Rassemblement de solidarité avec Amarilda Mitaj et sa famille mercredi 26 septembre de 17h à 18h30 devant la préfecture

SOLIDARITÉ AVEC AMARILDA MITAJ ET SA FAMILLE

           Rassemblement mercredi 26 septembre de 17h à 18h30                      devant la préfecture

Le RESF vient de faire parvenir au préfet une nouvelle demande d’entrevue afin de plaider pour l’annulation de toute procédure d’expulsion et la régularisation de la famille Mitaj.

Plus nous serons, mieux nous le convaincrons du bien fondé de nos demandes.

Comité de soutien aux sans-papiers-66  – RESF-66 – Collectif de soutien à la famille Mitaj

Le comité de soutien aux sans-papiers comprend plusieurs organisations associatives (dont la LDH) syndicales et politiques.

LA PRÉFECTURE DE GUYANE ENVISAGE D’ACHETER UN AVION POUR EXPULSER LES PERSONNES EN SITUATION IRRÉGULIÈRE !

Communiqué LDH

La Ligue des droits de l’Homme a appris, par le quotidien France Guyane du vendredi 3 août 2018, que la préfecture de Guyane envisage très sérieusement d’acquérir un avion pour procéder aux expulsions des ressortissants étrangers en situation irrégulière. Le budget de cette opération est démesuré : environ trois millions d’euros ! Il s’ajoutera au budget actuel de fonctionnement de la lutte contre l’immigration irrégulière en Guyane, qui s’élève à deux millions et demi d’euros soit un coût (officiel) entre 3 000 € et 4 500 € par expulsion.

Selon les propos du directeur de cabinet du préfet, « le but est de mettre en place avec sérénité et efficacité un éloignement lointain » notamment des « profils les plus dangereux » sortants de prison. Or, il s’avère que les exemples d’expulsions donnés par la préfecture concernent tous des personnes en situation irrégulière en Guyane. Pour essayer de justifier une telle dépense, il est envisagé que cet avion participe aussi à la surveillance aérienne des sites d’orpaillage illégal de Guyane…

La LDH pointe la démagogie de la préfecture pour se justifier et récuse l’amalgame qui est fait entre criminels et personnes en situation irrégulière. Elle dénonce cette opération particulièrement coûteuse pour les contribuables et dont l’efficacité reste à prouver.

D’autres dépenses sont pourtant nécessaires quand on sait qu’en Guyane, selon les derniers rapports officiels1, 46 000 personnes ne bénéficient pas d’un accès direct à un service d’eau potable, que le taux de non scolarisation des 12/16 ans est d’environ 5 % et que 22 % de la population guyanaise n’a pas accès de façon certaine à un service d’urgence médicale générale en moins de trente minutes.

La LDH demande à ce que les politiques publiques soient réorientées d’urgence pour répondre aux besoins fondamentaux des populations de Guyane.

Paris, le 8 août 2018

1. Rapport annuel de Guyane 2017 publié le 21 juin 2018 par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM), HTTPS://WWW.IEDOM.FR/GUYANE/PUBLICATIONS/RAPPORTS-ANNUELS/ [cons. 5/8/2018]

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