Jeudi 10 octobre à 19h30: réunion mensuelle

LA CRISE DE L’ACCES À L’HEBERGEMENT ET AU LOGEMENT

  • Nous aurons comme invité Nicolas CLEMENT, auteur, entre autres, de « La précarité
    pour tout bagage. Un autre regard sur les Roms » (Editions de l’Atelier, 2022) et de
    « Une soirée et une nuit (presque) ordinaires avec les sans-abris » (Éditions du Cerf,
    2015). Il a également dirigé l’UNIOPSS, a présidé le collectif Les Morts de la Rue de 2015
    à 2018, et préside l’association Un Ballon pour l’Insertion depuis 2014.
  • Présentation du GT (Groupe de travail) Logement de la LDH et de l’Avis de la
    CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme) « Rendre
    effectif le droit au logement pour tous » du 28 mars 2024, à l’élaboration duquel la
    LDH a participé.
  • Questions diverses

Maison de la vie associative et citoyenne du 13ème 11, rue Caillaux 75013 Paris (M° Maison Blanche)

L’hébergement : état des lieux, évolutions – 15 mars 2018

La prochaine réunion de section se tiendra le

Jeudi 15 mars 2018 à 19 heures 30 précises

À la Maison de la Vie Associative et Citoyenne [MVAC, nouveau nom de l’ex MDA]
11 rue Caillaux, 75013 PARIS

La section Paris 5/13 de la LDH accueillera Violaine Pinel, de la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS ex-FNARS), qui nous parlera sur le thème de :

L’hébergement : état des lieux, évolutions.

Ciné-débat: « Les règles du jeu »: mardi 29 septembre 2015

«Lolita n’aime pas sourire. Kevin ne sait pas se vendre. Hamid n’aime pas les chefs. Ils ont vingt ans, ils sont sans diplôme, ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coaches d’un cabinet de placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’hui pour décrocher un emploi… »

« Pour nous, dit P. Chagnard, le véritable sujet du film, c’est la question du langage. C’est l’abîme entre les mots codés de l’entreprise…, et la parole des jeunes, ou leur absence de parole, qui nous renvoie à un tout autre monde culturel. »

Le débat qui suivra sera animé par les réalisateurs,

Claudine Bories et Patrice Chagnard

Cinéma La Clef 21 rue de la Clef 75005 Paris

(M° Censier-Daubenton)

Tarif du cinéma

Ciné-débat : Santé au travail – 27 mai 2013

Lundi 27 mai 2013, à 20h30,

Espace Saint-Michel, 5 place Saint-Michel, Paris 5e (M°-RER : Saint Michel) Tarif du cinéma

Projection du film (59 mn) de Manuela Frésil , en sa présence. Le débat qui suivra sera animé parla réalisatrice et par un médecin du travail (sous réserve)


tract à télécharger

Résumé :

« « Entrée du personnel » est né, comme souvent chez moi, d’un autre film, « Si loin des bêtes ». Mon enquête m’avait amenée à écouter de nombreux récits d’ouvriers travaillant dans les abattoirs. J’ai été stupéfaite de les entendre exprimer leurs souffrances physiques : elles les frappaient aux endroits précis, les épaules, les muscles, qu’ils découpaient chez les animaux.

S’agissait-il d’une vengeance divine ? Eux attribuaient leurs maux aux cadences de plus en plus infernales dans l’usine, tout en reconnaissant faire des cauchemars. J’ai souhaité rendre cette ambivalence sans chercher à donner de réponse. Je voulais restituer leur parole. » ((Interview de M. Frésil au Nouvel Obs, 1er mai 2013)

Entrée du personnel raconte le destin commun des ouvriers de la viande dans les grands abattoirs industriels. Manuela Frésil s’y est introduite aux côtés d’ouvriers à la chaîne, qui tranchent, dépiautent, ficellent… Réalisé à partir de récits de vies de salariés et de scènes tournées dans une dizaine d’usines, Entrée du personnel raconte l’emballement des cadences et la répétition infernale, l’affolement des gestes quotidiens, et ouvre sur des problématiques plus larges.

Pour résister à la pression des prix exercée par les distributeurs, l’entreprise achète de nouvelles machines pour aller plus vite, qu’il faut ensuite rentabiliser ; ainsi se met en place un cercle vicieux dont le salarié est la variable d’ajustement. Alors, produire toujours plus, pourquoi ? Quel sens a l’industrialisation de la filière viande, quelle violence exerce-t-elle sur les ouvriers ? Quelle est leur possibilité de résistance quand il n’y a pas d’autre offre de travail ? 

« Au début, on pense qu’on ne va pas rester.
Mais on change seulement de poste, de service.
On veut une vie normale.
Une maison a été achetée, des enfants sont nés.
On s’obstine, on s’arc-boute.
On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps.
On tient quand même, jusqu’au jour où l’on ne tient plus.
Alors l’usine vous licencie… »

Ce qui fait la force de ce film est d’avoir su trouver la bonne articulation entre deux récits, celui du son qui dit une parole intime et celui de l’image qui raconte le fonctionnement froid de l’usine ; les deux restituant frontalement la violence inouïe des conditions de labeur.