Un ancien inspecteur de police chinois a livré à CNN des détails précis sur les rafles et les méthodes d’interrogatoire utilisées durant ses missions au Xinjiang, documentant encore plus la répression de masse.
«Quand tu veux faire avouer quelqu’un, tu utilises une matraque électrique. On attachait deux fils électriques sur la pointe et on entourait leurs parties génitales alors qu’ils étaient immobilisés. Le résultat était meilleur.» Alors que, samedi, près de 2 000 personnes manifestaient à Paris pour «la reconnaissance du génocide des Ouïghours» et qu’Amnesty International organise jeudi un sit-in devant l’ambassade de Chine pour dénoncer «les graves violations de droits humains au Xinjiang», CNN publie le témoignage d’un ancien policier chinois, témoin et acteur d’actes de torture, un des aspects les plus sombres des opérations menées par Pékin au nom de «la lutte antiterroriste» dans cette région.