Rassemblement samedi 23 mars à 9H30 en réponse à la provocation d’Aliot et des nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS

Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée dénonce avec force la nouvelle provocation du maire RN/FN de Perpignan et des nostalgiques de l’Algérie française qui, avec leur exposition « 60 ans après, l’histoire histoire se répète : FLN et Hamas, mêmes méthodes, même stratégie », instrumentalisent les crimes odieux commis par le Hamas le 7 octobre dernier. Cette initiative ne vise qu’à jeter le discrédit sur la lutte légitime que mène aujourd’hui le peuple palestinien, menacé d’un génocide par le régime d’extrême droite de Netanyahu, et la lutte tout aussi légitime qu’a menée le peuple algérien pour son indépendance. Il s’agit également de légitimer la violence et la barbarie coloniale et de minimiser ainsi l’action de la France dans ses anciennes colonies.  Contre les amalgames, les révisionnismes et les falsifications de l’histoire coloniale et l’instrumentalisation politique de l’histoire de notre pays, notre collectif réaffirme son combat pour la vérité, la justice, l’amitié entre les peuples et la construction d’une mémoire partagée et apaisée.

C’est pourquoi nous vous invitons à nous rassembler – sur la base de ce communiqué-  ce samedi 23 à 9h30 bd Wilson (en face de la rue Bartissol – où va avoir lieu le vernissage de l’expo)

 Collectif pour une Histoire franco-algérienne non falsifiée, Mouvement de la Paix, LDH 66, AFPS-66, Pour la Mémoire contre l’oubli, Fédération franco-algérienne, CGT-66, Générations 66, Comité départemental      Europe Ecologie les Verts, France Insoumise, NPA,…

Ci-dessous l’invitation du maire RN/FN Aliot : véritable provocation et falsification de l’histoire

Rassemblement réussi contre le projet d’esplanade Pierre Sergent décidé par le maire RN/FN Aliot à Perpignan

A l’appel de nombreuses associations démocratiques dont la LDH qui est intervenue en début, 250 personnes se sont rassemblées Place Molière à Perpignan le samedi 29 octobre pour dénoncer la décision d’Aliot maire RN/FN de nommer une esplanade au nom de Pierre Sergent, dirigeant de l’organisation terroriste d’extrême-droite OAS, responsable de nombreux attentats en Algérie comme en France avec 70 morts.

Les manifestants se sont rendus ensuite sur l’esplanade pour la baptiser au nom de Maurice Audin, mathématicien et militant de l’indépendance algérienne, torturé et tué en 1957 en Algérie.

Ce rassemblement n’est qu’un début d’une mobilisation sur le long terme pour dénoncer les méfaits de l’extrême-droite à Perpignan et sa tentative de réhabiliter l’OAS organisation terroriste criminelle d’extrême-droite fondée en Espagne franquiste.

250 personnes rassemblées Place Molière
Nouveau baptême Esplanade Maurice Audin

Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme des Pyrénées-Orientales : Non à la place Pierre Sergent!

La LDH 66 vient d’apprendre la décision du Conseil municipal de Perpignan, voulue par le président adjoint du Rassemblement national, ex FN, Louis Aliot, de donner le nom de Pierre Sergent à une place. Elle dénonce avec vigueur cette décision qui ne fait que ranimer les rancœurs d’une histoire pourtant bien douloureuse.

Quel qu’ait été le parcours de Pierre Sergent il ne peut être détaché de celui de l’OAS, organisation terroriste et criminelle dont il fut le fondateur et l’acteur de premier plan.

Les méfaits de l’OAS sont hélas bien connus : 71 morts et 394 blessés en Métropole et environ 2 200 tués et plus de 5 000 blessés dans les territoires algériens. L’OAS a organisé 750 attentats sur le sol métropolitain, politique de terreur avec plus de 100 attentats perpétrés en Algérie. Pierre Sergent a participé activement aux guerres coloniales en Algérie en Tunisie et en Indochine pour s’opposer à leur indépendance. L’amnistie obtenue en juin 1968 ne peut réécrire l’Histoire.

La colonisation est un crime contre l’Humanité et Pierre Sergent en a été un agent actif en utilisant la terreur. Louis Alliot et son conseil municipal continuent à commémorer ces faits qui sont dans la droite ligne de ce qui a été commis à Perpignan début juillet lors de la commémoration des accords d’Evian. Pour les personnes d’origine algérienne, pour celles et ceux qui ont souffert en se libérant du colonialisme, vivant dans notre ville, nous dénonçons cette politique mémorielle sélective qui oublie une grande partie des acteurs de cette guerre.

La LDH 66 dénonce ces actions et sera toujours présente pour défendre la Démocratie, et les valeurs républicaines comme elle l’a fait le 3 juillet dernier au Casals. Elle s’oppose et s’opposera toujours à la surenchère mémorielle de l’extrême-droite et rappellera sans cesse que l’histoire ne se résume pas à ses positions partisanes mais qu’elle concerne l’ensemble des populations qui ont en été les acteurs. Elle appelle à s’opposer à ces commémorations, Perpignan mérite mieux que cela.