Photos du rassemblement à Perpignan pour la libération des prisonniers palestiniens le 17 avril 2018

Une liaison téléphonique a été organisée avec la famille du prisonnier Majd Ziade parrainé dans notre département. Plusieurs représentants d’organisations du Collectif Paix et Justice en Palestine 66 étaient présentes en solidarité  avec les prisonniers palestiniens. L’intervention du secrétaire départemental de la CGT 66 a été traduite en direct pour la famille et camarades palestiniens. Intervention de la présidente de la LDH 66 et de des militant(e)s de l’APPS 66. Nous avons poursuivi la solidarité par une action de street-art en collant de beaux dessins de très grand format en hommage aux prisonniers palestiniens (voir la plaquette de l’AFPS-66).

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Merci à l’AFPS-66 pour la plaquette

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(Photos D.L.)Rass palestine 17-04-Perpi-4Rass palestine 17-04-Perpi-2.jpg

Rassemblement mardi 17 avril place Rigaud à 18h : Liberté pour tous les prisonniers! Liberté pour Gaza! Liberté pour la Palestine!

« 2018, le temps de la Palestine »

Le mardi  17 avril est la journée de mobilisation  internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens.  A l’appel du Collectif Paix et Justice en Palestine (dont la LDH-66 fait partie) un rassemblement est organisé ce mardi 17 avril place Rigaud à 18h sous le grand portrait de Salah Hamouri suspendu sur la façade de la Bourse du Travail de Perpignan.

L’action de street-art dans les rues de Perpignan  terminera le rassemblement  avec une centaine de dessins de très grand format en hommage aux prisonniers. Cette mobilisation  se fera dans le cadre de la campagne « 2018, le temps de la Palestine ». Une liaison téléphonique est prévue avec la famille du prisonnier Majd Ziade parrainé dans les PO

Trois jours après après le rassemblement à Perpignan le 3 avril contre les massacres à Gaza, de nouvelles victimes s’ajoutent aux précédentes: 8 personnes tuées et plus de 1000 blessés à la date du 6 avril 2018!

L’état d’Israël ne se conduit pas comme la démocratie exemplaire qu’il prétend être. C’est un despotisme colonial. La coalition de droite et d’extrême droite israélienne au pouvoir fait tirer  sur tous ceux qui osent réclamer la liberté. Un  journaliste de Gaza vient d’être assassiné à son tour par l’armée israélienne .

Toutes et tous ensemble mardi 17 avril place Rigaud à 18h

Liberté pour tous les prisonniers palestiniens !

Liberté pour Gaza !

Liberté pour la Palestine !

Voir le site de l’AFPS-66

- Liberté pour Salah Hamouri -

A Gaza, l’armée israélienne tue: l’inaction internationale aussi!

Communiqué LDH

A Gaza, au cours d’une manifestation pour le droit au retour qui a mobilisé plus de 30 000 personnes, seize Palestiniens ont été tués, samedi 30 mars. Selon le ministère de la Santé de Gaza, ce sont aussi 1 400 Palestiniens qui ont été blessés, dont 758 par balles réelles.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) condamne fermement la répression de cette manifestation pacifique, ne menaçant en rien la sécurité d’Israël, ainsi que l’usage par l’armée israélienne de tirs à balles réelles à l’encontre des manifestants. Le gouvernement israélien qui en a donné l’ordre doit être condamné sans réserve par la communauté internationale.

La liberté de manifester est un droit fondamental et l’usage de balles réelles à l’encontre de manifestants interdit par le droit international. Mais comment parler de droits quand il s’agit, pour les Palestiniens, d’un déni permanent depuis des décennies ? Comment faire entendre raison dans la spirale d’une situation coloniale qui conduit le gouvernement israélien à ordonner ces crimes ?

Pour la LDH, aucune démocratie ne peut prétendre l’être et réprimer par les armes les manifestations.

La situation à Gaza où vivent près de deux millions de personnes est, on le sait, catastrophique : enfermement, chômage, pauvreté, faible accès à l’électricité, pollution de l’eau et épuisement des nappes phréatiques. Gaza est au bord de l’asphyxie.

Face à un défi humanitaire et politique, la LDH rappelle que s’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit, le statut quo n’est pas non plus tenable pour les Palestiniens enfermés à Gaza et occupés en Cisjordanie.

La communauté internationale, en laissant se prolonger cette situation, est, elle aussi, responsable des exactions qui se commettent en toute impunité. Tout laisse présager une poursuite du mouvement et d’autres affrontements, coûteux en vies humaines : il faut agir vite.

Les armes tuent. Le silence et l’inaction aussi.

Paris, le 3 avril 2018

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