Collecte pour soutenir la famille Mitaj

Collecte pour soutenir la famille Mitaj

La famille Mitaj expulsée vers l’Albanie le 25 octobre demeure confinée dans un village. Amarilda et son frère ne sont plus scolarisés. Tous vivent dans l’angoisse sachant que les mafieux qui les avaient agressés durant l’été 2016 ont été libérés et n’ont pas renoncé à leurs intentions criminelles. La famille Mitaj n’a pas d’autre issue que de quitter à nouveau leur pays. Ils ont besoin d’argent car ils ont tout perdu. Nous avons décidé de les aider en organisant une collecte. Vous qui avez soutenu cette famille lorsqu’elle était encore parmi nous à Perpignan, nous ne doutons pas de votre générosité.

Les chèques sont à libeller à l’ordre de « comité de soutien Sans-papiers » et à faire parvenir à CSSP El Casal 23 avenue du lycée 66000 Perpignan

Vous pouvez verser directement vos dons sur la cagnotte sécurisée!  https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/soutenir-la-famille-mitaj

Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron : « L’Etat met en danger les migrants »

TRIBUNE COLLECTIVE « L’ETAT MET EN DANGER LES MIGRANTS » PUBLIÉE DANS LE JDD

14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD« la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Médecins du monde France, le Secours catholique-Caritas France et 12 autres associations dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Voici leur tribune :

« Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l’heure où s’intensifie l’injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d’urgence. »

Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s’abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S’ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d’inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l’encontre des personnes exilé.e.s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

Aujourd’hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l’espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

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Anne-Marie Bredin, représentante du collectif Solidarité migrants Wilson ;
Philippe de Botton, président de Médecins du monde France ;
Véronique Fayet, présidente du Secours catholique-Caritas France ;
Catherine Gak, secrétaire de La Gamelle de Jaurès ;
Marin Marx-Gandebeuf, représentant du Guide de la demandeuse et du demandeur d’asile à Paris ;
Gaël Manzi, président d’Utopia 56 ;
Jacques Mercier, président de Dom’Asile ;
Mélanie Mermoz, représentante du collectif audonien solidarité migrants ;
Marie Montolieu, présidente de la Fédération de Paris du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ;
Jérôme Musseau, représentant du collectif P’tits Dej’s solidaires ;
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’homme ;
Corinne Torre, cheffe de mission France de Médecins sans frontières ;
Hubert Trapet, président d’Emmaüs France ;
Jean-Marc Wasilewski, représentant des États généraux des migrations Paris.

Cali, Alduy et les Pritchard’s plaident pour la régularisation de la famille Hajdaraj menacée d’expulsion

Publié sur lindependant.fr

Perpignan : Cali, les Pritchard’s et Jean-Paul Alduy contre l’expulsion d’une famille albanaise

« Ce jeudi, à midi, les profs du collège Jean-Moulin ont organisé un rassemblement devant l’établissement pour soutenir deux élèves d’origine albanaise menacés d’expulsion avec leurs parents. Cali, les Pitchard’s et Jean-Paul Alduy étaient notamment au rendez-vous.

« Solidarité avec nos élèves. Ils étudient ici, ils restent ici. » Le message inscrit sur la banderole est sans ambiguïté. Pour les profs et les parents d’élèves réunis ce jeudi 20 décembre à midi devant le collège Jean-Moulin, la famille Hajdaraj doit pouvoir rester à Perpignan. Ce couple d’Albanais, dont les deux enfants de 11 et 14 ans fréquentent l’établissement, sont arrivés en France il y a près de six ans. Mais l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a finalement refusé de leur accorder l’asile estimant qu’ils ne fournissaient pas assez de preuves des menaces dont ils disent faire l’objet dans leur pays.

Ce jeudi, en plus des profs, qui mettent en avant les résultats scolaires et la bonne intégration des deux collégiens menacés d’expulsion, plusieurs parents d’élèves s’étaient également mobilisés. Dont notamment le chanteur Cali, le couple de plasticiens Les Pritchard’s et l’ancien sénateur-maire de Perpignan Jean-Paul Alduy. Tous demandent au préfet d’appliquer la circulaire Valls, qui permet de régulariser les sans-papiers présents sur le territoire depuis cinq ans et dont les enfants sont scolarisés depuis trois ans.  »

Arnaud Andreu