Pour préserver les libertés publiques : il faut lever l’Etat d’urgence ! février 2016

Réunion publique/ Vendredi 5 février 2016 à 19h,  Salle Saint Hippolyte

Sortie de l’état d’urgence

27 avenue de Choisy 75013 Paris
(M° Porte de Choisy)

La réunion sera animée par un intervenant du Syndicat de la Magistrature et par Anthony Caillé, secrétaire général du Syndicat CGT Police.

 » En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois.

Nous exprimons notre inquiétude face à l’ampleur des atteintes aux libertés individuelles et collectives constatées depuis sa mise en place : au 7 janvier 2016 on dénombrait 3 021 perquisitions administratives, 366 interpellations, (dont 316 gardes à vues), 542 procédures judiciaires, 382 assignations à résidence… seulement 25 infractions « en lien avec le terrorisme » ont été constatées, 4 ont amené une saisie du parquet antiterroriste pour…1 mise en examen!
Les lois existantes donnaient les moyens d’actions contre le terrorisme. L’état d’urgence a donc d’autres buts que la lutte contre le terrorisme. L’assignation à résidence de militants écologistes pendant la COP 21 montre que nous assistons à une véritable instrumentalisation de l’état d’urgence.

Ces mesures d’exception, devenues la norme, doivent cesser. »