Jeudi 20 avril 2023 : Patrick Baudouin, Président de LDH France à Bourg-en-Bresse

Patrick BAUDOUIN, Président de LDH France à Bourg-en-Bresse, le jeudi 20 avril, à partir de 11h00.

Sur l’initiative de LDH Pays de l’Ain, la commune de BOURG en BRESSE va procéder, le 20 Avril à 11H au changement de la plaque de rue « Victor BASCH » pour une nouvelle plaque identifiée « Rue Victor et Hélène BASCH ».

Notre demande avait pour but de rétablir justice pour un couple de militants. Lui étant cofondateur de la Ligue des Droits de l’Homme dont il assuré la présidence dans la période la plus sombre de notre histoire. Hélène et Victor militaient ensemble contre le fascisme. La milice Pétainiste les a assassinés ensemble en janvier 1944 à Neyron (Ain). Nous nous devions de rappeler le nom de Hélène, égale de son mari, jusqu’au sacrifice de leur vie. Pour les mêmes raisons, la cérémonie de cette plaque sera précédée de l’inauguration d’une autre plaque de rue, celle de  « Paul et Louise PIODA » Louise rescapée des horreurs fut conseillère municipale à la sortie de la guerre. (Les deux rues sont à 100m L’une de l’autre). Patrick BAUDOUIN, invité par le maire, nous fait l’honneur d’être présent à cette manifestation où il prendra la parole.

Coïncidence de l’actualité, Patrick BAUDOUIN, et la Ligue toute entière, sont actuellement la cible du ministre de l’Intérieur :  La LDH lui ayant démenti, par preuve enregistrée, ses allégations mensongères, à Sainte Soline notamment. Sans doute aussi pour avoir dénoncé son inacceptable répression armée contre le droit de manifester et tant d’autres atteintes aux libertés et aux droits qui font d’ailleurs l’objet de condamnations par les instances européennes et internationales. Le visage d’une France qui renoue avec ses démons, ceux que combattaient nos héros du jour. Cette cérémonie revêt donc un intérêt particulier à l’instant même où la démocratie est en péril.

Nous sommes reconnaissants à la ville de Bourg-en-Bresse d’avoir organisé cette cérémonie en hommage aux héros, à Hélène l’épouse, à Louise la sœur, engagées auprès de leur mari et frère. Une reconnaissance à la « femme », en sa capacité d’engagement à l’égal de l’homme.

  • À  11H00 rue Paul Pioda,
  • À  11H15 rue Victor Basch

8 mars, Journée du droit des femmes

Nous trouverons en pièce jointe la déclaration de Olympe de Gouges  » Les Droits de la femme et de la citoyenne » écrite en 1791- deux ans avant sa condamnation à mort. 1793
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Un 8 mars de combat pour les droits des femmes

 Communiqué LDH du 6 mars

En 1977, les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire et de la détermination des combats engagés de longue date par des millions de femmes. Ces mobilisations rappellent aussi que, un peu partout dans le monde, les droits des femmes continuent à se heurter à la persistance d’un patriarcat qui n’entend pas renoncer à ses privilèges et à de multiples inégalités. Ainsi, depuis près d’un an, les femmes iraniennes se battent contre un régime théocratique qui entend les réduire au silence et qui, pour ce faire, ne recule devant aucune violence, aucun moyen coercitif. En Afghanistan, les fillettes et les jeunes femmes se voient aujourd’hui exclues de tout droit à l’éducation, gage même de leur émancipation, et le régime des talibans entend les réduire à une totale invisibilité. La guerre qui ravage l’Ukraine a montré, une fois de plus, que le viol pouvait être utilisé comme arme de guerre par une soldatesque convaincue de son impunité…

 La LDH apporte tout son soutien aux femmes qui, partout dans le monde, se battent contre des fléaux qui, depuis des siècles, les exposent aux violences de toutes sortes, aux maternités non désirées, aux mariages forcés, à la grande pauvreté, à des lois et à des mentalités qui font d’elles d’éternelles mineures.

 Si, en France, la situation des femmes peut, à bien des égards, sembler meilleure, il reste des domaines où beaucoup de progrès restent à accomplir. Faute de volonté politique claire et déterminée – notamment en matière de prévention – et faute de moyens conséquents, les violences sexuelles et sexistes continuent de faire de nombreuses victimes. Il doit aussi être rappelé qu’aucune des avancées obtenues ne saurait être considérée comme définitivement acquise, a fortiori si l’effectivité d’un droit ne peut être garanti. Ainsi en est-il, par exemple, du droit à l’IVG, fragilisé par des conditions d’accès souvent difficiles. Ainsi en est-il aussi de l’égalité professionnelle, souvent promise mais jamais réalisée. 

Les différences de revenus entre les hommes et les femmes impactent lourdement le niveau de vie de nombreuses femmes, trop souvent plongées dans la précarité, et, au moment où se discute la réforme des retraites, l’actuel gouvernement ferait mieux de proposer des mesures immédiates pour remédier aux écarts actuels plutôt que des mesures qui ne feront qu’aggraver la situation des futures  retraitées.

A l’occasion de ce 8 mars 2023, la LDH tient à réaffirmer son engagement féministe. Elle appelle l’ensemble de la société à participer massivement aux multiples initiatives qui sont organisées lors de cette journée et qui visent à garantir à toutes les femmes le droit à la vie, à la liberté, à l’égalité et à la dignité.  

 Paris, le 6 mars 2023

 Télécharger le communiqué LDH – “Un 8 mars de combat pour les droits des femmes” en pdf.

journée internationale contre les violences faites aux femmes

Petit rappel

A l occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes

 CE  SOIR, 25 novembre 20h00

amphitorium (carré Amiot Bourg en Bresse)
           Projection du film de Jilani Gorrab

« Nourrir l’espoir, ne pas subir »
Avec les femmes d Emmaüs 

Il sera question de ce qui a poussé des femmes à l’exil, les injustices qu’elles subissent actuellement et de leurs espoirs…

Il sera question aussi d’espoir retrouvé par le partage, la parole, l’écoute, le courage, la lutte …..et du droit à la liberté de circulation !

 Communiqué de Bernadette Perrault  EMMAUS

Journée internationale pour le droit à l’avortement. Mercredi 28 septembre 17h30 Bourg-en-Bresse Préfecture.

https://fsu.fr/toutes-et-tous-dans-la-rue-le-28-septembre-2022-journee-internationale-pour-le-droit-a-lavortement/#post/0


Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États.

Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays. En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement

entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.

En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’interruption volontaire de grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales »

mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !

 

Mercredi 28 septembre 17h30 Bourg-en-Bresse Préfecture. 

Rassemblement pour la défense du droit à l’avortement

 

Initiative locale du PCF section de Bourg rejoint par d’autres organisations dont Attac, CGT/Femmes Mixité, FSU, NPA…

 

Le droit de disposer de son corps

 » N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question »  Simone de Beauvoir

Avortement aux USA, nous ne voulons pas perdre des droits, nous voulons en gagner !

Suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis sur l’avortement :

le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » dénonce une atteinte historique aux droits des femmes !

la Ligue des Droits de l’Homme de l’AIN appelle ses adhérents et sympathisants à se joindre aux femmes et aux hommes qui dénoncent solidairement cette ignonimie    Jeudi  30  Juin  à 18 heures devant la Préfecture de l’Ain à Bourg en Bresse.

 

Manifestation à l’initiative du NPA et d’ATTAC  voir les communiqués ci après

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  Communiqué commun dont la LDH est signataire

 

Cette décision était certes attendue, elle n’en est pas moins terrible : la Cour suprême vient de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade qui reconnaissait depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement sur tout le territoire des Etats-Unis. Le droit des femmes à disposer de leurs corps est encore et toujours menacé !

Cette décision va permettre à de nombreux Etats d’interdire l’avortement sur leur territoire. Treize d’entre eux sont en mesure de le faire dès à présent avec effet immédiat tandis que d’autres pourraient légiférer en vue de restrictions. La moitié des Etats disent vouloir interdire l’IVG.

Cette considérable attaque contre les droits des femmes a été prise par une juridiction composée d’une majorité conservatrice et masculine. Elle aura, c’est évident, des répercussions néfastes au niveau international. A l’heure où  grâce à la mobilisation des féministes des pays tels que l’Irlande, l’Argentine, la Colombie, obtiennent le droit à l’avortement, le risque est grand de voir cette impulsion s’inverser. Nous assistons déjà à de nombreuses restrictions contre les droits des femmes en Pologne, Hongrie, Slovaquie. Les femmes ukrainiennes, réfugiées en Pologne, se voient interdire le droit à l’avortement alors que celui-ci est légal dans leur pays !

En France, la montée de l’extrême droite et la présence de 89 député-e-s Rassemblement national à l’Assemblée nationale sont aussi une menace pour nos droits ! Les opposant-e-s à l’avortement n’ont jamais lâché prise en France !

Nous soutenons la demande de constitutionnalisation de l’avortement.

Nous dénonçons cette décision patriarcale inacceptable et appelons à une mobilisation nationale le samedi 2 juillet ! Plus que jamais, restons vigilantes pour que nos acquis ne soient pas détruits !

Le « Collectif avortement en Europe, les femmes décident » est composé d’associations féministes, de syndicats et de partis politiques.

Les éléments actifs en sont : Association nationale des CIVG, Association nationale des sages-femmes orthogénistes, Collectif national pour les droits des femmes, Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, Femmes solidaires, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes, Osez le féminisme, Planning familial, Fédération syndicale unitaire, Union syndicale Solidaires, Nouveau parti anticapitaliste.NPA

Paris, le 27 juin 2022

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2°  Communiqué du NPA et d’ATTAC

Le monde entier sous le choc

Les États-Unis ont supprimé le droit constitutionnel à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). Laissant ainsi toute liberté à chaque État d’établir sa propre politique en matière d’ avortement. Dans les heures qui ont suivi cette ignominie, certains d’entre eux l’ont déjà purement et simplement interdit. Dans le Minnesota, l’IVG sera également interdite en cas de viol. Une occasion supplémentaire, s’il en fallait une, de se rappeler que les droits des femmes sont infiniment fragiles. Chacune de leurs et nos victoires peut être remise en question, en particulier en cas de crise, dans une société patriarcale qui fait des corps des femmes des objets à contrôler. La seule garantie est la lutte permanente. Depuis l’annonce, des milliers de femmes ont manifesté aux États Unis, ailleurs des rassemblements de solidarité ont eu lieu. Ce qui se passe aux États-Unis ressemble dramatiquement à ce qui se passe
ailleurs et notre réponse doit toujours être celle de la solidarité féministe internationale. Nous appelons à un rassemblement Jeudi 30 Juin  à 18 heures devant la Préfecture de l’Ain à Bourg en Bresse.

Une occasion supplémentaire, s’il en fallait une, de se rappeler que les droits des femmes sont infiniment fragiles. Chacune de leurs et nos victoires peut être remise en question, en particulier en cas de crise, dans une société patriarcale qui fait des corps des femmes des objets à contrôler. La seule garantie est la lutte permanente. Initiative locale du NPA rejointe et soutenue par de nombreuses organisations associatives, politiques et syndicales. Déclaration faite en préfecture