Vous allez sur le net, vous laissez des traces, des données…

Par exemple, quand vous consultez le site de la section de Metz, nous savons à peu près dans quelle ville vous êtes.

Nous ne l’enregistrons pas comme une donnée associée à vous.

Pour avoir une idée des traces que vous laissez lors d’une consultation d’un site, faites le test proposé par la CNIL

Ces données peuvent être l’enjeu de contrôle des libertés. Elles alimentent des bases de données commerciales qui permettent de cibler la communication commerciale qui vous est adressées dès que vous êtes sur le net.

Pour protester contre les atteintes aux libertés sur le Net, la LDH a crée l’observatoire les libertés du numérique avec d’autres associations. Cet observatoire interpelle la commissaire européenne à la justice chargée des négociations, afin qu’elle fasse respecter les accords européens conclus avec les Etats Unis.

Par ailleurs, la CNIL met publiquement en demeure Facebook de se conformer dans un délai de 3  mois à la loi informatique et libertés. Les autorités de protection des données de Belgique, d’Allemagne (Land d’Hambourg), d’Espagne, et des Pays-Bas poursuivent leurs investigations, dans le cadre de leurs procédures nationales respectives et dans le cadre d’une coopération administrative internationale.

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Origine de l’image : https://controle-tes-donnees.net/

 

Déchéance de la nationalité, modification constitutionnelle

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Soutenez la démarche de la section de Metz de la LDH.

Ecrivez à votre député, à votre sénateur,  demandez leur de ne pas voter la déchéance de la nationalité.

La constitution, c’est la permanence de l’état, ce n’est pas l’état d’urgence, un état provisoire.

L’inscription de l’état d’urgence dans la constitution est une menace pour les libertés.

Aidez nous à en convaincre députés et sénateurs.

Projet de loi Constitutionnelle de Protection de la Nation -lettre aux députés et sénateurs

La LDH Moselle a adressé un courrier aux sénateurs et députés pour condamner le projet de déchéance de nationalité et pour leur demander instamment de ne pas voter en faveur du projet de loi Constitutionnelle de Protection de la Nation , le 3 février 2016 à Versailles.

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Droits de l’enfant

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La France a ratifié le troisième protocole de la convention de l’ONU des droits de l’enfant.

Le troisième protocole facultatif, adopté par l’ONU le 19 décembre 2011, concerne le dépôt de plainte.  Jusqu’en 2011, la Convention internationale des droits de l’enfant était en effet le seul instrument juridique relatif aux droits humains qui ne possédait pas de mécanisme de plainte individuelle. Désormais, un enfant estimant qu’un de ses droits fondamentaux a été violé pourra déposer une plainte devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.

Cette signature intervient après quatre ans d’hésitations, de débats interministériels et parlementaires. La France vient enfin de décider de ratifier ce protocole de la façon la plus claire qui soit, sans aucune réserve ni déclaration venant en amoindrir la portée. Ce protocole entrera donc en vigueur en France le 7 avril 2016.

Pour en savoir plus, le site de Jean Charles CHAMPAGNAT

Etat d’urgence, déchéance de nationalité…

Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

Signez la pétition : http://www.nousnecederonspas.org/

Un peu d’histoire, de réflexion, de droit à propos de l’état d’urgence, de sa prorogation : le texte d’Henri LECLERC « crimes et libertés » publié sur le site de l’Institut Tribune Socialiste et accessible ici : Etat_urgence_decheance_nationalite_H_LECLERC.

 

 

Nous ne céderons pas

Un appel unitaire

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

….

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

Lire le texte complet de cet appel et de ces signataires sur le site national

On doit lutter contre le terrorisme sans porter atteinte à nos libertés

Communiqué LDH du 19 novembre 2015

Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l’état d’urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles.

Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront :

  • voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur téléphone mobile. Pour cela, il suffit qu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » ;
  • être assignées à résidence si leur comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » et se voir interdire d’être en contact avec d’autres personnes présentant la même menace.

Le vague des motifs qui pourront être invoqués, qui dépassent de beaucoup la prévention et la répression d’actes de terrorisme, permet à tout gouvernement de s’en prendre au mouvement social dans son ensemble.

Les associations seront aussi responsables des actes de leurs membres puisqu’elles pourront être dissoutes en raison de leur comportement.

Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.

Paris, le 19 novembre 2015

Henri LECLERC sur France Inter le 18 novembre

Jean pierre DUBOIS président d’honneur de la LDH dans rue 89