Droits de l’enfant

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La France a ratifié le troisième protocole de la convention de l’ONU des droits de l’enfant.

Le troisième protocole facultatif, adopté par l’ONU le 19 décembre 2011, concerne le dépôt de plainte.  Jusqu’en 2011, la Convention internationale des droits de l’enfant était en effet le seul instrument juridique relatif aux droits humains qui ne possédait pas de mécanisme de plainte individuelle. Désormais, un enfant estimant qu’un de ses droits fondamentaux a été violé pourra déposer une plainte devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.

Cette signature intervient après quatre ans d’hésitations, de débats interministériels et parlementaires. La France vient enfin de décider de ratifier ce protocole de la façon la plus claire qui soit, sans aucune réserve ni déclaration venant en amoindrir la portée. Ce protocole entrera donc en vigueur en France le 7 avril 2016.

Pour en savoir plus, le site de Jean Charles CHAMPAGNAT

Etat d’urgence, déchéance de nationalité…

Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

Signez la pétition : http://www.nousnecederonspas.org/

Un peu d’histoire, de réflexion, de droit à propos de l’état d’urgence, de sa prorogation : le texte d’Henri LECLERC « crimes et libertés » publié sur le site de l’Institut Tribune Socialiste et accessible ici : Etat_urgence_decheance_nationalite_H_LECLERC.

 

 

L’électorat du front national et le racisme…

Une approche de Nonna MAYER construite à partir des résultats du sondage annuel effectué pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme depuis 1990  qui explore toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Elle permet d’isoler une population particulière, celle des sympathisants frontistes, ou les personnes qui citent le Front national comme le parti dont elles se sentent « le plus proche ou disons le moins éloigné ». Afficher ouvertement une proximité avec le parti frontiste engage certes moins que l’adhésion, mais plus qu’un simple vote.

Des résultats édifiants et loin de la « dédiabolisation » affichée par  Marine Le Pen visant à donner du FN l’image d’un parti « comme les autres ».

Le lien pour voir son article

 » Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute. « (Alphonse de Lamartine)

Une campagne de mobilisation contre le racisme et l’antisémitisme de la LDH, du MRAP, de la LICRA et de SOS Racisme.

Une campagne importante dans le contexte politique actuel.

Les associations ont fait le choix d’une campagne de communication « rassembleuse et positive », en privilégiant l’angle de la solidarité avec les victimes, priorité de l’action des associations sur le terrain.

Plus forte qu’un slogan, la citation de Lamartine exprime la solidarité avec les victimes et rappelle la tradition universaliste et humaniste de la France.

Le lien vers la description de cette campagne sur le site national de la LDH

Le lien vers la plateforme deboutcontreleracisme

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Nous ne céderons pas

Un appel unitaire

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

….

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

Lire le texte complet de cet appel et de ces signataires sur le site national

Arry dans tous ses états

Arry dans tous ses états, une émission de France Culture en partenariat avec Mediapart 

24.11.2015 – 13:30

Le 27 octobre, 51 réfugiés soudanais venus de Calais ont été accueillis sur décision préfectorale à Arry (540 habitants), en Moselle. Le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, puis la tête de liste du FN, en ont profité pour tenter de convaincre les habitants du danger d’un tel accueil. Qu’en disent les habitants ?

Reportage : Rémi Douat

Réalisation : Emmanuel Geoffroy

 

Pour l’écouter, pour lire le dossier complémentaire

Arry Perché sur les côtes de Moselle A mi-chemin entre les plans d'eau de la vallée de la Moselle et le plateau de pelouses calcaires, ARRY se découvre au détour d'un virage de la route départementale reliant la vallée de la Moselle à celle de la Seille. Depuis son écrin de verdure le panorama offert depuis le village ou la côte Saint Pierre est assez exceptionnel.

Arry
Perché sur les côtes de Moselle
A mi-chemin entre les plans d’eau de la vallée de la Moselle et le plateau de pelouses calcaires, ARRY se découvre au détour d’un virage de la route départementale reliant la vallée de la Moselle à celle de la Seille. Depuis son écrin de verdure le panorama offert depuis le village ou la côte Saint Pierre est assez exceptionnel.

On doit lutter contre le terrorisme sans porter atteinte à nos libertés

Communiqué LDH du 19 novembre 2015

Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l’état d’urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles.

Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront :

  • voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur téléphone mobile. Pour cela, il suffit qu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » ;
  • être assignées à résidence si leur comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » et se voir interdire d’être en contact avec d’autres personnes présentant la même menace.

Le vague des motifs qui pourront être invoqués, qui dépassent de beaucoup la prévention et la répression d’actes de terrorisme, permet à tout gouvernement de s’en prendre au mouvement social dans son ensemble.

Les associations seront aussi responsables des actes de leurs membres puisqu’elles pourront être dissoutes en raison de leur comportement.

Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.

Paris, le 19 novembre 2015

Henri LECLERC sur France Inter le 18 novembre

Jean pierre DUBOIS président d’honneur de la LDH dans rue 89