Bienvenue

Retrouvez la Lettre N° 95 de la section de Moselle de la LDH


Cour européenne des droits de l’homme et expulsion des étrangers, analyse de la jurisprudence.

A écouter, une conférence de Grâce FAVREL  avocate au barreau de Paris



La protection des femmes contre les violences conjugales

Une conférence de Grâce Favrel

Depuis 2016, plusieurs lois sont intervenues pour faciliter l’identification et la prise en charge des victimes de violences conjugales.

En particulier, la loi du 28 décembre 2019 offre un certain nombre d’outils pour mieux protéger les victimes de violences conjugales.

L’objectif de la formation est de présenter ce nouvel arsenal juridique afin d’aider les participants à mieux repérer, soutenir, informer, accompagner et orienter les victimes.

En savoir plus, réécouter


MANIFESTER en période de confinement :

Quelques outils, un tutoriel…

En savoir plus…


LIBERTE d’EXPRESSION – DROIT de MANIFESTER

23 mai 2020, 14 personnes de la Chorale Révolutionnaire sont verbalisées pour avoir organisé à l’esplanade de Metz une répétition revendicative.

Toutes leurs répétitions le sont, c’est l’ADN d’une chorale révolutionnaire.

Soutenons les!

Défendons la liberté d’expression et le droit de manifester qui en est une des composantes.

Lire la suite dans notre article.


La LDH, avec toutes ses sections et en lien avec des partenaires, s’engage dans un travail d’observatoire citoyen de cet « état d’urgence sanitaire », en favorisant le recueil de témoignages des contrôles et dispositifs abusifs.

Tout en ayant conscience de la nécessité de mettre en œuvre les mesures essentielles à juguler l’épidémie en cours, la LDH entend rappeler avec force que cela ne saurait autoriser les pouvoirs publics à porter atteinte aux libertés au-delà de ce qui peut être strictement indispensable à la lutte contre l’épidémie. »

Nous comptons sur vous pour nous alerter à propos de dispositifs et des contrôles qui vous semblent abusifs. (ldh.metz@ldh-france.org)

Guide pratique pour contester une contravention relative au confinement

Pour en savoir plus sur l’actualité juridique, sous ses différents aspects, concernant l’Etat d’Urgence Sanitaire


ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ

Le thème de cette année marquée par le confinement était la Liberté.

L’année scolaire a été fortement bousculée. Nous remercions les élèves, les enseignants qui malgré cette adversité nous ont fait parvenir leur travail.

Retrouvez notre article et tous ces travaux ICI


VULNERABLES

« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés »

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés… de quoi sommes- nous tous frappés aujourd’hui?

Quel est ce mal qui s’infiltre partout et nous rend tour à tour moroses, angoissés, inquiets, repliés sur nous- mêmes, méfiants, parfois agressifs ?

Il porte un nom vieux comme le monde : la peur.

Face à cette situation que nous n’avons pas choisie, quelle sera notre attitude ?

Au moment où la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été proclamée, la vie sur notre terre n’était pas « un long fleuve tranquille » il suffit de relire l’Histoire.

Face à ce défi, la vraie menace serait le chacun pour soi, le refus de tendre la main aux plus démunis, le désir de toute puissance ou la sécurité pour soi sans regarder le reste du monde, cette tentation peut exister !

Face à ce défi, le combat à mener est celui des Droits communs pour l’Humanité.

Deux mots doivent nous déranger et nous éclairer jour et nuit : solidarité et fraternité.

Voir l’article complet de Françoise MAIX


MUNICIPALES

La commune est le premier échelon de notre organisation démocratique institutionnelle. Il bénéficie encore d’un fort taux d’adhésion et de confiance.

Ouvrons de larges débats pour le scrutin des 15 et 22 mars 2020

La campagne électorale est l’occasion de réfléchir ensemble aux solutions à proposer:

  • répondre à la nécessaire transition écologique,
  • développer un espace démocratique et social,
  • construire sur des droits effectifs conformes aux valeurs républicaines.

Il dépend de chacune et de chacun qu’une conception humaniste et démocratique prévale lors de ces élections, que la conception haineuse portée par les extrêmes droites d’un « tous contre tous » soit mise hors débat, hors jeu électoral.

Lire notre article et voir nos propositions


Écologie, justice et droits fondamentaux

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a fait le  constat que « Les dégâts causés à l’environnement peuvent avoir des effets négatifs directs et indirects sur l’exercice effectif de tous les droits de l’homme». Les changements climatiques, les menaces sur la biodiversité, la raréfaction et la pollution de ressources indispensables à la vie ont bien évidemment des conséquences majeures sur l’exercice des droits fondamentaux.

Ce constat implique que les défenseurs des droits installent cette problématique comme incontournable dans leurs réflexions.  Elle implique réciproquement que les défenseurs de l’environnement intègrent la question des droits fondamentaux dans leur propre réflexion et leur action.

Cela nécessite de penser de façon nouvelle les rapports entre les organisations de défense des droits et celles de défense de l’environnement, de croiser les approches et les préoccupations. C’est à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme que ce travail qui a été amorcé  avec d’autres associations.

Pour en savoir plus, notre article et les liens vers les vidéos des interventions


Droit des enfants

La France a ratifié la convention internationale des droits de l’enfant.

Cette convention établit :

  • que l’enfant est un sujet de droit. Il n’est pas la propriété de ses parents
  • que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les enfants.

Elle définit des valeurs fondamentales valables dans le monde entier sur la façon de se comporter envers les enfants, au-delà des différences sociales, culturelles, ethniques ou religieuses.

La convention impose des obligations aux 195 états qui l’ont ratifiée, dont la France.

Ce  livret propose un état des lieux et des pistes pour améliorer les choses.

L’article sur le sujet publié dans le numéro 83 de la Lettre Mosellane


Le défenseur des droits publie une décision, des recommandations qui prennent en compte les différents aspects de la prise en charge des mineurs non accompagnés (mineurs isolés étrangers) par le département de la Moselle.

Le lien vers notre article et le relevé de décisions du défenseur des droits.


Les montres connectées pour enfants sont interdites à la vente en Allemagne. Elles sont considérées pour ce qu’elles sont, des outils de surveillance intrusifs. Et si on faisait la même chose à l’occasion du 30 ème anniversaire de la convention des droits de l’enfant ?

Vivre en sécurité ne doit pas se faire au prix de l’apprentissage de la liberté !

Notre article


Crise climatique et droits de l’homme

ClimateStrike-Lausanne-August9th2019

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». C’était en 2002 au sommet de la terre. Et depuis ?

Depuis, notre consommation des ressources de la planète n’a pas cessé d’augmenter. Nous consommons toujours plus que ce que la terre est capable de régénérer. Cette année, le 1er août, nous avions épuisé les ressources de l’année. Depuis nous puisons dans les réserves. On appelle cette date le jour du dépassement, et c’est de plus en plus tôt dans l’année.

Depuis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a fait le  constat que « Les dégâts causés à l’environnement peuvent avoir des effets négatifs directs et indirects sur l’exercice effectif de tous les droits de l’homme».

Depuis la jeunesse a emboité le pas à Greta Thunberg.  « Je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours. Et je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme vous le feriez en cas de crise. Je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu. Car c’est le cas. »

Cela nous oblige à penser de façon nouvelle les rapports entre les organisations de défense des droits et celles de défense de l’environnement. Ce travail sera le thème de l’université d’automne de la LDH avec Greenpeace, Oxfam, notre affaire à tous.

L’article complet est dans la lettre mosellane n°83


LIBERTE

Il y a peu de temps encore nous regardions du haut de nos libertés la surveillance, le contrôle des personnes dans les pays que l’on appelait totalitaires. Nous étions rassurés par un film comme « la vie des autres » mettant en scène cette surveillance. Cela ne se passait pas chez nous mais en Allemagne de l’Est, en DDR.

Pourtant, nous semblons collectivement indifférents aux moyens de surveillance mis en œuvre par nos sociétés, au nom de la sécurité. Cet argument était déjà celui utilisé dans les pays de l’est.

  • vidéo surveillance,
  • contrôle du net,
  • mise en cause de la liberté de la presse,
  • pouvoirs de plus en plus importants confiés aux préfets et restriction du judicaire
  • ….

Pour en savoir plus


EUROPE : Protection des lanceurs d’alertes

Nous devons au Parlement Européen une directive protégeant les lanceurs d’alerte (avril 2019).

« Reconnaître le rôle essentiel que jouent les lanceurs d’alerte dans nos démocraties, placer nos exigences de transparence et de bonne gouvernance au-dessus des pouvoirs économiques et financiers et, surtout, assurer, comme un juste retour des choses, la protection de ceux qui ont le courage de protéger notre intérêt général, de ceux qui ont le courage de parler pour nous protéger »[i].

Lire notre article

[i] Virginie Rozière – Rapporteure du projet de Directive.


Enfermement des enfants:

Des enfants enfermés?

En France? Mais où?

A Metz?

Le centre de rétention administrative de Metz est le premier centre de France métropolitaine pour l’enfermement des enfants.

Malgré plusieurs condamnations de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la France continue à enfermer des enfants.

Nous disons stop! On n’enferme pas un enfant!

Vous êtes d’accord avec nous?

Alors faites le savoir au préfet de la Moselle en particulier.

Mais vous pouvez aussi écrire à votre député.

Pour lire notre article, pour avoir davantage d’informations, pour écrire au préfet….


Non, DUBLIN n’est pas que le nom d’ une charmante ville européenne …

C’est aussi le nom d’un règlement européen qui  prévoit qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen où les empreintes du demandeur d’asile ont été prises.

Les demandeurs d’asile arrivant principalement dans les États à la frontière sud de l’Union Européenne (Italie, Grèce, Espagne, Bulgarie…), leurs empreintes y sont prises de façon plus ou moins forcée : ils sont automatiquement soumis à ce règlement. L’Europe a fait le choix de répondre à la “crise migratoire” en créant une véritable crise de l’accueil.

De plus en plus d’associations , d’élus, de collectivités demandent l’abandon de ce système  » Dublin » qui ne permet pas de garantir le respect du droit d’asile .

Pour sauver le droit d’asile, disons STOP à DUBLIN ! en savoir plus


Loi anticasseurs:

La République à Poligny Photo Bernard Bonin

Avec ce projet de loi, on permet de poser des interdictions en amont des manifestations. Il permettrait de réprimer sur la base du soupçon.

Ce projet, s’il était adopté, permettrait  des interdictions administratives individuelles de manifester, le fichage des manifestants, la mise en place d’obligation de pointage. Comme dans l’état d’urgence, c’est le soupçon qui devient le pilote et le soupçon n’est pas connu pour son objectivité et est porteur de nombreuses dérives possibles.

Notre article

L’intervention d’Henri Leclerc à France Culture


Universel :

Image_météo_France

Le concept d’universel, la domination au nom de l’universel, l’universel et le genre, l’universel et les ruptures technologiques et écologiques…Quels chemins pour l’universel?

C’était les thèmes de l’université d’automne de la LDH. Pour y réfléchir, des invités, des interventions en vidéo. De quoi nourrir et interroger notre curiosité, nos connaissances.

Pour y avoir accès.

Si vous préférez la lecture, notre dossier dans la revue Hommes et Libertés et l’article de François JULLIEN


Projet de réforme de la justice

La réforme de la justice est en débat à l’assemblée nationale.

La justice a peu de moyens :  il manque 500 juges, environ 1000 greffiers. Elle n’est pas à même de remplir ses missions correctement. En 2016 déjà, Jean Claude URVOAS parlait de « clochardisation de la justice ». La commission européenne pour l’efficacité de la justice a pointé du doigt la justice française. La France dépense 65,9 € par habitant pour la justice ; l’Allemagne 121.9€ et la Suisse 215€. C’est en France qu’il y a le moins de procureurs et c’est le pays ou ils ont le plus grand nombre de fonctions à remplir. L’aide juridictionnelle est l’une des plus faible.

Une réforme est nécessaire.

La réforme proposée pourrait se résumer en trois mots : numérisation, efficacité, simplicité. Ce projet de réforme privilégie les impératifs économiques.

Cela se fait au détriment de l’accès à la justice,  en favorisant les pouvoirs d’enquête de la police et en limitant le rôle du juge garant des libertés, et sans véritable réflexion sur la peine.

Pour lire notre article

Le communiqué de la Ligue des droits de l’Homme


Plus d’infos, que faire en cas de violences?

Droits de l’enfant

Le 20 novembre est la journée internationale des droits de l’enfant.

En France quand on a moins de 18 ans on est un enfant et tous les enfants ont les mêmes droits.

Cette égalité reste théorique c’est la raison de notre mobilisation au sein des états généraux des migrations.

Nous nous mobilisons :

  • aux cotés de tous les enfants pour rendre effectif le droit à la scolarisation,
  • aux cotés des mineurs isolés, non accompagnés, pour une véritable prise en charge,
  • aux cotés des enfants enfermés en centre de rétention administrative avec leurs parents.

Pour en savoir plus, lire le communiqué

Vous voulez faire avancer la cause des enfants, interpelez votre député, votre sénateur.

Signez la pétition contre l’enfermement des enfants.


Videosurveillance

 

avec l’aimable autorisation de Yacine« JE N’AI RIEN À CACHER ! »

POURQUOI FAUT-IL LIMITER LA VIDÉOPROTECTION MUNICIPALE ?

La vidéosurveillance, quel coût pour quelle efficacité?

Vidéosurveillance et vie privée : quelles limites?

Vidéosurveillance et démocratie: quels risques?

Un article de David Gonzales, responsable du groupe de travail local de la LDH  sur les libertés et le numérique.

Prochaine réunion de ce groupe de travail le 8 novembre à 18h30, 1 rue du pré Chaudron à Metz. Le sujet vous intéresse? vous y êtes les bienvenus.

Pour lire l’article complet


Lutte contre les discriminations

La ligue des droits de l’Homme intervient en milieu scolaire, avec d’autres associations, pour sensibiliser à la lutte contre les discriminations et promouvoir la laïcité.

Les thématiques :

Interventions gratuites dans votre structure.

Vous souhaitez bénéficier d’une intervention,  pour prendre contact : prevention.discri@free.fr


Écrits de la fraternité

Le thème de cette année : « tous différents, tous égaux »

Illustration de Elpuentea

Connaître, comprendre, s’engager, réfléchir, s’impliquer, défendre, se mobiliser, se sentir responsable… la liste des verbes qui caractérisent le chemin vers la citoyenneté n’est pas exhaustive.

Chaque année la Ligue des Droits de l’Homme propose un thème de réflexion aux jeunes citoyens en devenir, sous la forme d’un concours, le concours des écrits de la fraternité.

A partir d’une phrase d’une chanson du groupe Zebda (« le bruit et l’odeur »)

« L’égalité mes frères

N’existe que dans les rêves

Mais je n’abdique pas pour autant.”

Pour en savoir plus…


Enfermement d’enfants : au CRA de Metz une mesure banale…

Le CRA de Metz est le centre de France métropolitaine dans lequel ont été enfermés le plus d’enfants en 2017

C’est ce que nous apprend le rapport 2017 sur les centres et locaux de rétention administratives, établi par les six associations qui interviennent dans les CRA. A Metz, c’est l’Ordre de malte qui est habilité à suivre les personnes en rétention.

Au CRA de Metz en 2017, ont été placés en rétention :

  • 30 nourrissons de moins de 2 ans
  • 62 enfants de 2à 6 ans
  • 50 enfants de 7 à 12 ans
  • 20 adolescents de 13 à 17 ans

Et les conséquences sur les enfants:

  • Des enfants, qui arrivent souvent hagards et inquiets, après avoir été interpellés à leur domicile par un escadron de policiers
  • Cette petite fille de 10 ans qui pleure en racontant qu’il faut la libérer pour qu’elle puisse revoir sa maitresse
  • Cette petite fille de trois ans qui ne comprend pas pourquoi sa maman a été libérée avec sa petite sœur d’un an après avoir été hospitalisée, alors qu’elle, elle doit rester enfermée avec son père parce que l’administration a décidé de maintenir le vol le lendemain.
  • Des nourrissons, qui cessent de s’alimenter et parfois, c’est la mère qui n’arrive plus à allaiter à cause du stress de l’enfermement.

Pour en savoir plus, lire notre article

La partie du rapport 2017 sur les centres et locaux de rétention administrative concernant le CRA de METZ.

La jurisprudence de la CEDH concernant l’enfermement des enfants

Pour agir, signez la pétition


Fraternité : la fin du délit de solidarité ?

L’éclairage de cette valeur républicaine par le conseil constitutionnel : une belle avancée…

Nous vous invitons à regarder, écouter l’audience au conseil constitutionnel  (45 minutes d’audience)

65 minutes d’audience, les 45 premières minutes sont les plus intéressantes quant à la définition de cette fraternité qui fait partie de notre devise républicaine. Ces débats au conseil constitutionnel sont intéressants car ils sont au fondement de notre droit. Prenez le temps, ne vous laissez pas rebuter par les aspects techniques du débat (ils sont peu nombreux) et vous ne le regretterez pas.

La décision du conseil constitutionnel


Accueil, hospitalité

C’était le thème proposé cette année pour le concours des écrite de la fraternité.

Un vers d’Apollinaire : « Ouvrez moi cette porte ou je frappe en pleurant »

Une invitation à regarder notre monde, à analyser son fonctionnement. Mais quand on réfléchit, on ne fait pas que regarder le monde, on pense à ce qu’il faudrait faire pour qu’il soit meilleur. On rêve le monde que l’on souhaiterait.

Les écrits de la fraternité sont toujours une proposition pour rêver le monde, une invitation à partager ce rêve en écrivant un texte, en créant un travail graphique, en le mettant en chanson…

Partager son rêve de société, c’est devenir un citoyen actif, c’est faire de la politique.

Nombreux sont ceux qui s’y sont engagés cette année. Bravo à eux.

La loi immigration est en discussion au sénat. Ce serait bien si les sénateurs entendaient les prises de position de ces jeunes voix.

Le compte rendu de la cérémonie de remise des prix au niveau local.

L’atelier musical du collège Paul Verlaine de Maizières les Metz a été récompensé au niveau national pour son travail.


Dramatique jeu de miroirs

« Sur instruction de Rome, l’Aquarius est arrêté en mer, entre Malte et l’Italie, dans l’attente d’un port sûr où débarquer 629 rescapés » (Un communiqué de l’association SOS Méditerranée).

Cette association s’est donné comme objectif de porter assistance à toute personne en détresse sur mer se trouvant dans le périmètre de son action, sans aucune discrimination. Les personnes concernées sont des hommes, femmes ou enfants, migrants ou réfugiés, se retrouvant en danger de mort lors de la traversée de la Méditerranée. Depuis le début de l’année 2018, il y a eu plus de 600 morts en Méditerranée.

Cette information  renvoie aussitôt à un autre bateau, le Saint Louis qui part de Hambourg en 1939, avec 937 passagers à bord, essentiellement des juifs qui fuient le régime nazi.

Le bateau arrive à CUBA. Seules 29 personnes sont autorisées à débarquer. Le bateau ne sera pas autorisé à accoster aux Etats-Unis. Le quota de réfugiés pour l’année avait été atteint. Les passagers sont rentrés à Hambourg et ont,  pour la plupart, été victimes de la SHOAH .

Facile d’accuser l’Italie dans cette affaire, alors qu’on ferme notre frontière avec elle et qu’on la laisse bien seule à gérer le problème.  En même temps, utiliser un bateau chargé de personnes en détresse pour  mettre l’Europe face à sa responsabilité n’est pas la meilleure manière de faire.

Mais la France s’est-elle proposée pour accueillir ces 629 rescapés?

Notre ministre de l’intérieur serait-il sur la même ligne politique que Matteo Salvini de la Ligue du Nord?


Inacceptable homophobie

Une exposition de photos d’Olivier CIAPPA taguée.

Le saccage d’une exposition est toujours condamnable. Ici, comme souvent, c’est l’ordre moral qui réagit, qui se pose en censeur de la liberté de création…

Un acte homophobe, un évènement qui nous rappelle l’importance du combat à mener pour les droits de chacune et de chacun, quelle que soit son orientation sexuelle.

La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à la Metz Pride Day qui se déroulera le samedi 9 juin place de la République à Metz .

Elle invite chacune et chacun à y participer pour affirmer, ensemble, le refus de l’homophobie, de la haine, de la violence, des discriminations dont sont victimes les femmes et les hommes en raison de leur orientation sexuelle.


Nous soutenons les 3 de Briançon: oui à l’asile, non à la loi Collomb

La tribune parue dans POLITIS


« Les conflits ne sont pas des problèmes : ils portent en eux des solutions. La plupart du temps il s’agit, certes, de solutions auxquelles le gouvernement refuse même de penser. C’est d’ailleurs leur fonction : contraindre à penser. Notre société doit donc les aborder sans craintes ni stigmatisations, par un dialogue et une négociation respectueuse et responsable. Cette nécessaire œuvre de patience ne relève ni de la faiblesse, ni du calcul machiavélique. En République, cela porte le beau nom de démocratie. »

Pierre Tartakowsky et pour lire l’article complet


Pas d’enfants en centre de rétention !

A l’heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l’enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés en métropole, et plus de 4 000 à Mayotte en 2016. Ce nombre ne cesse d’augmenter.

Lire la tribune dans Libération


Nos valeurs sont menacées : demandons une Europe accueillante!

Rejoignez l’initiative citoyenne européenne !
– Encourager la solidarité et non pas la punir.
– Accueillir celles et ceux qui fuient les persécutions.
– Offrir un véritable accès au droit pour tous.

Pour participer à l’initiative citoyenne


La plus belle déclaration d’amour

« En 2018, pour marquer le 70e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, l’Association pour les Nations Unies ( APNU ) mènera une campagne participative avec les jeunes francophones de Belgique, afin de diffuser et faire vivre les 30 articles de la Déclaration avec cette invitation,» je cite :

« La plus belle déclaration d’amour de l’humanité a 70 ans partageons-la. »

Imaginons un instant recevoir une telle invitation dans notre boite aux lettres … cela ferait peut-être sourire et pourtant, à y re­garder de près, que signifie aujourd’hui le texte adopté en 1948, juste après une des périodes les plus sombres de l’Histoire ?

Un article de Françoise MAIX, pour lire la suite


Liberté de la presse-perquisitions judiciaires

Lorsque la question de la conciliation entre le secret de l’instruction et la liberté de la presse se retrouve dans les prétoires français, c’est en général en faveur du secret de l’instruction qu’elle est tranchée.

Une jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation considère, depuis un arrêt du 10 janvier 2017, que la présence d’un journaliste lors d’une perquisition, même autorisée par l’autorité publique, « porte nécessairement atteinte au secret de l’instruction et aux droits de la défense ».

Cette jurisprudence a été validée par le conseil constitutionnel le 8 mars 2018.

La Cour européenne impose un contrôle de proportionnalité entre l’atteinte à la liberté et le besoin social impérieux. A cet égard, la Cour va apprécier si l’interdiction des journalistes lors des perquisitions est le seul moyen de garantir la présomption d’innocence et l’efficacité de l’enquête.

A suivre donc… Lire l’article de Grâce FAVREL


Protection des citoyens, secrets d’affaires.

L’assemblée nationale débat pour transposer la directive européenne sur « la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».

Le même jour Antoine DELTOUR comparait devant la cour d’appel de Luxembourg pour un vol de documents.

La directive européenne accorde une prévalence au droit des affaires. Mais les affaires ne contribuent pas toujours à améliorer la vie des citoyens. Rappelons nous les affaires d’évasion fiscales (LUXLEAKS/PWC – UBS), les Panamas Papers, le scandale du Médiator(industrie pharmaceutique).

Voir la totalité de notre article


Projet de loi l’immigration

Un projet de loi porté par le ministre de l’intérieur. Ce ministère a comme mission de garantir la sécurité des personnes et des biens, de protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature (site ministère de l’intérieur).

Ce choix, au niveau symbolique nous indique qu’il est surtout nécessaire de se protéger des réfugiés, de l’immigration. Ce ne sont pas l’asile, l’accueil, la protection qui sont privilégiés. Le texte de ce projet de loi est marqué par cet esprit et suscite de l’inquiétude car il limite l’accès aux droits des demandeurs d’asile ou de titres de séjour.

Image du film Human Flow – Ai WEIWEI

Metz est un guichet unique d’enregistrement de la demande d’asile pour toute la région Lorraine. La ville est une ville d’arrivée des migrants. Les associations messines en contact avec les réfugiés interviennent dans des champs comme l’apprentissage du français, l’accès au droit, l’aide alimentaire, l’aide médicale, l’hébergement et le logement. Elles connaissent bien les difficultés auxquelles sont confrontés les réfugiés. Depuis de nombreuses années, à Metz, des camps se constituent, des camps dans lesquels les conditions de vie sont indignes.

Dix sept de ces associations ont interpellé les députés de Moselle avant l’étude du projet de loi à l’assemblée ainsi que sur la nécessité d’un dispositif de premier accueil à Metz. Belkir Belhaddad et Brahim Hammouche se sont rendus à notre invitation.

Notre article concernant ce projet de loi


La santé dans tous ses états

Un exposé – débat proposé par Geneviève GRETHEN.

Un travail réalisé suite à l’université d’automne de la Ligue des droits de l’Homme.

  • santé individuelle,
  • santé publique,
  • les systèmes de protection,
  • le prix des médicaments,

Les problèmes spécifiques :

  • santé sous contrainte,
  • santé au travail,
  • accès aux soins des étrangers

Lire le compte rendu


Concours de plaidoiries

Chaque année le mémorial de Caen organise un concours de plaidoiries illustrant une atteinte aux droits de l’homme. La plaidoirie doit porter sur une cause concrète et d’actualité. Il peut s’agir d’un cas général ou d’un cas particulier concernant une personne persécutée.

Ce concours est destiné aux lycéens.

La finale de ce concours s’est déroulée le 26 janvier à Caen. Cette année le mémorial de Caen a reçu 1500 plaidoiries. 14 ont été retenues pour la finale.

Hélène YLDIZ du lycée Saint Exupéry à Fameck a obtenu le deuxième prix, le prix de l’engagement citoyen : bravo à elle.

Sa plaidoirie portait sur la situation des Alevis en Turquie. Sa plaidoirie évoque l’absence de liberté de culte en Turquie, les pressions sur les minorités. Elle s’appuie sur les récits de ses parents, de ses grands-parents, de sa famille restée en Turquie. Elle met en regard ces récits et la déclaration universelle des droits de l’homme. Elle souligne les décalages.

Nous avons appris avec stupeur, que suite à sa plaidoirie, elle se voit obligée de supporter des menaces et des propos haineux.

Cette pression est intolérable.

La section de Metz de la ligue des droits de l’homme est très attentive à ce dossier.

Comme le dit Stéphane Grimaldi, le directeur du mémorial de Caen « Si on ne peut plus émettre une opinion librement dans un concours lycéen c’est notre République qui est menacée ».

Notre communiqué à propos de cette affaire

La vidéo des plaidoiries de cette année, parce que c’est toujours un grand plaisir d’entendre des lycéens s’engager pour les droits de l’homme.


Big data et libertés du numérique

Le terme big data désigne un volume de données tel qu’il devient impossible pour l’esprit humain de l’appréhender. Dans le cadre de la réflexion sur les droits de l’Homme, nous nous sommes intéressés aux données numériques sur les individus. […]

La récolte de données massives sur nos habitudes met sur le devant de la scène le droit à la vie privée.

Un article de Cécile GOUGET paru dans la lettre mosellane N°76, pour lire la suite.


Ne pas s’habituer

« Un premier SDF mort à cause du froid » titrait le journal local ce 3 décembre 2017, cela faisait juste quelques lignes dans les faits divers.

La formulation choisie, précisant volontairement « un premier » laissait bien entendre, que d’autres personnes allaient mourir de froid dans nos rues au cours de l’hiver…

A cause du froid…

Est-ce vraiment la cause?

Un article de Françoise MAIX

Lire la suite


Quand la préfecture tente de faire passer un devoir d’humanité pour un délit.

Lors d’une interview accordée au Républicain Lorrain et parue le 6 décembre, Alain CARTON, secrétaire général de la Préfecture associe les actions de prise en charge humanitaire réalisées par les associations à un soutien aux filières de passeurs.

De tels raccourcis ne sont pas admissibles.

La section de Metz de la LDH s’est associée au droit de réponse des associations du Réseau de Solidarité.

En Lorraine, comme dans toute la France, sans la contribution des associations de solidarité et des
bénévoles agissant sur le terrain, la situation des migrants s’apparenterait à une véritable catastrophe
humanitaire.

La réponse des associations

Cette prise de position des associations messines rejoint la prise de position nationale des associations qui rappellent avec force que l’accueil inconditionnel de toute personne en situation de détresse présente sur le territoire est non négociable.


Accueil des migrants

La section de Metz de la LDH, avec des associations du Réseau de Solidarité a interpellé les députés sur le problème de l’accueil des migrants. Le problème est récurrent à METZ depuis 2013 avec le camp de Blida. La lettre envoyée aux députés

les-pierres-de-lartiste-syrien-Nizar-Ali-Badr à retrouver sur le site KEDISTAN et aussi à partir de sa page Facebook.

Au niveau national, La LDH avec un collectif d’association interpelle le Président de la République dans une lettre ouverte sur la problématique de cet accueil (de cette absence d’un accueil digne de ce nom).

Les associations rappellent que le socle de leur mission se fonde sur le principe d’accueil inconditionnel. Toute autre méthode serait contraire aux missions du travail social et entrainerait la reconstitution de campements et d’habitats indignes, souvent en présence d’enfants, avec tous les risques de santé publique qui en découleraient.

La lettre adressée au Président de la République


Mineurs isolés étrangers

Dessin d’AUREL paru dans Le Monde

En Moselle, actuellement des jeunes mineurs étrangers sont laissés à l’abandon, exclus de la protection qui leur est due, une charge qui incombe au département.

Après une prise en charge, une mise à l’abri, par l’Aide Sociale à l’Enfance, ils se retrouvent à la rue, du jour au lendemain parce qu’ils sont considérés comme majeurs.

Voir notre article complet

Mais les projets gouvernementaux se proposent de tout régler en modifiant le droit. Il suffit de considérer que ces mineurs sont d’abord des étrangers avant d’être des enfants en danger.

Voir le communiqué de la LDH et de Solidarité Laïque

« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit »

Depuis le début de l’année, la guerre fait rage en Ukraine, sur le continent européen, mais aussi ailleurs dans le monde. Quotidiennement, les médias s’en font l’écho et les jeunes sont confrontés à des images souvent bouleversantes. Pour certains enfants qui ont fui des régions du monde dévastées par les conflits, la guerre a même été une réalité vécue.
Aujourd’hui, 70 millions de personnes sont déplacées en raison d’un conflit, de persécutions ou de violations des droits de l’Homme. La moitié d’entre elles sont des enfants.

Les causes des guerres sont diverses : conflits de pouvoir, revendications territoriales, captations de biens, Etats incapables de jouer leur rôle de protection des populations, discriminations, changement climatique, exploitation des peuples…

Leurs conséquences sont toujours terribles pour les droits fondamentaux qui sont indissociables de la paix, c’est-à-dire le droit à la protection des personnes, à des conditions de vie décentes, à la santé, à la liberté de pensée et d’expression, à l’éducation et à un environnement sain, durable et préservé.
Ces temps troublés peuvent être une occasion de rappeler que les Etats de l’Union européenne (UE) ont su construire ensemble les conditions pour vivre en paix, ceci depuis près de 70 ans. Nous sommes passés d’une absence de guerre à une paix durable, construite sur une transformation des mentalités fondée sur un esprit de réconciliation. Ainsi, les échanges entre jeunes et écoles des différents pays de l’UE, lorsqu’ils sont possibles, permettent de mieux se connaitre et de sortir des anciennes défiances mutuelles.

Mais au-delà des événements dramatiques qui nous préoccupent en ce moment, créer les conditions de la paix, c’est aussi apprendre à vivre ensemble, à l’école, dans son quartier, à la maison, avec ses amis, ses copains de sport… dans le respect des règles communes et dans le souci de promouvoir les valeurs de justice, de tolérance, de solidarité, ainsi que les vertus du dialogue et de l’écoute bienveillante de l’autre.

Créer les conditions de la paix, c’est refuser la violence, la dénoncer et apporter son soutien à celles et ceux qui en sont les victimes.
Il y a chez tous les jeunes une aspiration à la paix. Ils savent qu’elle protège leur vie et celle des personnes qu’ils aiment, qu’elle garde intacts les lieux où ils ont grandi, qu’elle est une des conditions pour leur donner accès à l’éducation et à un avenir heureux.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) souhaite, elle aussi, contribuer à cette éducation à la paix, indissociable des principes de liberté, d’égalité, de solidarité, de tolérance et de respect de la nature, en rappelant les articles 1 et 3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) :

« Art. 1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

« Art. 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

Il ne peut y avoir de paix sans respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine. C’est ce qu’écrivait René Cassin, prix Nobel de la paix en 1968 :
« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’Homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit ».

C’est sur ce thème de la paix, en lien avec les droits de l’Homme, que nous vous invitons à participer au prochain concours des « Ecrits pour la fraternité ».
Nous savons que vous aurez à cœur de défendre toutes les idées qui peuvent contribuer à créer les conditions de la paix dans le monde et autour de nous dans notre vie quotidienne.

A vos plumes, à vos pinceaux, à vos ordinateurs pour porter haut la voix de la paix.

Françoise Dumont
Présidente d’honneur de la LDH
Présidente du jury

Vous trouverez ci-dessous tous les éléments pour prendre part à cette initiative :

Des questions, un besoin d’information, prenez contact avec la section de Metz de la ligue des droits de l’Homme : ldh.metz@ldh-france.org

Tous les travaux réalisés dans le cadre de ce concours sont à envoyer à LDH METZ 1 rue du Pré Chaudron 57070 METZ

Situations administratives des étrangers : alerte aux services préfectoraux !

Communiqué de presse

Rencontre des associations humanitaires et des services de la Préfecture

Les associations accueillant et accompagnant les personnes étrangères en demande de droits alertent les services préfectoraux sur les graves retards et dysfonctionnements dans le traitement administratif des dossiers.

Les associations de solidarité accompagnent sans discrimination toutes les personnes en situation de précarité qui aspirent à vivre dans la dignité et la sécurité. Parmi elles, des étrangers arrivés en France au terme d’un parcours migratoire et qui ont le souhait de s’intégrer dans notre pays.

La précarité administrative qu’ils rencontrent entraîne un préjudice social, économique, psychologique et familial très lourd. Sans récépissé ou titre de séjour, pas de possibilité de travailler, de passer ou de valider son permis de conduire, d’avoir accès à un logement social ou aux aides sociales…

Les titres de séjour délivrés par les Préfectures ont une durée limitée. Ils doivent être renouvelés, sans quoi la personne étrangère perd son droit de travailler ainsi que tous ses autres droits. Elle n’a pas droit aux indemnités de chômage, même si elle travaille depuis plusieurs années en France.

L’accueil des étrangers et leur inclusion font partie du travail des associations au quotidien. Ce travail est trop souvent remis en cause par des problèmes de délais de traitement administratif des demandes de titre de séjour :

  • Parents dont les enfants ont obtenu le statut de réfugié (protection contre l’excision par exemple), qui n’ont pas obtenu de réponse à leur demande de titre après plus d’un an, alors que ce titre est de droit.
  • Enfant arrivés seuls en France, ayant trouvé un emploi à leur majorité, en CDI pour un certain nombre d’entre eux, et qui n’ont toujours pas obtenu leur premier titre de séjour, après dix récépissés !
  • Contrats de travail interrompus pour un retard de renouvellement du titre de séjour ou pour l’absence de récépissé. Pour les familles, cette interruption interrompt aussi les droits sociaux.

Nous pourrions multiplier les exemples. La précarité administrative pèse dramatiquement sur les personnes. Il est urgent d’y apporter des réponses.

La mobilisation des services publics, des associations et des citoyens pour accueillir les Ukrainiens a montré qu’il était possible de mettre en place des dispositifs permettant d’apporter des réponses rapides. Ces réponses sont parfois associées à des droits dont les autres étrangers ne bénéficient pas, par exemple le droit à la mobilité. Pourquoi est-il si difficile de faire transférer une demande de titre de séjour d’une Préfecture à une autre ? Cette demande de transfert peut être nécessaire, par exemple, suite à un changement d’emploi.

La dématérialisation des dossiers, et leur traitement numérique qui se met en place, est présentée comme la solution. Conformément au dernier rapport du Conseil d’Etat, cette dématérialisation ne peut être obligatoire, sous peine de devenir illégale.

Par conséquent, les associations demandent :

  • L’assurance d’un accueil dédié et d’un accompagnement adapté et digne de toutes les personnes souvent très éloignées du numérique
  • Le respect des délais légaux de réponse aux demandes, même atypiques
  • La préservation de solutions alternatives d’accès aux services publics, autres que l’ANEF (Administration Numérique pour les Etrangers en France).

Les associations appellent donc l’Etat à respecter les droits des personnes tels que prévus par la loi et à soutenir le travail du secteur associatif, qui contribue au lien social à travers l’insertion des toutes les personnes en situation de précarité.

Télécharger le communiqué

LÉGISLATIVES en MOSELLE

Zone de Texte: 13/06/2022

Un résultat inquiétant.

Une participation de 41% seulement pour ces élections législatives.

A l’issue de ce premier tour, sur les neuf circonscriptions du département, l’extrême droite est arrivée en tête dans cinq circonscriptions et sera présente au second tour dans sept circonscriptions.

Nous appelons à faire échec à l’extrême droite et à ses idées.

La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas négociables et doivent être protégées de leurs pires ennemis, ceux et celles qui ne souhaitent qu’une chose : détruire l’idéal démocratique et les valeurs de la République, remettre en cause l’intérêt général et mettre en œuvre un programme antisocial de « préférence nationale » tissé de xénophobie, de haine et de mensonges.

Faire échec à l’extrême droite, c’est combattre ces idées dangereuses qui désignent des boucs émissaires, érigent en système inégalités et discriminations, conduisent au racisme, à l’antisémitisme, au rejet puis à la haine de l’autre et finalement à des actions violentes.

Faire échec à l’extrême droite, c’est s’opposer par le vote à ceux qui sont porteurs de ces idées et qui se présentent aux suffrages.

Alors le 19 juin, votez !

Contre l’extrême droite, votez !

Pour la deuxième fois consécutive, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle, sur fond d’une participation électorale en recul.

L’accession de l’extrême droite au pouvoir est aujourd’hui possible, favorisée par les reculs sociaux et démocratiques accélérés du quinquennat qui s’achève. Cela constituerait une lourde hypothèque sur nos libertés et inaugurerait y compris sur le plan international, des temps d’insécurités et d’injustices accrues, marqués de tensions sociales et de violences inédites avec un démantèlement complet de l’Etat de droit et toutes ses conséquences. Nos vies toutes entières en seraient profondément affectées, à commencer par celles des plus faibles, des plus démunis, des plus exploités.

La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas négociables et doivent être protégées de leurs pires ennemis, ceux et celles qui ne souhaitent qu’une chose : détruire l’idéal démocratique et les valeurs de la République, remettre en cause l’intérêt général et mettre en œuvre  un programme antisocial de « préférence nationale » tissé de xénophobie, de haine et de mensonges.

La LDH alerte sur ce péril pesant sur la justice, l’État de droit garant des libertés, l’égalité des droits, sans discriminations d’origines, de genre, de religions ou de convictions.

C’est pourquoi, en conscience et responsabilité, forte de tous les combats menés ces cinq dernières années contre les politiques gouvernementales, la LDH appelle chacune et chacun à voter le 24 avril 2022 , et à utiliser le bulletin de vote E. Macron pour que M. Le Pen et ses alliés soient largement battus et aient le moins de voix possible.

Communiqué de La Ligue des droits de l’Homme

La Lettre 93

  • Edito :la démocratie ça se défend
  • Elections 2022 : la LDH en campagne
  • Des images et des mots : la chronique de Françoise Maix
  • Ce que l’accueil des ukrainien.ne.s met en lumière par Bernard Leclerc
  • Cartes de séjour:organiser la confusion, créer le découragement par Francis Guermann
  • Droits de l’homme et environnement : quels usages militants du droit?
  • Quelques évènements
  • Information concernant la Maison des droits de l’Enfant (MDEJ)
  • Pour lire cette lettre

C’est la pauvreté qu’il faut combattre, pas les pauvres!

Fin des arrêtés anti-mendicité à METZ!

A la requête de la Fondation Abbé Pierre et de la Ligue des droits de l’Homme, le tribunal administratif a annulé les arrêtés anti-mendicité de la ville de Metz. Nous nous en réjouissons.

La pauvreté est insupportable, elle dérange, mais on ne la fait pas disparaitre par des méthodes de police.

Notre ville comptait déjà 23% de pauvres en 2019 (INSEE). Le dernier rapport du CCAS sur la situation sociale à Metz fait état de 10% des actifs en emploi précaire et 5000 travailleurs pauvres.

La mendicité est l’aspect visible de cette pauvreté. Elle concerne les plus pauvres, les plus déshérités, les plus démunis. On les chasse plus loin, toujours plus loin du centre-ville.

Permettre aux personnes de faire connaitre leur détresse et pourvoir à leurs besoins par la mendicité est pour elles une question de survie.

Prendre un arrêté « anti-mendicité » au prétexte d’ « une mendicité agressive », c’est se cacher derrière une mauvaise raison puisque le Code des collectivités territoriales confie déjà à la police municipale le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique telles que les rixes et disputes accompagnées d’ameutement dans les rues, […] et tous actes de nature à compromettre la tranquillité publique. (art L2212-2).

Les populations précarisées par la crise ont besoin d’aide. Nous le savons bien puisque nous travaillons au sein du Réseau de Solidarité des Associations Messines qui compte plus de 35 associations humanitaires.

Les accueils de jour, un outil indispensable

Les deux accueils de jour ouverts à Metz – rue Clovis géré par la Fondation Abbé Pierre et rue de la Glacière géré par le Secours Catholique – répondent en partie aux besoins des personnes en précarité.

Ces accueils de jour sont indispensables. Nous sommes inquiets des menaces de fermeture qui pèsent sur l’accueil de jour du Secours Catholique. Un accueil de jour, ce n’est pas seulement prendre un repas, laver son linge, avoir une adresse postale. La misère est source d’isolement. Avoir un temps de vie partagé avec d’autres est d’autant plus important. Le Secours Catholique, c’est 45 repas quotidiens, préparés par des bénévoles eux- mêmes  en situation fragile ;un temps de partage autour du repas, un temps d’écoute et d’action sociale.

Un accueil de jour est un point d’ancrage ou chaque personne peut s’autoriser à imaginer un nouveau projet de vie grâce au lien qui est créé et la confiance « en soi » retrouvée.

Deux accueils de jour à Metz, c’est le minimum pour accueillir dignement toutes les personnes en précarité et en errance sur le territoire. Aujourd’hui et demain, prérenniser deux accueils de jours est essentiel.

PROTECTION des DONNEES PERSONNELLES

Données personnelles :        toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable.

Nom, prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, adresse postale, courriel, voix, image, empreintes digitales… sont des données personnelles.

Les cookies :  des capteurs de données personnelles qui permettent géolocalisation et ciblage publicitaire.

Protéger les données personnelles

La règlementation européenne relative à la protection des données impose

  1. le consentement de l’utilisateur à être tracé.
  2. L’obligation à tous ceux qui collectent des données personnelles d’en assurer la protection

Les collectivités publiques sont la cible de piratage de données. Il est urgent qu’elles se dotent de moyens de protection !

La vidéo surveillance :

Une conception de la société marquée par la défiance vis-à-vis des citoyens

Des coût importants

Une atteinte des libertés pour une efficacité qui reste à prouver

Est-ce la cité que nous voulons ?

Les coûts de la vidéo surveillance

Ils se décomposent

  • en coûts d’investissement (250 000€ pour l’appel d’offres de février 2020 à Metz- installation et maintenance de 10 caméras supplémentaires)
  • en coûts d’exploitation (en 2011 la cour des comptes évaluait le coût moyen d’exploitation par an et par caméra à 7400€).

Le plus souvent, ils n’apparaissent pas en tant que tel dans les comptes municipaux.

Autorisations et contrôles

Les autorisations d’implantation de caméras sont données par les préfectures. Les contrôle d’une utilisation conforme aux règles sont réalisés par la CNIL, ou la Préfecture.

Le dernier contrôle réalisé à Metz par la CNIL date de 2008

Rapport de la cour des comptes :

  • Les contrôles en vue des autorisations sont formels
  • Les contrôles à postériori sont quasi inexistants

Efficacité

La cour des comptes note à propos de la vidéo surveillance au niveau national (rapport 2020 -polices municipales -recommandation n°5) :

  • une absence d’étude d’impact
  • une absence d’évaluation
  • des chiffres contradictoires relatifs à l’élucidation des délits

Elle ajoute que « la France se caractérise par une quasi absence d’enquête scientifique sur le sujet ».

Etude de la plus value lors des enquêtes

Le Centre de Recherche des Officiers de la Gendarmerie Nationale a commandé une étude universitaire sur les apports de la vidéo protection dans les enquêtes.

Etude réalisée sur la métropole Grenobloise de 2017 à 2020 ( 4 types de secteurs urbains- 4 agrégats d’infractions).

Vidéo verbalisation

Les usages qui se développent : la verbalisation des infractions routières et des incivilités.

N’est-ce pas une atteinte aux libertés et des moyens disproportionnés pour

  1. les infractions au stationnement
  2. le téléphone au volant
  3. les dépôts d’ordures…

Le changement d’échelle

Le discours des vendeurs de sécurité, repris par un certain nombre d’élus : pour être plus efficace, il faut plus de caméras, plus de moyens, plus de technologies…

Le passage d’une centaine de caméras à plus de 1000 constitue un changement d’échelle important. Le visionnage des images devient un vrai défi.

On utilise alors des outils logiciels, de la vidéo surveillance intelligente qui permettent :

  1. le traçage des personnes, suivre les déplacements
  2. leur identification à partir de données biométriques : démarche, visage…

La technologie ne fait pas un choix de société

Les choix de société, le droit sont premiers.

La technologie aide à leur réalisation et non le contraire

« Un chantier immense est devant  nous », freiné par « le droit qui évolue toujours moins vite que les technologies». François GROSDIDIER Salon Sécuvipol La semaine du 12 avril 2018

Comme l’efficacité n’est pas au rendez-vous, on améliore la technologie en la rendant de plus en plus invasive.

Actuellement, le système le plus efficace est celui utilisé par la Chine.

Est-ce cela que nous souhaitons ?

Signez la pétition européenne pour un avenir sans reconnaissance faciale, sans surveillance biométrique de masse : https://www.ldh-france.org/ban-biometric-mass-surveillance/

On ne peut pas, comme le Président de Metz Métropole, répondre à la question de l’atteinte aux libertés par les caméras avec l’argument « C’est un faux débat, la carte bancaire et le smartphone sont bien pires. »

Le pire doit être combattu et il ne peut pas être utilisé comme argument pour créer de nouvelles atteintes à la vie privée.

Et si on envisageait d’autres façons de lutter contre la délinquance?

Arrêtons de penser que la solution est unique et d’enfermer le débat ainsi que le souhaite les marchands de technologie et leurs porte-parole.

L’observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux. Aix-en-Provence a mené une enquête auprès des habitants de 3 villes du secteur d’Aix Marseille.



La Lettre 92

  • Edito par Bernard Leclerc
  • Activité de la section
  • Osez l’avenir par Françoise Maix
  • Concours de plaidoiries par Hélène Leclerc
  • Demain par Raymond Bayer
  • Lire Jacques Rancière par Raymond Bayer
  • « Critiquer la vidéo surveillance, c’est ‘attaquer à une religion »
  • Hommage à Paul Berger par Charles Roederer
  • Pour lire la lettre

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