L’aviation bombarde la Bande de Gaza, à la suite du massacre du camp de Jénine


Il est temps de réagir pour dénoncer ces nouveaux actes criminels décidés par le gouvernement israélien d’extrême-droite de Netanyahu : massacre dans le camp de réfugiés de Jénine puis bombardements de l’armée israélienne ! Cela ne peut plus durer. La communauté internationale doit condamner ces actes barbares et prendre des sanctions pour isoler l’état israélien. Manifestons partout notre indignation.

Publié sur le site de lAFPS le VENDREDI 27 JANVIER 2023

Des Palestiniens portent les corps d’une victime tuée lors d’un raid israélien sur le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, lors de leur cortège funèbre dans la ville du même nom, le 26 janvier 2023. Un raid israélien sur le camp de réfugiés de Jénine a tué aujourd’hui 9 Palestiniens dont une femme âgée, ont déclaré des responsables palestiniens, accusant également l’armée d’avoir utilisé des gaz lacrymogènes à l’intérieur d’un hôpital./. (Photo by Zain Jaafar / AFP)

Le lundi 27 janvier, aux premières heures de la matinée, l’armée israélienne a déclenché une série de frappes aériennes sur Gaza. Cette série de frappes survient le lendemain de l’assaut mené dans le camp de réfugiés de Jénine qui a conduit à la mort de 9 palestinien.es et a fait 20 blésse.es.

Le correspondant de l’agence de presse WAFA a indiqué que les avions militaires israéliens avaient procédé à une quinzaine de frappes, envoyant leurs missiles sur le camp de réfugiés d’Al-maghazi. Ces frappes ont totalement rasé le camp, fortement touché les localités aux alentours et provoqué une coupure d’électricité dans tout le centre de la bande de Gaza.

D’autres frappes ont été rapportées, au sud est de la ville de Gaza et au nord de la Bande, détruisant de nombreux sites, et une grande partie des localités touchées.

Ces frappes surviennent donc au lendemain de la journée la plus sanglante de 2023 en Palestine, après le massacre survenu dans le camp de réfugiés de Jénine.

Il convient de rappeler que la Bande de Gaza, cette enclave palestinienne de 365 km², abrite 2 millions d’habitants qui vivent sous blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007. Jamais dans l’histoire, une population aussi nombreuse n’avait été enfermée, bombardée, martyrisée sur une aussi longue période. C’est une expérimentation inhumaine que l’État d’Israël conduit sous le regard indifférent de la majorité des gouvernements occidentaux.

Source : WAFA

Propos sur l’Algérie française : la Nupes s’indigne, le RN au secours de José Gonzalez

Publié sur Ouest-France le 29 juin 2022

Les propos du doyen de l’Assemblée nationale, le RN José Gonzalez, ce mardi 28 juin, lors de l’ouverture de la XVIe législature ont choqué une partie des députés, notamment dans les rangs de la Nupes. Du côté du RN, ce discours a, au contraire, été salué et les élus d’extrême droite tentent d’éteindre la polémique.

Mardi 28 juin, le député des Bouches-du-Rhône du Rassemblement national José Gonzalez a ouvert la première séance de la nouvelle Assemblée nationale en tant que doyen. Né en Algérie avant l’indépendance, il est revenu sur son histoire personnelle : « J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie », a-t-il déclaré, avant de s’interrompre, ému.

Une pause suivie d’applaudissements qui ont crispé une partie des députés, essentiellement dans les rangs de la Nupes. Après la séance, José Gonzalez a été interrogé sur son opinion concernant la guerre d’Algérie. « Franchement, je ne suis pas là pour juger si l’OAS a commis des crimes, je ne sais même pas ce qu’était l’OAS ou presque pas », a-t-il assuré.

Suivez ici notre direct du mercredi 29 juin consacré à la nouvelle législature et à l’actualité politique

Il a ensuite poursuivi ses propos devant des journalistes : « Si je vous emmène avec moi en Algérie, […] dans le Djebel, vous verrez beaucoup beaucoup beaucoup d’Algériens qui n’ont jamais connu la France, et qui nous disent : « Monsieur, quand est-ce que vous revenez. » » De quoi susciter de nombreuses réactions


Mardi 28 juin, le député des Bouches-du-Rhône du Rassemblement national José Gonzalez a ouvert la première séance de la nouvelle Assemblée nationale en tant que doyen. Né en Algérie avant l’indépendance, il est revenu sur son histoire personnelle : « J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie », a-t-il déclaré, avant de s’interrompre, ému.

Une pause suivie d’applaudissements qui ont crispé une partie des députés, essentiellement dans les rangs de la Nupes. Après la séance, José Gonzalez a été interrogé sur son opinion concernant la guerre d’Algérie. « Franchement, je ne suis pas là pour juger si l’OAS a commis des crimes, je ne sais même pas ce qu’était l’OAS ou presque pas », a-t-il assuré.

Suivez ici notre direct du mercredi 29 juin consacré à la nouvelle législature et à l’actualité politique

Il a ensuite poursuivi ses propos devant des journalistes : « Si je vous emmène avec moi en Algérie, […] dans le Djebel, vous verrez beaucoup beaucoup beaucoup d’Algériens qui n’ont jamais connu la France, et qui nous disent : « Monsieur, quand est-ce que vous revenez. » » De quoi susciter de nombreuses réactions.

« Un effondrement du front républicain »

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a notamment déclaré au micro de BFMTV : « C’est curieux que quelqu’un soit venu plaider sa nostalgie pour l’Algérie française et qu’il y a une partie qui l’a applaudi », y voyant un signe supplémentaire de « l’effondrement du front républicain ».

Un constat partagé par Sandrine Rousseau, élue de la Nupes, s’est fendu d’un tweet où elle estime que « la dédiabolisation vole en éclats dès la première séance ». Pour elle, les discours nostalgiques de la colonisation n’ont pas leur place à l’Assemblée nationale.

À gauche, plusieurs députés sont tombés des nues devant les applaudissements d’une partie des députés. Comme Sandra Regol, élue dans le Bas-Rhin, qui se dit « abasourdie » par les applaudissements et qui parle de « déchéance ».

« Un discours émouvant » selon le RN

Du côté du RN, les élus ont tenté d’éteindre la polémique. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a envoyé sur les réseaux sociaux un message de félicitations à José Gonzalez : « Discours émouvant et rassembleur, élégance de tenue et d’âme de la part de José Gonzalez, député RN et doyen de l’Assemblée. Il nous a tous rendus fiers. »

Quant au député RN du Nord, Sébastien Chenu, il a estimé qu’il n’y avait dans les propos de José Gonzalez aucune volonté de polémique : « C’est un homme de sa génération, qui est meurtri, qui est blessé par ce qu’il s’est passé là-bas ».

Pour Louis Alliot, maire RN de Perpignan, il s’agissait uniquement d’une opinion personnelle de la part du député. « Le discours de monsieur Gonzalez faisait référence à sa vie en Algérie, qui était sa terre natale, et où il a enterré ses grands-parents », a-t-il assuré.

Interrogée ce mercredi 29 juin sur Franceinfo, Marine Le Pen, présidente des députés RN à l’Assemblée nationale, a estimé que José Gonzalez n’avait pas commis de dérapage : « Il a fait un discours très digne, très républicain. Il a tenu sa position de doyen avec beaucoup de dignité. La gauche dit tout et n’importe quoi. »

Israël-Palestine : les conclusions d’un rapport des Nations unies sur les causes du conflit « pointent dans leur immense majorité vers Israël »

Publié le 7 juin 2022 sur lemonde.fr avec AFP

Le document a été rédigé par une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Ce rapport « est partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l’Etat d’Israël », a réagi le ministère des affaires étrangères israélien.

L’occupation de territoires palestiniens par Israël et la discrimination envers la population palestinienne sont « les causes principales » des tensions récurrentes et de l’instabilité, estime une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un rapport publié mardi 7 juin.

« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes [de ce conflit] pointent dans leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un Etat qui en occupe un autre », écrit la présidente de cette commission, la Sud-Africaine et ancienne haut-commissaire aux droits de l’homme, Navanethem Pillay.

Israël, qui a refusé de coopérer avec la commission, a estimé, de son côté, « que le rapport est partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l’Etat d’Israël et reposant sur une longue série de rapports partiaux et biaisés », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères.

Israël dénonce « des organisations terroristes létales »

« Mettre fin à l’occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences », peut-on lire dans ce premier rapport rédigé par cette commission.

Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes comme israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, qu’en Israël.

Le rapport précise que le document de 18 pages a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes comme israéliennes. La commission internationale a été mandatée l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme pour enquêter sur les violations présumées des droits humains commises dans les territoires palestiniens et en Israël, depuis le 13 avril 2021.

L’Etat hébreu, qui accuse Mme Pillay d’être « une militante anti-Israël », estime encore que l’enquête « a ignoré les véritables raisons qui ont amené Israël à défendre ses citoyens contre des organisations terroristes létales qui commettent un double crime de guerre : tirer sur des civils israéliens à partir de zones civiles dans Gaza ».

Recommandations « largement ignorées »

La commission a été mise en place à la suite de la « guerre de 11 jours » que se sont livrés Israël et le Hamas en mai 2021, durant laquelle 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes sur Gaza, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait treize morts, dont un soldat, d’après la police et l’armée.

Pour l’heure, la commission a passé en revue les nombreuses recommandations et résolutions déjà existantes, mais elle a souligné qu’elle devrait mener sa propre enquête. Toutefois, Mme Pillay estime que ces recommandations passées « ont été largement ignorées, y compris les appels à ce qu’Israël rende des comptes pour les violations du droit humanitaire et des droits de l’homme, tout comme les tirs de roquettes à l’aveugle contre Israël par des groupes armés palestiniens ».

« C’est ce manque de mise en œuvre doublé d’un sens d’impunité ainsi que les preuves très claires qu’Israël n’a aucune intention de mettre fin à l’occupation et la discrimination permanente contre les Palestiniens qui sont au cœur de ces violations répétées aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, qu’en Israël », accuse la présidente. Pour dénoncer la publication du rapport, une vingtaine d’étudiants et de réservistes de l’armée israélienne ont manifesté mardi devant le siège des Nations Unies à Genève.

Le Monde avec AFP