« Vidéosurveillance et reconnaissance faciale », conférence débat, 28 janvier , Paris

Au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, les pouvoirs publics déploient inexorablement des systèmes de vidéosurveillance dans notre espace public. Alors que leur efficacité peut être sérieusement mise en question, aucune étude d’impact sérieuse n’a été commandée par les pouvoirs publics. La vidéosurveillance ne prévient pas le crime : tout juste produit-elle des déplacements de la délinquance et sert-elle, parfois, à identifier les auteurs des faits après coup.

Malgré les échecs de ces systèmes, il est de plus en plus souvent question d’y adjoindre des systèmes de vidéo-verbalisation ou encore de reconnaissance faciale permettant d’identifier « à la volée » des suspects, d’analyse d’émotions qui permettraient de détecter des suspects en puissance…. De nombreux responsables politiques semblent, dans une obsession du tout sécuritaire, s’inspirer fortement des pratiques de surveillance chinoises  et sans même questionner les usages de ces systèmes qui présentent de véritables dangers pour les libertés.

Pour discuter de ces enjeux et dangers, à l’occasion de la la Journée internationale de la protection des données personnelles, l’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN)* a le plaisir de vous inviter à une conférence intitulée

« Vidéosurveillance et reconnaissance faciale »
Qui se déroulera le lundi 28 janvier 2019, de 19h à 21h
Au sein de la salle Dreyfus – dans les locaux de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet, 75018 Paris)

Où interviendront :

–       Laurent Muchielli, sociologue et auteur du livre « Vous êtes filmés – enquête sur le bluff de la vidéosurveillance« 

–       et Asma Mhalla, consultante et maitre de conférence à Science Po Paris.

En espérant vous voir nombreuses et nombreux à cette occasion.

Organisations membres de l’OLN : Amnesty International FranceLe CECILCreis-Terminal, Globenet, La Ligue des droits de l’Homme (LDH), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature (SM).