Au congrès de Bordeaux 2024 : La LDH se lance dans la bataille du rassemblement contre l’extrême-droite

Communiqué de la LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), lors de son 92e congrès national, à Bordeaux, du 18 au 20 mai 2024, a adopté une résolution générale intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique ». LIRE LA RÉSOLUTION

Au travers de cette résolution, la LDH se propose d’être une table commune et ouverte permettant l’agrégation des différentes forces syndicales, associatives et politiques, pour faire émerger une alternative politique unitaire à même de défaire l’extrême droite dans les urnes pour les élections municipales de 2026 puis l’élection présidentielle de 2027.

Le congrès s’est clôturé par une table ronde, à laquelle de nombreux partenaires associatifs et syndicaux ont participé pour amorcer ce travail commun. Etaient présentes et présents :

Attac : Youlie Yamamoto
Cimade : Monique Guyot-Berni
Greenpeace : Jean-François Julliard
Oxfam : Cécile Duflot
Syndicat de la magistrature : Nelly Bertrand
Syndicat des avocats de France : Judith Krivine
Confédération paysanne : Sylvie Colas
FSU : Benoît Teste
Union syndicale Solidaires : Murielle Guilbert
CFDT : Isabelle Mercier
CGT : Céline Verzeletti

Une deuxième résolution de congrès appelle à une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien dans le respect du droit international.

Le 7 octobre 2023, les milices du Hamas ont procédé à une incursion terroriste en Israël et massacré environ 1 200 hommes, femmes, enfants, tout en s’emparant d’environ 240 otages. A la suite de ces atrocités commises sur des civils, le gouvernement d’Israël et son armée ont mis en place une punition collective d’une violence inouïe, frappant l’ensemble de la population de Gaza. Face à cette escalade de la violence, la LDH a adopté cette résolution d’urgence visant notamment à rappeler la nécessité de mettre un terme à l’impunité permanente dont bénéficie l’Etat d’Israël par des sanctions dissuasives et préventives – pour lesquelles la France s’honorerait en jouant un rôle moteur –, mais aussi son engagement plein et entier pour une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien, dans le respect du droit international. LIRE LA RÉSOLUTION

Nathalie Tehio, élue présidente de la LDH

Nathalie Tehio, notre nouvelle présidente de la LDH

A l’issue du congrès, le Comité national renouvelé a élu le Bureau national. Nathalie Tehio est présidente, Lionel Brun-Valicon est trésorier, Arié Alimi, Vincent Rebérioux et Evelyne Sire-Marin sont vice-présidents et vice-présidente, Emmanuelle Jourdan-Chartier, Isabeau Le Bourhis, Franck Merlin-Anglade sont membres du secrétariat général, Pierre-Antoine Cazau, Sophie Giroud, Barbara Romagnan, Jan Robert Suesser sont membres du bureau.

Le congrès a élu par acclamation Patrick Baudouin président d’honneur.

Composent désormais le Comité national :

Premier collège : Arié Alimi, Pierre Bernat, Berthé Daraba Abdoul Latif, Habiba Bigdade, Joëlle Bordet, Nicolas Bourbon, Ingrid Boury, Lionel Brun-Valicon, Pierre-Antoine Cazau, Barbara Durot, Grâce Favrel, Paul Garrigues, Sophie Giroud, Rozenn Guéguen Caruso, Fabienne Haloui, Thomas Houdusse, Emmanuelle Jourdan-Chartier, Leïla Kennouda, Philippe Laville, Isabeau Le Bourhis, Kristina Lowis, Hadrien Maury-Casalta, Sophie Mazas, Franck Merlin-Anglade, Fabienne Messica, Nicolas Moysan-Laroy, Pascal Nakache, Marion Ogier, Rosa Ould Ameziane, Jean-Claude Pilet, Vincent Rebérioux, Alexandre Richard, Barbara Romagnan, Cécile Ropiteaux, Evelyne Sire-Marin, Jan Robert Suesser, Nathalie Tehio, Agnès Tricoire, Alain Vantroys et Marie-Christine Vergiat.

Second collège : Pierre Philibert (Rhône-Alpes Auverge), Marie-Agnès Chalumeaux ( Bourgogne Franche-Comté), Antonin Juette (Bretagne), Christian Eypper (Centre – Val de Loire), André Paccou (Corse), Christophe Roussel (Grand Est), Philippe Vervaecke (Hauts-de-France), Jean-Michel Arberet (Ile-de-France), Hélène Henry (Normandie), Didier Pulleux (Nouvelle-Aquitaine), Marie-Paule Cordonnier (Occitanie), Nathalie Rangognio (Pays de la Loire), Christian Braquet (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Jean-François Rivolo (La Réunion) sont les personnes élues issues des régions qui composent le second collège.

Bordeaux, le 20 mai 2024

Qui est Nathalie Tehio, la nouvelle présidente de la LDH ?
Ouest France, le 21 mai 2024La LDH a élu une nouvelle présidente lundi 20 mai 2024. Il s’agit de l’avocate Nathalie Tehio. Elle avait été référente nationale des observatoires des libertés et des pratiques policières.« Merci aux ligueuses et aux ligueurs de m’avoir élue. Luttons collectivement pour que tous les droits soient effectifs pour tous ! », a réagi sur X (ex-Twitter) Nathalie Tehio après son élection. Lire l’article
LDH : Nathalie Tehio, nouvelle présidente, veut « une alternative face à l’extrême droite »
Sud Ouest, le 20 mai 2024Tout un symbole. Nathalie Tehio, originaire de Nouvelle-Calédonie, vient d’être élue à la présidence de la LDH, alors que l’archipel est secoué par de violentes émeutes. Cette avocate, qui a été coordinatrice des Observatoires des pratiques policières au sein de l’association, a succédé à Patrick Baudouin, ce lundi 20 mai, lors du 92e congrès de la LDH organisé à Bordeaux. C’est ici qu’a été fondée l’association en 1898, par le Bordelais Ludovic Trarieux, au moment de l’affaire Dreyfus. Lire l’article
Nathalie Tehio, nouvelle présidente de la LDH : « Nous voulons être une force de résistance contre l’extrême droite »
L’Humanité, le 20 mai 2024Elue lundi 20 mai à l’unanimité présidente de la LDH à l’issue de trois jours de congrès à Bordeaux, l’avocate Nathalie Tehio détaille les grandes orientations que souhaite prendre son organisation pour contrer la montée en puissance de l’extrême droite et de ses faux remparts néolibéraux.Fille d’un père tahitien d’origine chinoise et d’une mère bretonne, Nathalie Tehio, élue lundi 20 mai présidente de la LDH, a grandi en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, où sa famille vit toujours. Son père, avocat, était très engagé dans la défense des Kanaks. Dans les années 1970 et au début des années 1980, il était seul à défendre ces militants. Lire l’article