Samedi 25 mai : Manifestation à 14 h au Castillet pour des sanctions contre Israël

A l’appel du Collectif France Palestine Solidarité dont la LDH66 est membre.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/294219-guerre-gaza-que-dit-la-france-sur-les-mandats-darrets-de-la-cpi

Guerre à Gaza : la position de la France sur les mandats d’arrêts de la Cour pénale internationale (CPI)Le ministère des affaires étrangères a publié un communiqué sur la demande de mandats d’arrêts émise par le procureur de la Cour pénale internationale. Ces mandats concernent trois dirigeants du Hamas ainsi que le Premier ministre et le ministre de la défense israéliens pour des faits qualifiés de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité.www.vie-publique.fr

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/la-cour-internationale-de-justice-ordonne-a-israel-d-arreter-immediatement-son-offensive-militaire-a-rafah_6235283_3210.html

La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’arrêter « immédiatement » son offensive militaire à RafahL’Afrique du Sud, qui avait saisi la CIJ, avait estimé la semaine dernière que « le génocide » commis par Israël à Gaza avait atteint un « niveau horrible ». Les ordonnances de la cour sont juridiquement contraignantes, mais elle n’a aucun moyen de les faire respecter.www.lemonde.fr

Au congrès de Bordeaux 2024 : La LDH se lance dans la bataille du rassemblement contre l’extrême-droite

Communiqué de la LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), lors de son 92e congrès national, à Bordeaux, du 18 au 20 mai 2024, a adopté une résolution générale intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique ». LIRE LA RÉSOLUTION

Au travers de cette résolution, la LDH se propose d’être une table commune et ouverte permettant l’agrégation des différentes forces syndicales, associatives et politiques, pour faire émerger une alternative politique unitaire à même de défaire l’extrême droite dans les urnes pour les élections municipales de 2026 puis l’élection présidentielle de 2027.

Le congrès s’est clôturé par une table ronde, à laquelle de nombreux partenaires associatifs et syndicaux ont participé pour amorcer ce travail commun. Etaient présentes et présents :

Attac : Youlie Yamamoto
Cimade : Monique Guyot-Berni
Greenpeace : Jean-François Julliard
Oxfam : Cécile Duflot
Syndicat de la magistrature : Nelly Bertrand
Syndicat des avocats de France : Judith Krivine
Confédération paysanne : Sylvie Colas
FSU : Benoît Teste
Union syndicale Solidaires : Murielle Guilbert
CFDT : Isabelle Mercier
CGT : Céline Verzeletti

Une deuxième résolution de congrès appelle à une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien dans le respect du droit international.

Le 7 octobre 2023, les milices du Hamas ont procédé à une incursion terroriste en Israël et massacré environ 1 200 hommes, femmes, enfants, tout en s’emparant d’environ 240 otages. A la suite de ces atrocités commises sur des civils, le gouvernement d’Israël et son armée ont mis en place une punition collective d’une violence inouïe, frappant l’ensemble de la population de Gaza. Face à cette escalade de la violence, la LDH a adopté cette résolution d’urgence visant notamment à rappeler la nécessité de mettre un terme à l’impunité permanente dont bénéficie l’Etat d’Israël par des sanctions dissuasives et préventives – pour lesquelles la France s’honorerait en jouant un rôle moteur –, mais aussi son engagement plein et entier pour une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien, dans le respect du droit international. LIRE LA RÉSOLUTION

Nathalie Tehio, élue présidente de la LDH

Nathalie Tehio, notre nouvelle présidente de la LDH

A l’issue du congrès, le Comité national renouvelé a élu le Bureau national. Nathalie Tehio est présidente, Lionel Brun-Valicon est trésorier, Arié Alimi, Vincent Rebérioux et Evelyne Sire-Marin sont vice-présidents et vice-présidente, Emmanuelle Jourdan-Chartier, Isabeau Le Bourhis, Franck Merlin-Anglade sont membres du secrétariat général, Pierre-Antoine Cazau, Sophie Giroud, Barbara Romagnan, Jan Robert Suesser sont membres du bureau.

Le congrès a élu par acclamation Patrick Baudouin président d’honneur.

Composent désormais le Comité national :

Premier collège : Arié Alimi, Pierre Bernat, Berthé Daraba Abdoul Latif, Habiba Bigdade, Joëlle Bordet, Nicolas Bourbon, Ingrid Boury, Lionel Brun-Valicon, Pierre-Antoine Cazau, Barbara Durot, Grâce Favrel, Paul Garrigues, Sophie Giroud, Rozenn Guéguen Caruso, Fabienne Haloui, Thomas Houdusse, Emmanuelle Jourdan-Chartier, Leïla Kennouda, Philippe Laville, Isabeau Le Bourhis, Kristina Lowis, Hadrien Maury-Casalta, Sophie Mazas, Franck Merlin-Anglade, Fabienne Messica, Nicolas Moysan-Laroy, Pascal Nakache, Marion Ogier, Rosa Ould Ameziane, Jean-Claude Pilet, Vincent Rebérioux, Alexandre Richard, Barbara Romagnan, Cécile Ropiteaux, Evelyne Sire-Marin, Jan Robert Suesser, Nathalie Tehio, Agnès Tricoire, Alain Vantroys et Marie-Christine Vergiat.

Second collège : Pierre Philibert (Rhône-Alpes Auverge), Marie-Agnès Chalumeaux ( Bourgogne Franche-Comté), Antonin Juette (Bretagne), Christian Eypper (Centre – Val de Loire), André Paccou (Corse), Christophe Roussel (Grand Est), Philippe Vervaecke (Hauts-de-France), Jean-Michel Arberet (Ile-de-France), Hélène Henry (Normandie), Didier Pulleux (Nouvelle-Aquitaine), Marie-Paule Cordonnier (Occitanie), Nathalie Rangognio (Pays de la Loire), Christian Braquet (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Jean-François Rivolo (La Réunion) sont les personnes élues issues des régions qui composent le second collège.

Bordeaux, le 20 mai 2024

Qui est Nathalie Tehio, la nouvelle présidente de la LDH ?
Ouest France, le 21 mai 2024La LDH a élu une nouvelle présidente lundi 20 mai 2024. Il s’agit de l’avocate Nathalie Tehio. Elle avait été référente nationale des observatoires des libertés et des pratiques policières.« Merci aux ligueuses et aux ligueurs de m’avoir élue. Luttons collectivement pour que tous les droits soient effectifs pour tous ! », a réagi sur X (ex-Twitter) Nathalie Tehio après son élection. Lire l’article
LDH : Nathalie Tehio, nouvelle présidente, veut « une alternative face à l’extrême droite »
Sud Ouest, le 20 mai 2024Tout un symbole. Nathalie Tehio, originaire de Nouvelle-Calédonie, vient d’être élue à la présidence de la LDH, alors que l’archipel est secoué par de violentes émeutes. Cette avocate, qui a été coordinatrice des Observatoires des pratiques policières au sein de l’association, a succédé à Patrick Baudouin, ce lundi 20 mai, lors du 92e congrès de la LDH organisé à Bordeaux. C’est ici qu’a été fondée l’association en 1898, par le Bordelais Ludovic Trarieux, au moment de l’affaire Dreyfus. Lire l’article
Nathalie Tehio, nouvelle présidente de la LDH : « Nous voulons être une force de résistance contre l’extrême droite »
L’Humanité, le 20 mai 2024Elue lundi 20 mai à l’unanimité présidente de la LDH à l’issue de trois jours de congrès à Bordeaux, l’avocate Nathalie Tehio détaille les grandes orientations que souhaite prendre son organisation pour contrer la montée en puissance de l’extrême droite et de ses faux remparts néolibéraux.Fille d’un père tahitien d’origine chinoise et d’une mère bretonne, Nathalie Tehio, élue lundi 20 mai présidente de la LDH, a grandi en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, où sa famille vit toujours. Son père, avocat, était très engagé dans la défense des Kanaks. Dans les années 1970 et au début des années 1980, il était seul à défendre ces militants. Lire l’article

L’apologie de terrorisme est le bâillon de la liberté

Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Patrick BAUDOUIN

À l’initiative de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et de Patrick Baudouin, président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), 150 citoyen·nes s’alarment de l’utilisation de l’apologie de terrorisme pour bâillonner l’expression des protestations sociales, démocratiques et écologiques. Parmi les signataires, Étienne Balibar, Rony Brauman, Alain Damasio, Philippe Descola, Cécile Duflot, Didier Fassin, Antoine Garapon, Cédric Herrou, Nancy Huston, Eva Joly, Henri Leclerc et Elias Sanbar.

« Apologie du terrorisme » : l’expression fait florès. À la fois couteau suisse et épée de Damoclès, elle sert à tout et menace de s’abattre sur la tête de tout un chacun.

En son nom, on a, dans la dernière période, stigmatisé et réprimé le mouvement écologiste. En son nom, des responsables syndicaux ont été inquiétés, poursuivis, condamnés à des peines allant jusqu’à l’emprisonnement. En son nom, une élue nationale, présidente de son groupe parlementaire, se voit convoquée à la police pour être entendue. En son nom on tente d’instrumentaliser la justice pour en faire le lieu de règlement de débats politiques. En son nom, on interdit des manifestations, on annule des conférences, on tente d’étouffer la liberté de parole de personnalités engagées dans la vie publique du pays, on vise à criminaliser les voix qui, semble-il, dérangent ; on instaure une véritable police de la pensée.

« L’apologie de terrorisme » semble bien concerner tout le monde, et ce constat nous inquiète. C’est une question trop grave pour être dévoyée. Comme celles et ceux contre qui cette expression est utilisée, nous partageons la conviction que la transition écologique ne se fera qu’au prix d’une rupture avec les groupes d’intérêts arc-boutés sur les vieux modes de production et de consommation. Comme eux, nous jugeons que les politiques publiques, dures aux faibles et faibles aux forts, légitiment la protestation sociale. Comme eux, face aux crimes et aux massacres commis au Moyen-Orient nous pensons que la violence entraine malheureusement la violence et que la vengeance se paye de toujours plus de sang. Comme eux, nous organisons la solidarité avec les populations civiles et réclamons l’application du droit international humanitaire, seule voie permettant d’échapper à cette spirale de violence mortifère.

Nous aussi sommes engagés dans cette fameuse « apologie du terrorisme » dont on les menace, et plaidons coupables. C’est pourquoi nous demandons à être entendu·e·s, toutes et tous par la police.

Premiers signataires :

1. Ahmed Abbes, mathématicien, directeur de recherche
2. Gilbert Achcar, universitaire
3. Michel Agier, anthropologie (Ehess)
4. Wadih Ange Al Asmar, président de Euromed Droits
5. Arié Alimi, avocat
6. Pierre Amalric, psychanalyste
7. Gérard Aschieri, syndicaliste
8. Georges Auspitz, coordination nationale de l’UJFP
9. Viviane Baladi, mathématicienne, directrice de recherche
10. Etienne Balibar, philosophe
11. Allan Barte, auteur-dessinateur
12. Anahita Bathaie, artiste plasticienne
13. Edmond Baudoin, auteur de bandes dessinées
14. Patrick Baudouin, avocat, président de la LDH
15. Francine Bavay, ancienne vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France
16. Jean-François Bayart, professeur d’université
17. Fayçal Ben Abdallah, fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
18. Mohamed Ben Saïd, fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
19. Stéphanie Besson, co-fondratrice de Tous Migrants
20. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
21. Xavier Blanc, universitaire, mathématicien
22. Pascal Boniface, universitaire
23. Clément Borderie, artiste
24. William Bourdon, avocat au barreau de Paris
25. Rony Brauman, médecin
26. Sarah Brochart, coordination nationale de l’UJFP
27. Michel Broué, mathématicien
28. Violaine Carrère, militante associative (Gisti)
29. Laurent Cauwet, éditeur et auteur
30. Jean-Paul Challognaud, professeur émérite des universités
31. Mouhieddine Cherbib, président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
32. Stéphanie Chevrier, éditrice
33. Maxime Combes, économiste
34. Philippe Corcuff, professeur de science politique
35. Jean-François Corty, médecin, vice-président de Médecins du Monde
36. Marie Cosnay, écrivaine
37. Christophe Daadouch, membre du Gisti
38. Alain Damasio, écrivain
39. Pierre Dardot, philosophe
40. Stéphane Dauger, professeur de médecine
41. Sonia Dayan-Herzbun, professeur émérite des universités
42. Laurence De Cock, historienne
43. Alain Deneault, philosophe, écrivain
44. Philippe Descola, professeur émérite au Collège de France
45. Dominique Devals, chanteuse et comédienne
46. Bernard Dréano, président du Cedetim
47. Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France
48. Alain Dugrand, écrivain
49. Dugudus, artiste, graphiste
50. Simon Duteil, syndicaliste
51. Ivar Ekeland, professeur honoraire, université Paris-Dauphine
52. Didier Fassin, professeur au Collège de France
53. Eric Fassin, professeur d’université
54. Fabienne Favre, traductrice
55. Michel Feher, philosophe
56. Julie Ferrua, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires
57. Olivier Fillieule, professeur de science politique
58. Sylvain Fourcassié, écrivain
59. Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS
60. Isabelle Gallagher, universitaire, mathématicienne
61. Jean-Jacques Gandini, ancien président du Syndicat des avocats de France (SAF)
62. Antoine Garapon, juriste, membre du comité de rédaction de la revue Esprit
63. Fabien Gay, directeur de L’Humanité
64. Yves Gigou, infirmier de secteur psy
65. Liliane Giraudon, autrice, poète
66. Hélène Gispert, professeur émérite des universités
67. Patrice Gouy, journaliste
68. Jean-Guy Greilsamer, militant juif antisioniste
69. Alain Gresh, journaliste, directeur de Orient XXI
70. André Grimaldi, professeur de médecine émérite
71. Louise Gügi, artiste, autrice
72. Murielle Guilbert, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires
73. Patrick Haimzadeh, auteur
74. Hania Hamidi secrétaire générale de l’UNEF
75. Cédric Herrou, agriculteur, Emmaüs Roya
76. Nancy Huston, écrivaine
77. Pierre Jacquemain, journaliste
78. Eva Joly, avocate
79. Pierre Kammerer, psychanalyste
80. Leslie Kaplan, écrivaine
81. Yannick Kergoat, cinéaste
82. Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic
83. Mehdi Lallaoui, auteur-réalisateur
84. Nicole Lapierre, socio-anthropologue
85. François Larroussinie, universitaire, informaticien
86. Christian Laval, sociologue
87. Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
88. Patrick Le Mauff, acteur
89. Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers
90. Henri Leclerc, avocat, président d’honneur de la LDH
91. Olivier Legrain, thérapeute
92. Séverine Leidwanger, universitaire
93. Marie Lepetit, artiste
94. Yael Lerer, éditrice, franco-israélienne, militante pour l’égalité et la justice en Israël/Palestine et ailleurs
95. Agnès Levallois, analyste, spécialiste du Moyen-Orient
96. Corinne Luxembourg, professeur, présidente de la section LDH de Gennevilliers
97. Paul Machto, psychiatre et psychanalyste
98. Ziad Majed, professeur universitaire
99. Gilles Manceron, historien
100. Yann Manzi, directeur général d’Utopia 56