Génération identitaire doit être dissous, réclame le directeur de France Terre d’Asile

Publié dans Le HuffPost 21 avril 2018

« POLITIQUE – C’est une question qui revient régulièrement dans l’actualité. En 2012 déjà, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls disait réfléchir à la dissolution de Génération identitaire, un groupuscule d’extrême droite coutumier des coups médiatiques pour défendre des positions anti-islam ou anti-immigrés. À l’époque, plusieurs membres avaient occupé le chantier de la Grande mosquée en construction à Poitiers.

Ce samedi 21 avril, c’est le directeur général de l’association France Terre d’Asile qui souhaite la fin de cette association. En cause, une action commise dans la matinée au col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes.

Une centaine de militants ont fait une ascension en raquettes dans la neige avant de dérouler du grillage de chantier en plastique pour matérialiser une frontière symbolique entre la France et l’Italie. Culminant à 1762 mètres, le col de l’Echelle est situé à six kilomètres de la frontière italienne. Depuis un an, les Hautes-Alpes connaissent une augmentation exponentielle de migrants, essentiellement d’Afrique de l’Ouest. Selon la préfecture, 315 personnes en situation irrégulière ont été refoulées vers l’Italie en 2016 et 1900 en 2017.

Plusieurs responsables politiques de gauche ont fait part de leur colère après cette action, certains demandant une réaction du ministère de l’Intérieur. Ce sujet s’est même invité à l’Assemblée où Jean-Luc Mélenchon a demandé au ministre de l’Intérieur (en l’occurrence la ministre Jacqueline Gourault) ce qu’il comptait faire face à cette action. »

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Pas d’enfants en centres de rétention !

TRIBUNE COLLECTIVE « PAS D’ENFANTS EN CENTRES DE RÉTENTION » PUBLIÉE DANS LIBÉRATION

Tribune collective, signée Malik Salemkour, président de la LDH et Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH

A l’heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l’enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

[Extrait] Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour demander que la France respecte les droits de l’enfant en mettant fin à la rétention des mineurs et de leur famille et en remplaçant l’enfermement des enfants par leur protection. Nous attendons qu’au moment du débat sur la loi asile et immigration, les parlementaires – tous les parlementaires – assument leurs responsabilités et s’engagent dans cette voie. C’est la crédibilité de la France en termes d’«humanité» et de défense des droits de l’enfant qui se joue là.

LIRE LA TRIBUNE

Signataires:

Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, directeur d’enseignement université de Toulon; Françoise Dumont, présidente d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme; Colette Duquesne, présidente de Défense des Enfants International- France (DEI-France); Roland Gori,psychanalyste, professeur honoraire des Universités, président de l’appel des appels; Geneviève Jacques, présidente de la Cimade; Pierre Joxe, magistrat honoraire, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis; Servane Legrand, psychologue clinicienne en protection maternelle infantile (PMI), présidente de l’A.NA.PSY.p.e; Marie Rose Moro,professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Paris Descartes; Vanina Rochiccioli, présidente du Gisti; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme; Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde; Pierre Suesser,pédiatre en protection maternelle et infantile, co-président du syndicat national des médecins de PMI

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Mercredi 11 avril à 18h : Rassemblement pour la régularisation des sans-papiers devant la préfecture de Perpignan

Un nouveau rassemblement de soutien aux sans papiers est organisé par le Comité de soutien aux sans-papiers 66 (dont la LDH est partie prenante) le mercredi 11 avril à 18h devant la préfecture de Perpignan:

  • pour la régularisation de tpous ldes sans-papiers;
  • pour l’annulation des OQTF (obligation de quitter le territoire français) et des assignations et contre toute expulsion;
  • pour un hébergement immédiat de tous les demandeurs d’asile;
  • pour l’attribution de logements dignes à tous les déboutés du droit d’asile.

Le comité de soutien comprend les organisations suivantes: AFPS, ASTI, Bouge toit, CGT, CIMADE, FSU, LDH, Génération.s, MRAP, NPA, PCF, RESF, Solidaires

Rassemb - sans papiers 11-04-18 - Perpi