Agenda

Mardi 29 novembre 20h 

Montrevel-en-Bresse, salle des Fêtes.

 Dans le cadre de Festisol, conférence-débat de Jacques Fontaine : 

« l’insécurité alimentaire, le marché, la guerre » 

Proposé par CCFD-Terre Solidaire et Attac.

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Jeudi 1 décembre 18h30 

Grande salle de la MCC à Bourg.

Conférence gesticulée 

La rhétorique de la Haine

proposée par La CGT

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Mercredi 30 novembre 20h (séance unique)

Bourg-en-Bresse Ciné La Grenette.

En partenariat avec le Cinémateur, projection du film

Un triomphe avec Kad Merad de Emmanuel Courcol suivie d’un débat sur la vie en détention

avec un collectif constitué du Secours Catholique, relais Enfants-Parents, les Visiteurs de prison

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Jeudi 1 décembre 18h30 

Bourg-en-Bresse MCC 

Conférence gesticulée

La rhétorique de la haine. 

Proposé par la CGT dans le cadre de Festisol

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Vendredi 2 décembre 17h30 

Bourg-en-Bresse, Place de l’Hôtel de Ville.

Manifestation silencieuse (1/2h de silence) en soutien au peuple palestinien. 

Proposé par l’AFPS 01

: Depuis le début de l’année, 

750 arrestations d’enfants parmi plus de 6000 Palestiniens et Palestiniennes arrêté·e·s

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Samedi 3 décembre 14h-20h 

Bourg-en-Bresse Esplanade de la Comédie.

Amnesty International Bourg-en-Bresse (bourgenbresse@amnestyfrance.fr)

 tiendra un stand « 10 jours pour signer » sur 10 personnes dont les droits ont été violés

 https://www.amnesty.fr/actualites/10-jours-pour-signer-2022-les-10-personnes-a-defendre

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Mercredi 7 décembre 20h 

Bourg-en-Bresse, Cinémateur.

 Reprise en main de Gilles Perret. 

En présence de Gilles Perret. Film-fiction : une reprise d’entreprise dans la vallée de l’Arve La bande-Annonce

. En partenariat avec la CGT

 https://www.cinemateur01.com/Reprise-en-main-1794

Le film est programmé du 7 au 20 décembre

Samedi 17 décembre 16h30 

Bourg-en-Bresse, salle Olympe de Gouges 1 rue Pierre Sémard.(au-dessus du restau La Canaille),

Conférence –Débat de Omar SLAOUTI,

 auteur de plusieurs ouvrages dont « Défaire le racisme, affronter le fascisme » avec Ugo Palheta en 2022

Racismes de France en 2020. dans le cadre de la journée internationale des Migrants

Cette conférence sera précédée d’un rassemblement manifestation à 14h30

«  Solidarité, Liberté, Egalité, Papiers »

La LDH apporte son soutien au Contrôleur général des lieux de privation de liberté

Communiqué LDH   du  1.08.2022

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) apporte son soutien plein et entier au Contrôleur général des lieux de privation de liberté à la suite des attaques inédites et inadmissibles dont l’autorité administrative indépendante fait l’objet.

La loi du 20 janvier 2017 a institué cette autorité afin, notamment, de s’assurer du respect des droits fondamentaux des détenus. Dans le cadre de sa mission et conformément aux obligations légales qui lui incombent, le Contrôleur général a émis un avis auprès du ministre de la Justice sur les dérives de la politique pénale en matière d’aménagement de peine et de conditions de détention en Polynésie française, notamment au regard de la surpopulation carcérale.

 La LDH rappelle que le principe de la séparation des pouvoirs a été aménagé pour permettre à certaines autorités administratives indépendantes de contrôler l’action judiciaire lorsque celle-ci porte atteinte aux droits fondamentaux. La LDH s’étonne également de la transmission de ce rapport légal à un syndicat de magistrat, transmission dont la légalité et la détention interrogent. 

La LDH rappelle, enfin, que la protection des libertés individuelles, dont font parties les conditions de détention et de réinsertion, ne sont pas des actes de militantisme mais incombent constitutionnellement aux magistrats de l’ordre judiciaire. Les équilibres judiciaires et administratifs fonctionnent grâce à l’instauration de contrepouvoirs institués par le législateur. Il est primordial que cet équilibre soit préservé et non bafoué par les institutions qui en dépendent afin de préserver le bon fonctionnement démocratique.

Paris, le 31 août 2022

« La peine de mort est la forme la plus exécrable d’assassinat, parce qu’elle est investie de l’approbation de la société », George Bernard Shaw

“Le 27 avril, il sera trop tard”

Tribune collective signée par Malik Salemkour
Lire la tribune sur Télérama
Télérama publie l’appel de plus de cinq cents Français pour sauver cette mère de famille
hispano-américaine du Texas, jugée coupable d’infanticide en 2008, alors qu’une
contre-enquête journalistique conclut à une erreur judiciaire. Elle doit être exécutée par
injection létale mercredi prochain.
Il faut empêcher l’exécution de Melissa Lucio. Télérama publie l’appel lancé par plus de cinq cents personnes en faveur de cette mère de famille hispano-américaine. Dans une semaine, le 27 avril 2022, elle sera exécutée par injection létale au Texas dans la « chambre d’exécution » de la prison de Huntsville. Accusée d’avoir tué sa fillette de 2 ans, elle clame son innocence. Son histoire, la journaliste et réalisatrice franco-américaine Sabrina Van Tassel l’a racontée dans le saisissant documentaire L’État du Texas contre Melissa, disponible sur MyCanal. Elle y effectue une véritable contre-enquête, déconstruisant le dossier judiciaire et pointant l’erreur judiciaire.
Aujourd’hui, la mobilisation est mondiale. Mais le compteur continue à tourner. Jeudi 14 avril, un rassemblement citoyen a réuni associations abolitionnistes et militants pour les droits humains, membres de la société civile et élus (députés français et européens, adjoints au maire, conseillers…) devant l’hôtel de ville de Paris pour appeler les autorités texanes à réexaminer l’affaire. Ils ont écrit cette tribune qui compte aujourd’hui plus de cinq cents signataires contre la mort programmée de Melissa Lucio, et contre la peine de mort.
Le 27 avril, il sera trop tard.
Trop tard pour sauver un être humain, un de plus, du couloir de la mort. Sans action de notre part, de nouveau, le châtiment suprême sévira.
Sur le banc des sacrifiés, Melissa Elizabeth Lucio. Cette mère de quatorze enfants, âgée de 53 ans, est déclarée coupable en 2008 de l’homicide de sa fillette âgée de 2 ans. Sa vie, marquée d’embûches, ne peut laisser indifférent : femme, américano-mexicaine, hispanique, pauvre, marginalisée, au parcours social chaotique, à l’histoire professionnelle tumultueuse. Elle cumule l’ensemble des caractéristiques menant à l’incarcération de masse et à la peine de mort.
« Je suppose que je l’ai fait. »
Ces mots prononcés après sept heures d’interrogatoire sont depuis quinze ans considérés par la police texane comme seuls et uniques aveux. Aveux extorqués à 3 heures du matin, exténuée, le tout dans une pièce fermée, sans eau ni toilette ou nourriture, enceinte de ses jumeaux, quelques heures seulement après le décès de Mariah, sa fille. Les conditions de son procès, la condamnation du procureur général pour faits de corruption, les manœuvres de son avocat commis d’office (y compris dans la manipulation de preuves et le refus de témoignages à décharge), les divergences entre les médecins légistes, l’expertise d’un psychologue sur ses conditions d’interrogatoire, sont les éléments tangibles qui, au-delà du simple doute raisonnable, justifient une révision judiciaire. Mis en lumière par Sabrina Van Tassel dans un film contre-enquête saisissant d’une heure et demie, les manques et insuffisances de l’instruction sont patents. Melissa Lucio est, selon toute vraisemblance, victime d’une erreur judiciaire.
Melissa Lucio est, selon toute vraisemblance, victime d’une erreur judiciaire.
Le 27 avril, il sera trop tard.
« Toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » nous rappelle l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. S’opposer à la sanction capitale, indépendamment de toute considération de culpabilité et au-delà de tout argument factuel et rationnel – qui sont tous en faveur de l’abolition (injustice sociale et inégalité devant la loi, racisme généralisé, discrimination ethnique et religieuse, répression politique, erreurs judiciaires quasi systémiques, torture physique et morale, procès inéquitables, effets totalement non dissuasifs sur le taux de criminalité, etc.) –, est une évidence pour nos sociétés démocratiques.
Monsieur le Président, vous l’avez rappelé le 9 octobre dernier devant Robert Badinter. Chaque fois qu’une condamnation à mort est prononcée, « ce sont bien les valeurs des Lumières qui sont bafouées. […] La France va relancer le combat pour l’abolition universelle. […] Combat universel que nous mènerons en européen, encore et toujours ».
Le rôle et la place de la France, le prestige dont elle jouit par ses engagements internationaux et son histoire, conjugués aux principes européens, toujours au service du droit, des femmes et des hommes, nous obligent, vous obligent. Votre autorité morale tirée de l’histoire des droits de l’Homme doit convaincre. Nos valeurs universelles doivent perforer les dernières démocraties récalcitrantes et au-delà.
Le 27 avril, il sera trop tard.
Depuis toutes ces années, chaque jour, la famille Lucio se bat pour rétablir la vérité et obtenir cette justice, en vain. Pourtant, l’affaire marque, d’ores et déjà, l’histoire de son empreinte. Pour la première fois, plus de quatre-vingts membres du Congrès et une vingtaine de sénateurs, républicains et démocrates, se rassemblent pour plaider la révision du procès. Une pétition réunit désormais près de trois cent mille Américains en ce sens. Partout dans le monde, l’affaire émeut autant qu’elle révolte. Dans la nuit du 8 au 9 avril, les ambassadeurs européens aux USA eux-mêmes – français, slovaque, danois, italien, allemand, espagnol – montrent la voie. Six jours plus tard, ce sont les autorités françaises qui appelaient à surseoir à l’exécution.
Pour l’ensemble de ces raisons, nous, militants et élus, activistes et artistes, citoyens engagés et journalistes, avons décidé d’apporter notre soutien à Melissa, et demandons solennellement aux dirigeants français et européens de continuer d’user de leur position pour la sauver. Soyez à la hauteur de vos prédécesseurs, pour l’Histoire, pour les droits humains, pour Melissa Lucio.
Luttons. Car le 27 avril, il sera trop tard.

Signataires : 
Lu Ahn Artis, étudiante ; Amnesty International France ; Ariane Ascaride, comédienne ; Marie Bardiaux-Vaïente, militante abolitionniste ; Julien Bayou, secrétaire national d’EELV ; Emmanuelle Béart, comédienne ; Marie Bellosta, éditrice ; Yamina Benguigui, réalisatrice ; Andréa Bescond, réalisatrice ; Simon Blin, chargé d’affaires publiques ; Isabelle Carré, comédienne ; Leïla Chaibi, députée européenne ; Raphaël Chenuil-Hazan, directeur général d’ECPM (Ensemble contre la peine de mort) ; Rokhaya Diallo, réalisatrice ; Lamia El Aaraje, conseillère de Paris ; Pascal Elbé, acteur ; Olivier Faure, premier secrétaire du PS ; Luc Ferry, philosophe, ex-ministre de l’Éducation nationale ; Bernadette Forhan, présidente d’ACAT-France ; Sabrina Ganeswaran, élue municipale ; Geneviève Garrigos, conseillère de Paris, ancienne présidente d’Amnesty International France ; Jean-Pierre Gillet, conseiller de Paris ; Jérôme Gleize, conseiller de Paris ; Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice ; Marc Gricourt, maire de Blois ; Sylvie Guillaume, députée européenne ; Jacky Hortaut, co-animateur du collectif Libérons Mumia ; Alexandra Lamy, comédienne ; Colin Mercier, lycéen ; Pierre Larrouturou, député européen ; Nadia Meziane, militante Lignes de crêtes ; Tania de Montaigne, écrivaine ; Aminata Niakate, conseillère de Paris et présidente d’ECPM (Ensemble contre la peine de mort) ; Nicolas Perron, directeur des programmes d’ECPM (Ensemble contre la peine de mort) ; Nicolas Poincaré, journaliste ; Philippe Poutou, ouvrier, conseiller municipal Bordeaux, NPA ; Audrey Pulvar, adjointe à la Mairie de Paris ; Jean Reno, acteur ; Muriel Robin, comédienne ; Fabien Roussel, député, PCF ; Malik Salemkour, président LDH (Ligue des droits de l’Homme France) ; Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux ; Pierre Thomas, ex-coordinateur régional Occitanie pour la Primaire populaire ; Assa Traoré, La Vérité pour Adama ; Boris Vallaud, député ; Sabrina Van Tassel, journaliste et réalisatrice ; Laure Weil, professeure de lycée ; Roschdy Zem, comédien…
► Liste complète des signataires sur le site d’ECPM-Ensemble contre la peine de mort, ici.

« Le maintien en détention des prisonniers basques et le mépris de leur état de santé sont ressentis comme des signes d’une logique de vengeance » 

Lire la tribune sur Le Monde
Tribune à l’initiative de la LDH et de Bake Bidea
et signée par plusieurs personnalités
 
EXTRAITS:  (integralité du communiqué en pièce jointe)
 
Un collectif de responsables d’ONG, de syndicalistes, d’universitaires et d’artistes, parmi lesquels Malik Salemkour, Marie Desplechin, Cécile Duflot et Hervé Di Rosa, dénonce, dans une tribune au « Monde », « l’acharnement d’Etat » contre les prisonniers basques, notamment Ion Parot et Jakes Esnal, détenus depuis trente-deux ans.
…/…
Les situations de Jon Parot et Jakes Esnal, tous deux âgés de plus de 70 ans et détenus depuis plus de 30 ans, sont exemplaires d’un acharnement d’Etat qui prend le risque de les voir mourir en prison et d’un embrasement de réactions impatientes dans le Pays basque à l’exemple de ce qui se passe en Corse.
…/…

suivent une trentaine de signatures dont Edgar Morin, Malik Salemkour etc

Integralité du communiqué en PJ

LDH et FIDH déposent: PLAINTE…

Communiqué LDH FIDH
EXTRAITS :
 
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et Salah Hammouri ont déposé le 5 avril 2022 une plainte conjointe en France contre l’entreprise israélienne NSO Group Technologies pour avoir illégalement infiltré le téléphone du défenseur des droits humains franco-palestinien Salah Hammouri. Cette violation a commencé sur le territoire palestinien occupé et qui s’est poursuivie sur le sol français, ce qui constitue une violation du droit au respect de la vie privée en vertu du droit français.
…/…
L’enquête a révélé que les téléphones de Salah Hammouri et d’autres défenseur-e-s des droits humains palestinien-ne-s avaient été piraté-e-s par le logiciel espion Pegasus, commercialisé par NSO Group, une entreprise technologique israélienne.
…/…
« Nous exhortons aujourd’hui la procureure de la République de Paris à ouvrir une enquête préliminaire sur les violations dénoncées dans notre plainte » ont déclaré les avocat-e-s Emmanuel Daoud, Clémence Bectarte, et Patrick Baudouin, qui ont déposé la plainte aujourd’hui au nom de la FIDH, de la LDH, et de Salah Hammouri.
…/…
Il est impératif que des sanctions et mesures appropriées soient prises lorsque des entreprises violent les droits humains. Comme la FIDH l’a plaidé à maintes reprises, toute réglementation à cette fin au niveau européen doit s’attaquer à toutes les entreprises, y compris celles opérant dans le secteur des technologies.