EN AVANT PREMIERE, le mardi 25 OCTOBRE, nous accueillons le réalisateur Gilles Perret pour son film « LA SOCIALE », au Cinéma Castillet Centre Ville à 19h

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Il y a 70 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité Sociale
étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République.
Un vieux rêve séculaire émanent des peuples v
oyait enfin le jour.
C’est cette Histoire de la « Sécu » que nous présente Gilles Perret: d’où elle vient,
comment elle a pu devenir possible, quels sont ses principes de base,
quels en furent les bâtisseurs et ce qu’elle est devenue au fil des décenni
es.

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION AMF

amfLe 18ème congrès de la Fédération des Associations des Marocains en France s’est tenu les 23 et 24 mai 2015 à Avignon en présence de l’ensemble des associations membres de la Fédération.

Les travaux du congrès ont été précédés par une conférence-débat autour du thème de la « Citoyenneté des deux rives : histoire et perspectives », animée par Karim MESSAOUDI (ancien président de l’AMF), Mohammed Ouaddane (Délégué général) Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France, et Ali BOUTOUALA (professeur et chercheur en économie).

La mémoire de l’immigration, l’histoire de l’AMF et les luttes issues de l’immigration, la migration dans le contexte du rapport inégal entre le Nord et le Sud, mais aussi les épreuves difficiles que traverse actuellement l’immigration six mois après les terribles attentats qui ont secoué la France, ont été les principaux points discutés au cours de cette conférence.

Ce congrès coïncide avec le cinquantième anniversaire de l’enlèvement et de la disparition de Mehdi BEN BARKA, l’un des principaux fondateurs de l’AMF. A cette occasion, l’ensemble des congressistes ont rendu un vif hommage à ce leader et ont acclamé haut et fort la vérité sur cette disparition tragique pour le peuple marocain et l’ensemble des peuples opprimés.

Ce congrès a été marqué par la nouvelle dynamique qui règne au sein de la fédération et l’ancrage remarqué des associations membres sur le terrain de la lutte pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion. Cette dynamique et ces jeunes militants, porteurs d’espoir, ont ainsi donné un nouveau souffle à notre fédération.

Après avoir adoptés les rapports financiers et d’activité, les congressistes se sont attardés sur la discussion de la motion d’orientation qui fixe les principales lignes de conduite pour les prochaines années. Le débat a été très riche. Plusieurs points ont été abordés : La valorisation de la mémoire de l’immigration comme arme de combat contre le racisme et l’extrême droite, ou encore la cohabitation au sein de l’AMF entre plusieurs générations de militants. Le rapport entre la fédération et ses associations membres a été évoqué, ainsi que la politique migratoire européenne et nationale. Enfin, les congressistes ont prononcé leur inquiétudes quant  la montée du racisme et de l’islamophobie, la disparition des migrants en méditerranée, la situation internationale marquée par les guerres, l’exploitation des peuples, ou encore les atrocités commises par DAESH…

En conclusion, le 18ème congrès de l’AMF a tenu à :

–      Continuer à lutter pour une véritable égalité de droit entre tous les citoyens en France quelques soient leur origine, leur religion ou leur statut social.

–      Dénoncer toutes les politiques sociales, sécuritaires ou migratoires favorisant l’exclusion, les discriminations, ou la précarité.

–     Dénoncer la politique migratoire européenne aveuglée par l’obsession sécuritaire et dont la conséquence est la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants au large de la méditerranée.

–     Dénoncer toutes les formes du racisme et d’islamophobie et se à prononcer pour une laïcité tolérante et intelligente mais ferme envers l’ensemble des mouvances  extrémistes religieuses.

–        Exprimer sa solidarité envers tous les peuples victimes des guerres impérialistes et de l’exploitation des pays nordistes

–         Renouveler son soutien total au combat du peuple palestinien pour un état libre, démocratique et laïc, dont Jérusalem est sa capitale

Un nouveau Bureau fédéral a été élu et se compose comme suit :

–          Souad CHAOUIH, présidente ;

–          Mohamed LACHHAB, secrétaire général ;

–          Sami GHALBZOURI, trésorier ;

–          Nora BELGADA, vice-présidente chargée des relations avec les partenaires institutionnels et associatifs;

–          Ali ZARGUIT, vice-président de la communication et de la formation;

–          Youssef TAHRI, vice-président chargé du développement de la vie associative;

–          Mohamed KHADIR, vice-président chargé du développement et des projets.

Avignon, le25/05/2015

Rue du 19 mars 1962

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Comité régional Languedoc Roussillon

Le 11 Décembre dernier, le Maire de Béziers, Robert Ménard, présente et fait voter par le Conseil Municipal (39 voix, dont les 37 élus de sa liste d’extrême droite) le changement de dénomination d’une rue de la ville commémorant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en Algérie le 19 Mars 1962, par le nom du Commandant Denoix de Saint Marc.

19 Mars 1962 ? Cette date est qualifiée par les nostalgiques de l’Algérie Française de « trahison », puisque selon eux, ce qui se passait en Algérie n’était pas une guerre d’indépendance, mais une opération de maintien de l’ordre dans un département français.

Mr Denoix de St Marc a été en effet résistant et déporté pendant la guerre de 40, tout en étant un fervent soutien de la domination coloniale française, d’abord au Vietnam puis en Algérie. Il a participé et couvert de son autorité les méthodes du Général Massu ; puis en 1961 il a engagé son autorité lors du putsch des généraux.

Monsieur Ménard fait par là non seulement une forme de retour vers la glorification de la colonisation au mépris de la véritable histoire de la France et de l’Algérie, mais aussi une politique malsaine et stigmatisante sur l’espace public, après l’introduction d’une créche à la Mairie, l’affichage dans les rues de la ville d’une profession de foi militariste, et d’autres mesures discriminantes entre citoyens.

Nous savons que Mr Ménard sait manier une communication provocante qui lui permet de se faire remarquer à un niveau national, nous savons qu’il attaque certains journalistes qui essaient de faire leur travail d’information et d’analyse sur place, nous savons qu’il aime mettre en avant des valeurs identitaires qui sont à l’opposé des valeurs que notre organisation soutient et défend, dans le respect de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

C’est pourquoi la LDH régionale appelle à rejoindre les collectifs d’associations républicaines biterroises, des associations d’anciens combattants et de rapatriés, qui vont se mobiliser d’ici le 14 Mars pour participer à un rassemblement unitaire contre ce changement de nom de rue à Béziers.