La ligue des droits de l’homme, par la voie de sa présidente, alerte la ministre de l’éducation nationale, à propos de la scolarisation des enfants ROMS, sur les difficultés générées par les expulsions incessantes.
Il est difficile dans ces conditions d’avoir vocation à s’intégrer.
En Allemagne, la cour de cassation avait créé une jurisprudence en 1956 s’appuyant sur l’idée que les populations ROMS, tziganes, gens du voyage, « sont d’expérience enclines à la délinquance, en particulier au vol et à l’escroquerie ; elles sont dépourvues en maintes manières des incitations morales au respect de la propriété d’autrui car, à l’égal des peuples primitifs, un instinct débridé d’appropriation les définit ».
Lors d’un colloque à Karlsruhe, Bettina LIMBERG, la présidente de la BGH (Bundesgerichtshof, la cour de cassation) a déclaré « cette jurisprudence nous couvre de honte » (Roms. Une honte radiée).
Il n’y a pas de trace d’une telle jurisprudence dans le droit français, mais elle est bien trop souvent inscrite dans les têtes.