Indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements scolaires
Depuis le 9 mars, des lycéens et lycéennes du lycée Voltaire de Paris, comme beaucoup d’autres jeunes, ont rejoint le mouvement national de contestation du projet de loi Travail El Khomri, appelés par leurs syndicats à des manifestations et mobilisations.
Lors de ces manifestations, plusieurs lycéens et lycéennes de Voltaire ont subi des violences policières. Une jeune manifestante a reçu des coups de matraque alors qu’elle aidait une camarade qui était tombée, elle a une cote cassée . Un autre, voulant éviter une salve de coups de matraques s’est blessé en se jetant par dessus une balustrade. Des policiers ont cassé des téléphones portables. Enfin un élève mineur a subi une interpellation abusive lors de la manifestation. Tous ne racontent pas, tous ne veulent pas porter plainte car ils ont peur.
Dans ce climat de débordement de violences venant d’adultes censés incarner la loi et l’ordre, le 1er avril au matin, lors d’un blocus devant le lycée Voltaire, un élève de classe de seconde, âgé de 15 ans, a été interpellé sous les yeux de ses professeurs impuissants qui veillaient devant le lycée. Son interpellation faisait suite à une tentative avortée d’une mise à feu d’un papier jeté dans une poubelle. Ce jeune de 15 ans a subi une garde à vue jusqu’à 19 heures, pendant laquelle il a été interrogé 45 minutes sans avocat . Puis il a passé une nuit au dépôt, en détention, sans avoir vu ses parents. La mère et le jeune ont été mal informés de leurs droits et le lycéen n’a vu l’avocate qu’au matin avant l’audience. Il est alors passé devant le juge et a été mis en examen pour «détérioration de bien public avec possible mise en danger d’autrui».
– La FCPE souhaite qu’au vu de l’âge du jeune et du contexte, les charges contre lui soient abandonnées.
– Elle prendra contact avec le Défenseur des droits et le Médiateur de la Ville de Paris pour faire valoir les droits de cet adolescent.
Dans ce climat de débordement de violences venant d’adultes censés incarner la loi et l’ordre, le 1er avril au matin, lors d’un blocus devant le lycée Voltaire, un élève de classe de seconde, âgé de 15 ans, a été interpellé sous les yeux de ses professeurs impuissants qui veillaient devant le lycée. Son interpellation faisait suite à une tentative avortée d’une mise à feu d’un papier jeté dans une poubelle. Ce jeune de 15 ans a subi une garde à vue jusqu’à 19 heures, pendant laquelle il a été interrogé 45 minutes sans avocat . Puis il a passé une nuit au dépôt, en détention, sans avoir vu ses parents. La mère et le jeune ont été mal informés de leurs droits et le lycéen n’a vu l’avocate qu’au matin avant l’audience. Il est alors passé devant le juge et a été mis en examen pour «détérioration de bien public avec possible mise en danger d’autrui».
– La FCPE souhaite qu’au vu de l’âge du jeune et du contexte, les charges contre lui soient abandonnées.
– Elle prendra contact avec le Défenseur des droits et le Médiateur de la Ville de Paris pour faire valoir les droits de cet adolescent.
– Elle réaffirme son indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements et sa solidarité avec le lycée Bergson.
– Elle soutiendra les élèves et les familles qui veulent témoigner d’incidents avec les forces de l’ordre.
– Des membres de la FCPE créent un comité de soutien aux lycéens de Voltaire victimes des violences policières et à leur famille,en lien avec les lycéens et leurs professeurs qui le souhaitent : comitevoltaire@gmail.com
– Des membres de la FCPE créent un comité de soutien aux lycéens de Voltaire victimes des violences policières et à leur famille,en lien avec les lycéens et leurs professeurs qui le souhaitent : comitevoltaire@gmail.com
– Elle rappelle que le droit de réunion et d’expression est inscrit dans le code de l’éducation.
La FCPE du lycée Voltaire reprend à son compte le communiqué de la FCPE Nationale du 14 mars, qui a réaffirmé «son soutien aux organisations de jeunesse ».
FCPE du Lycée Voltaire
Ligue des droits de l’Homme de Paris 20°