvernement y sont favorables mais le patronat s’y oppose. La mise en place de ce nouvel impôt est-il aujourd’hui une nécessité?
Ekrame Boubtane est maîtresse de conférence à l’Université Clermont Auvergne et chercheuse associée à la Paris School of Economics. Elle est spécialisée sur les effets économiques de l’immigration et a travaillé sur les questions de l’accueil des migrants en Europe. Damien Carême, député européen EELV, est engagé de longue date pour l’accueil des personnes migrantes. Ils sont les invités du Grand angle de TV5MONDE.
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Ce mardi 7 juin et mercredi 8 juin, les eurodéputés débattent et votent une série de mesures pour la transition écologique. Neil Makaroff, responsable Europe au Réseau Action Climat (RAC), décrypte les enjeux de ce scrutin important.
Fin des voitures à essence en 2035, réforme du marché carbone… Ces mesures pourraient être votées par les eurodéputés, selon Neil Makaroff, du RAC. Mais l’«offensive» intense des lobbys industriels pourrait renverser la donne.
Des migrants arrivent à Douvres après avoir traversé la Manche, le 14 avril 2022. Crédit : Reuters
Quelques jours après la signature d’un accord entre le Royaume-Uni et le Rwanda sur l’envoi des demandeurs d’asile à Kigali, le Danemark a lui aussi repris ses discussions avec le gouvernement de Paul Kagamé, dans l’espoir de conclure le même genre de partenariat. Quelles conséquences cet accord peut-il avoir sur les États membres de l’Union européenne ? Entretien avec Camille Le Coz, chercheure au Migration Policy Institute Europe, à Bruxelles.
Avant le début de l’invasion, les étudiants africains représentaient un tiers des étudiants étrangers en Ukraine. Eux-aussi ont été forcés de fuir mais ne bénéficient pas de la politique d’accueil exceptionnelle mise en place par l’Europe. Rostan, 20 ans, a quitté son Cameroun natal pour suivre des études à Marioupol. Arrivé en France un peu par hasard, il est englué dans les démarches administratives afin de poursuivre son cursus dans l’Hexagone.