Solidaires avec le maire de Saint-Brevin-les-Pins

Communiqué commun d’élu-e-s, syndicats et associations dont la LDH

Nous, élu·es de l’Anvita, membres d’ONG, d’associations et de syndicats, tenons à apporter notre soutien sans faille à M. Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, suite à l’annonce de sa démission, poussée par les menaces et violences de l’extrême droite qui l’ont visé personnellement en mars dernier.

Une situation intolérable

 La situation à Saint-Brevin est extrêmement grave : il est intolérable qu’un·e élu·e de la République soit menacé·e de mort, son intégrité physique mise en danger, et qu’il soit ainsi contraint de renoncer à son mandat et de quitter sa ville. Combien de temps le gouvernement va-t-il encore fermer les yeux sur les agissements des groupuscules d’extrême-droite radicaux passant à l’action ?

Doit-on renoncer à une société ouverte et accueillante devant les mobilisations haineuses d’une minorité qui empoisonnent nos territoires ?

Nous, élu·es de l’Anvita, membres d’ONG, d’associations et de syndicats, refusons de nous laisser dicter par l’extrême droite les orientations politiques que nous devons suivre. Nous œuvrons pour l’intérêt général au sein du pays, de nos territoires. Accueillir et porter des projets d’hospitalité est non seulement une chance pour nos collectivités : c’est un devoir moral et une obligation légale. Nous ne céderons jamais sur cet engagement.

La réaction de l’Etat

Nous nous questionnons également sur le retard voire l’absence de réactions et de soutiens de la part des représentant·es de l’Etat et du gouvernement. Yannick Morez le dénonçait lui-même dans l’émission Envoyé Spécial en avril dernier. Face à Elise Lucet, il disait ressentir : « Un abandon, en quelque sorte ». En tant qu’élu·es de la République et membres d’ONG, d’associations et de syndicats, nous considérons intolérable que l’Etat et le gouvernement abandonnent des élu·es et porteur·ses de projet confronté·es à de telles violences ! L’Etat doit sortir de sa posture ambivalente qui impose des projets d’une main et refuse de les défendre de l’autre ; il a le devoir de réagir avec la plus grande rapidité et fermeté lorsqu’un·e élu·e est menacé·e. À Saint-Brevin-les-Pins, ce ne sont pas seulement l’accueil et la solidarité qui ont été attaqués : c’est la démocratie et la République ! Les collectivités et élu·es membres de l’Anvita, les ONG, les associations et les syndicats signataires renouvellent leur engagement de rester mobilisé·es et vigilant·es à toute situation similaire. Nous apporterons notre soutien systématique et indéfectible à tout·e élu·e, toute collectivité, tout porteur·se de projet d’hospitalité visé·e.

Nous affirmons qu’il est indispensable de ne plus rien céder à l’extrême droite.

Monsieur le maire MOREZ, —bravo— et merci pour votre engagement. Votre “combat” en faveur de l’accueil, d’une société solidaire et ouverte est aussi le nôtre.

 30 signataires : Amnesty International, Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (Anvita), Aurore, La Cimade, Collectif Les Morts de la Rue, CNDH Romeurope, Emmaüs France, Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS), Fédération des Acteurs de la Solidarité – Pays de la Loire, FNASAT, France Terre d’Asile (FTDA), FSU, Gisti, J’accueille, Jesuit Refugee Service (JRS), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’Enseignement, LTF, Organisation pour une Citoyenneté Universelle (OCU), Pantin solidaire, Pour une convention citoyenne sur la migration, Le RECHO, SINGA, Thot, Tous Migrants, Union des Étudiants Exilés UEE, Union syndicale Solidaires, Uniopss, UniR Universités & Réfugié.e.s, Utopia 56

LDH solidaire contre les injustices

la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser  et à manifester aux côtés des organisations syndicales.

Communiqué LDH du 19/01 Extraits

…/…

.Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent. …/. Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droit Inacceptable dans son contenu, la procédure du gouvernement constitue un véritable déni de démocratie.

“ Un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.”

DEMAIN 11 FÉVRIER à BOURG EN BRESSE
Rassemblement à 10H30 devant la préfecture

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Communiqué de l’inter syndicale : Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !

Pétition lancée par l’intersyndicale Retraites : déjà plus de 970 000 signataires !

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement,  le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière. Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé  à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses. D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme :

« je signe la pétition ».  cliquer

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En pièce jointe: le communiqué du collectif 

Antifasciste dont fait partie LDH Pays de l’Ain.

Ce communiqué, particulièrement instructif, nous indique clairement l’imposture du parti d’extrême droite dont les votes ne font qu’aggraver les injustices, celles précisément combattues dans ces manifestations.

L’extrême droite dérange : « nous ne défendons pas les mêmes valeurs », Philippe Martinez (CGT). « Ils ne sont pas les bienvenus », Laurent Berger (CFDT). « L’extrême droite n’a pas sa place dans nos cortèges » Union Syndicale Solidaires. « Nous ne laisserons pas l’extrême droite déployer sa […] stratégie de division du monde du travail, de division du corps social », Benoit Teste (FSU).

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DEMAIN 11 FÉVRIER à BOURG EN BRESSE
Rassemblement à 10H30 devant la préfecture

Quand l »idéologie raciste du RN nourrit l’exécutif

1°- Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

07 02 23   Appel à mobilisation et à signature, signé par Patrick Baudouin, président de la LDH 

Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits sont de plus en plus bafoués

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir.  

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines. 

18 février : (1) contre la répression, l’enfermement et les expulsions et pour dénoncer les Centres de rétention administrative (Cra), les locaux de rétention administratives et tous les lieux de rétention administrative (appel commun Bordeaux, Nantes, Lyon, Paris, Toulouse, Lille, Calais, Marseille).

4 mars :  (2)  mobilisations partout en France contre la loi Darmanin !

Premiers signataires : LDH (Ligue des droits de l’Homme), Association Bagagérue, Association française des juristes démocrates, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) Attac France, CGT, La Cimade, CNT-Solidarité Ouvrière, CTSPV (Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry), collectif Vigilance pour les droits des étrangers Paris 12e, Coordination des sans papiers paris CSP75, FASTI, FEMMES DE LA TERRE, FSU, GISTI, Groupe Accueil et Solidarité, Marche des Solidarités, Médecins du Monde, Pantin solidaire, Paris d’Exil, Solidarités Asie France (SAF), Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, Tous Migrants Briançon, Tous Migrants 73, Union syndicale Solidaires.

Paris, le 25 janvier 2023

 

(1)  En principe la date du 18 février concentrerait les manifestations devant les centres de rétention de Lyon.  Le collectif d’associations nous communiquera prochainement la marche à suivre.

(2)  Il est fortement probable que la mobilisation contre la sinistre loi Darmanin soit, dans l’Ain, avancée  au 25 février. Nos lecteurs, adhérents LDH et sympathisants, seront tenus au courant, ici même, trés prochainement

 Cliquer ici:     Pour signer cet appel 

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Ci dessous, une analyse complémentaire de cette inacceptable loi 

2°- Loi immigration :« … une montée des idées de la droite et de l’extrême droite »

Par Audrey Parmentier et David Torondel, membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Le projet de loi sur l’immigration, porté par Gérald Darmanin, sera présenté en Conseil des ministres en janvier. Fortement décrié par les associations, ce texte sera examiné au Parlement début 2023.  Depuis plusieurs semaines, Gérald Darmanin égraine les mesures phare de cette loi, vantant un texte qui répond à « tout ce que les LR ont toujours demandé sur l’immigration ».

L’ex-socialiste Olivier Dussopt, ministre du Travail, doit servir de jambe gauche au texte, avec une mesure visant à régulariser les personnes sans-papiers exerçant dans des métiers en tension.

Mais le reste du projet de loi, qui a fuité dans la presse, ne laisse que peu de doutes sur l’objectif visé.

Gérald Darmanin veut davantage d’expulsions, avec une répression plus forte aux frontières et un durcissement d’accès aux titres de séjour. Il entend également rétablir la double-peine, c’est-à-dire sanctionner plus durement et faciliter l’expulsion des personnes en situation irrégulière qui commettraient des infractions.

Alors que le texte va être présenté en Conseil des ministres, les associations dénoncent un nouveau « recul du droit des étrangers ».

…/…

Cet énième texte dessiné par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’échappe pas à la règle. Si les contours précis ne sont pas encore connus, le projet auquel nous avons eu accès laisse entrevoir un net durcissement de l’accès à un titre de séjour.

En quoi cette nouvelle loi peut-elle s’avérer dangereuse pour le droit des exilés ?

Depuis sept ans, j’accompagne les personnes étrangères dans l’accès à leurs droits fondamentaux, pour obtenir un titre de séjour ou un droit à l’asile. Certaines, après avoir été régularisées, ont fini par perdre leur titre et se retrouver sans papiers.

Ces évolutions de la loi ne semblent poursuivre qu’un seul objectif : décourager et dissuader les étrangers de venir en France. En cause : les délais ahurissants pour obtenir un rendez-vous à la préfecture, mais aussi des conditions de renouvellement de plus en plus draconiennes qui entraînent des pertes de droits. D’autres se voient refuser le droit d’asile alors que leur dossier semble clairement relever de la convention de Genève. Cela risque d’empirer, le gouvernement ajoute des freins à chaque nouvelle réforme. Ces évolutions de la loi ne semblent poursuivre qu’un seul objectif : décourager et dissuader les étrangers de venir en France. Les demandeurs d’asile devraient également voir leurs droits restreints, quelles seront les conséquences ?

Aujourd’hui, toutes les demandes d’asile sont étudiées à Fontenay-sous-Bois, dans les locaux de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). L’objectif de l’exécutif serait d’ouvrir des pôles territoriaux « France Asile » dans chaque région. Ce qui semble à première vue pragmatique est aussi potentiellement dangereux. En effet, l’OFPRA est un organisme censé avoir une totale indépendance fonctionnelle du ministère de l’Intérieur. Or, tel qu’est pour l’instant formulé le projet, ces pôles territoriaux seraient situés dans les préfectures.

On peut légitimement craindre une volonté de mise sous tutelle du ministère de l’Intérieur, et une perte d’indépendance de l’OFPRA, pourtant actuellement garantie par la loi.

Un accueil digne est uniquement une question de volonté et de choix politique

Pour résumer, le discours porté par le gouvernement est très paradoxal : il faudrait accueillir moins pour accueillir mieux. Ce n’est pas vrai. Avec l’arrivée des Ukrainiens, on a bien vu qu’il était possible d’accueillir dignement des personnes exilées, si on s’en donnait les moyens.

Cela faisait des années que les gouvernements successifs disaient ne pas pouvoir augmenter le nombre d’hébergements ouverts aux demandeurs d’asile. Avec la guerre en Ukraine, 100 000 places ont été ouvertes. On s’en félicite, mais ça démontre qu’un accueil digne est uniquement une question de volonté et de choix politique.

Gérald Darmanin a enjoint les préfets à rendre « impossible » la vie des personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire français)…

Un fantasme perdure autour des personnes qui reçoivent des OQTF. Dans l’imaginaire collectif, elles seraient forcément fautives et ne mériteraient pas de rester sur le sol français. Or, les profils des individus sous OQTF sont très variables. Certains ont travaillé, payé des impôts et ont parfois des enfants nés en France.

Gérald Darmanin déclare vouloir rendre la vie impossible à ces personnes, c’est totalement contre-productif et injuste.

Les contre-vérités sont nombreuses. Par exemple, le gouvernement a déclaré qu’il voulait simplifier les voies de recours contre les OQTF, affirmant qu’il y en avait plus d’une dizaine. Ça laisse croire que les étrangers peuvent ainsi multiplier les procédures et se maintenir sur le territoire pendant des mois, et engorger les tribunaux. On est assez proches de la « novlangue » de Georges Orwell, avec des éléments de langage qui déforment la réalité objective

En réalité, la dizaine de recours possibles concerne différentes situations, une seule et même personne n’a qu’une seule possibilité de recours suspensif, et une ou deux autres possibilités de recours, suivant sa situation, mais qui n’empêchent pas son expulsion. On est assez proches de la « novlangue » de Georges Orwell, avec des éléments de langage qui déforment la réalité objective.

Ce projet de loi vise également à créer un titre de séjour « métiers en tension » visant la régularisation des personnes qui travaillent dans ces secteurs. Quelle est la position de la LDH ?

Il est difficile à ce stade d’avoir une position tranchée. Le sujet est complexe, la régularisation par le travail peut être une bonne chose, mais il ne faut pas rester dans une logique utilitariste. Tel qu’est formulé le projet à ce stade, les sans-papiers pourraient être régularisés s’ils travaillent dans un métier en tension, mais les conditions d’accès à ce titre de séjour sont complexes et encore floues.

Telle que formulée, cette mesure ne concernerait en réalité qu’un très petit nombre de personnes

Il faudrait être salarié depuis au moins huit mois et résider en France depuis trois ans sans interruption. Cette régularisation ne serait pas valable si le métier en tension était exercé avec un titre de séjour étudiant, saisonnier ou demandeur d’asile. Telle que formulée, cette mesure ne concernerait en réalité qu’un très petit nombre de personnes. C’est un non-sens et j’espère que le Conseil d’État et les navettes parlementaires vont réussir à corriger le tir. Est-ce que vous vous attendiez à ce nouveau tour de vis sur le droit des exilés ?

…/..

Nous devons prendre le temps de ramener le sujet à l’humain. , je suis persuadé que parmi les personnes opposées à l’accueil, beaucoup changeraient d’avis si elles prenaient le temps d‘aller échanger avec des immigrés, pour dépasser leurs préjugés et se confronter aux réalités humaines. Ce n’est hélas pas le cas, et plus globalement la parole n’est pas assez donnée aux personnes concernées, c’est-à-dire aux femmes et aux hommes qui nous demandent de les accueillir.

David Torondel,

Agenda

Mardi 29 novembre 20h 

Montrevel-en-Bresse, salle des Fêtes.

 Dans le cadre de Festisol, conférence-débat de Jacques Fontaine : 

« l’insécurité alimentaire, le marché, la guerre » 

Proposé par CCFD-Terre Solidaire et Attac.

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Jeudi 1 décembre 18h30 

Grande salle de la MCC à Bourg.

Conférence gesticulée 

La rhétorique de la Haine

proposée par La CGT

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Mercredi 30 novembre 20h (séance unique)

Bourg-en-Bresse Ciné La Grenette.

En partenariat avec le Cinémateur, projection du film

Un triomphe avec Kad Merad de Emmanuel Courcol suivie d’un débat sur la vie en détention

avec un collectif constitué du Secours Catholique, relais Enfants-Parents, les Visiteurs de prison

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Jeudi 1 décembre 18h30 

Bourg-en-Bresse MCC 

Conférence gesticulée

La rhétorique de la haine. 

Proposé par la CGT dans le cadre de Festisol

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Vendredi 2 décembre 17h30 

Bourg-en-Bresse, Place de l’Hôtel de Ville.

Manifestation silencieuse (1/2h de silence) en soutien au peuple palestinien. 

Proposé par l’AFPS 01

: Depuis le début de l’année, 

750 arrestations d’enfants parmi plus de 6000 Palestiniens et Palestiniennes arrêté·e·s

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Samedi 3 décembre 14h-20h 

Bourg-en-Bresse Esplanade de la Comédie.

Amnesty International Bourg-en-Bresse (bourgenbresse@amnestyfrance.fr)

 tiendra un stand « 10 jours pour signer » sur 10 personnes dont les droits ont été violés

 https://www.amnesty.fr/actualites/10-jours-pour-signer-2022-les-10-personnes-a-defendre

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Mercredi 7 décembre 20h 

Bourg-en-Bresse, Cinémateur.

 Reprise en main de Gilles Perret. 

En présence de Gilles Perret. Film-fiction : une reprise d’entreprise dans la vallée de l’Arve La bande-Annonce

. En partenariat avec la CGT

 https://www.cinemateur01.com/Reprise-en-main-1794

Le film est programmé du 7 au 20 décembre

Samedi 17 décembre 16h30 

Bourg-en-Bresse, salle Olympe de Gouges 1 rue Pierre Sémard.(au-dessus du restau La Canaille),

Conférence –Débat de Omar SLAOUTI,

 auteur de plusieurs ouvrages dont « Défaire le racisme, affronter le fascisme » avec Ugo Palheta en 2022

Racismes de France en 2020. dans le cadre de la journée internationale des Migrants

Cette conférence sera précédée d’un rassemblement manifestation à 14h30

«  Solidarité, Liberté, Egalité, Papiers »

Ne rien céder, pour la justice climatique et contre l’extrême droite”

Tribune collective signée par la LDH

Greenpeace, Attac, Notre affaire à tous, Oxfam… Une vingtaine d’associations appellent à voter contre le
projet xénophobe, rétrograde et anti-écologique de l’extrême droite. Tout en refusant d’accorder un
blanc-seing au président sortant, dont le bilan social et écologique est médiocre.
Lundi 11 avril, la gueule de bois est rude. Après avoir été largement absente des débats, l’écologie n’a
pas réussi à se hisser au second tour de l’élection présidentielle. A l’annonce des résultats, nous avons
d’abord ressenti le choc, comme un amer sentiment de déjà-vu. Le duel qui oppose Emmanuel Macron
à Marine Le Pen n’augure rien de bon pour l’environnement : d’un côté, un président-candidat dont
les rares et maigres promesses de campagne perdent toute crédibilité au vu de son bilan calamiteux.
De l’autre, une candidate qui laisse craindre un danger pire encore pour l’écologie, mais aussi et surtout
pour notre démocratie, nos libertés et les droits humains.
Nous sommes lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans,
notamment à l’égard des populations les plus vulnérables et des mouvements sociaux et
environnementaux. Nous partageons la colère légitime qui s’exprime ces jours-ci contre Emmanuel
Macron. Nous entendons toutes celles et ceux qui crient haut et fort qu’il n’est pas question de
rempiler pour cinq ans de plus. Nous aussi, nous sommes en colère : nous avons passé ces
dernières années à dénoncer sans relâche ses nombreuses trahisons sur les enjeux
environnementaux et les questions sociales. Pour autant, nous savons que nous avons une
responsabilité particulière et que nous devons le dire clairement : les projets des deux finalistes
ne sont pas de même nature.

Chaos climatique

Rappelons d’abord que Marine Le Pen présidente ne permettrait en rien de faire avancer la lutte
contre le chaos climatique et de transformer notre modèle économique pour nous permettre de
respecter l’Accord de Paris. La lecture de son programme ne laisse aucun doute : Marine Le Pen,
soutenue par toute sa famille politique de l’extrême droite, déploie beaucoup d’énergie à dénoncer
«l’écologie punitive», mais ne propose rien pour mettre à contribution ceux qui polluent le plus,
ni pour accompagner les ménages les plus fragiles dans la transition écologique. Pire, au lieu
de s’attaquer à la précarité, elle souhaite par exemple revenir sur l’obligation de rénovation
des passoires thermiques.
Elle porte aussi certaines positions absurdes comme le démantèlement des éoliennes et un
moratoire sur le développement de l’énergie solaire, à l’exact opposé des récentes
préconisations du Giec. Elle freine la sortie des énergies fossiles et passe largement à
côté de l’enjeu de biodiversité. Elle s’oppose à toutes les actions européennes pourtant
indispensables à lréduction de nos émissions et passe sous silence les questions de solidarit
climatique internationale.

Pas dupes

Et surtout, au-delà de l’urgence climatique qui nous inquiète, si Marine Le Pen l’emporte,
notre futur, pour lequel des dizaines de milliers de jeunes ont marché encore samedi dernier,
sera plus sombre. Nos libertés, notre démocratie, et l’existence même de nos organisations
pourraient être remises en question. Le Rassemblement national porte un projet xénophobe,
rétrograde et fondé sur le repli sur soi, à l’exact opposé des valeurs de paix, de solidarité
et de justice qui nous animent. Nous ne sommes pas dupes de son effort de normalisation.
Nous ne sommes pas dupes des discours bien préparés de Marine Le Pen sur les enjeux
de justice sociale.
qui ont toujours cherché à attiser les peurs, diviser la population, favoriser les intérêts des
puissants, restreindre l’espace démocratique et institutionnaliser les discriminations en tout genre.
Nous espérons une forte mobilisation le 24 avril pour que l’extrême droite n’arrive pas au pouvoir
, car pour nos organisations, l’extrême droite, ce sera toujours : non.
Le nationalisme, c’est la guerre. François Mitterrand
Dire cela ne veut évidemment pas dire que nous accorderons un blanc-seing à Emmanuel Macron
s’il est réélu : nous ne lâcherons rien ces cinq prochaines années face à la médiocrité de son
action politique en matière sociale et écologique. Et parce que nous ne voulons pas perdre
espoir de lendemains meilleurs, nous appelons les citoyennes et citoyens à rejoindre le
mouvement pour la justice sociale et climatique. Ensemble, nous serons plus forts.
Les élections législatives à venir les 12 et 19 juin seront également une échéance importante :
elles seront une précieuse occasion d’élire un contre-pouvoir qui pourra permettre de porter
les enjeux écologiques et sociaux dans le débat politique. Nous ne pouvons pas nous taire
quand notre avenir est en jeu.
Signataires :
Greenpeace France ; ANV-COP21 ; Alternatiba ; TACA (Agir pour le climat) ; Amis de la Terre France ; Attac France ; Wecf France ; Reses (Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire) ; Oxfam France ; Notre Affaire à Tous ; Agir pour l’Environnement ; ~ le mouvement ; makesense ; Unis pour le climat et la biodiversité ; Collectif pour un Front populaire Ecologique ; 350.org ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Bloom ; Combat Monsanto ; Ingénieurs sans frontières.

« NON » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint.
Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.
Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France
Samedi 16 avril 14h30
        Préfecture Bourg-en-Bresse
L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.
En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.
Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.
Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :
« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »
Premiers signataires
Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Féministe « Ruptures »,Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.

Zemmour n’est pas le bienvenu dans les deux Savoie !

Ci dessous communiqué reçu de la section LDH de Chambéry

Ensemble, mobilisé·es, contre l’extrême droite et ses idées
Rassemblement unitaire contre l’Extrême Droite

25 février à Chambéry 18h30 –  Mairie de Bissy


Riposte antifasciste Chambéry

 

La LDH Chambéry appelle ce 25 février au rassemblement unitaire contre la rhétorique d’Extrême-Droite développée lors des meetings du candidat Zemmour.

Le respect des Libertés, lui permet d’exposer publiquement ses thématiques de division et de haine, sous réserve des limites imposées par la loi. Nous aussi, nous sommes libres de notre parole. Membres d’une grande organisation humaniste, notre liberté est entière de lui opposer notre vision d’une société accueillante, libre et fraternelle.

La Ligue des droits de l’Homme fondée en 1898, combat depuis plus de 120 ans, toutes les formes de racisme, de sexisme et de xénophobie.

L’ obsession hyper-nationaliste du candidat Zemmour va à l’encontre des valeurs de Fraternité.

Sa dénonciation de l’accueil des enfants handicapés au sein des écoles soulève l’indignation.

Ses saillies contre les associations humanistes qu’il menace de sanctions attaque nos Libertés.

Ses accusations contre les migrants et immigrés mettent à mal le principe d’ Égalité de tous et de toutes.

Nous rappelons que le candidat est condamné par le tribunal de Paris, pour provocation à la haine, après sa sortie sur les mineurs migrants isolés.

En attribuant à Pétain, un sauvetage des juifs français, ce polémiste approximatif verse dans le négationnisme. Jugé en appel pour contestation de crime contre l’humanité, le verdict interviendra après les élections.

La Ligue des droits de l’Homme, fidèle aux valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, proteste contre ses théories de haine et de division et appelle à en protester publiquement.

Retrouvons nous, vendredi 25 février devant la mairie de Bissy à 18h30

 

 

LDH Chambéry
Maison des Associations
Boîte K08
67 rue St François de Sales
73000 Chambéry

ldhchambery@ldh-france.org