La République, c’est pour toutes les familles !

Pour l’égalité maintenant, contre les discriminations tout le temps ! La République, c’est pour toutes les familles !

La Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme se joint à la manifestation pour l’égalité des droits, le mariage, l’adoption, la PMA et la filiation pour tous les couples organisée par l’inter-LGBT (Départ : Denfert-Rochereau. Arrivée : Bastille. Départ à 14h).
Un soutien à l’égalité.
Parce que le sexe, pas plus que la couleur de peau ou la religion, ne doit définir des droits, tout couple d’individuEs doit avoir le droit de se marier.
De même la PMA, ouverte aux femmes hétérosexuelles mariées, n’a aucune raison de ne pas l’être aux femmes homosexuelles mariées.
Pour les droits de tous les enfants.
Les modèles familiaux sont désormais variés, et personne n’est en droit de décider quel est le meilleur, même sous de fallacieux prétextes de naturalité. Au contraire de ce que prônent les opposants à l’égalité, la République doit protéger tous les enfants, et donc offrir un statut juridique à ceux qui vivent dans des familles homoparentales.

Contre l’homophobie.
Malgré leurs circonvolutions, les opposants à l’égalité des droits ne parviennent pas à éviter les amalgames haineux entre homosexualité, polygamie, pédophilie. De plus, les mises en garde contre la fin de l’humanité (qui devait déjà arriver après la légalisation du divorce, de la contraception, de l’IVG ou du Pacs…) ou les injonctions à ce que l’homosexualité reste dans la sphère privée, participent d’un indéniable fond homophobe et ne peuvent qu’être propices aux violences envers les LGBT.
Où ? A l’angle de la rue Cassini et de l’avenue Denfert-Rochereau (RER Port Royal ou M°/RER Denfert-Rochereau)
Quand ? Dimanche 27 janvier à 14h

Etrangers : quelle place dans la cité ?

La Ligue des droits de l’Homme est engagé depuis des années dans le combat qui vise à donner aux étrangers le droit de vote aux élections locales. 50ème proposition du programme du candidat Hollande, le gouvernement tarde à prendre les dispositions pour réaliser cette mesure. C’est pourquoi, avec le collectif de la Votation citoyenne dont elle assure le secrétariat, la Ligue des droits de l’Homme a décidé de poursuivre le débat. Vous pouvez signer la pétition qui relaie nos revendications.

En attendant, les sections du 19e et 20e vous invitent à répondre à la question de la place dans la Cité que la République doit accorder aux résidants étrangers.

Intervenants :

  • Noam Leandri, économiste et Président de l’Observatoire des inégalités
  • Catherine Withol de Wenden, chercheuse à Sciences Po
  • Vincent Reberioux, Vice Président de la Ligue des droits de l’Homme

Où ? Centre d’animation, Place des Fêtes, 2 rue Pré St Gervais, 75019

Quand ? Jeudi 17 janvier, 20h – 22h30

Pour les droits des migrants, manifestons !

Le 18 décembre est la Journée internationale d’action pour les droits des migrants et de leurs familles. La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux actions qui l’émailleront de toutes leurs couleurs.

Ce sera le moment de rappeler le signe négatif qu’est le refus de la France de ratifier la Convention internationale sur la protection des droits des migrants et de leurs familles, qui les énonce.

Mais cette année, c’est aussi l’occasion de dire que le gouvernement, malgré des changements réels, n’a pas fait le choix d’un changement de la politique de l’immigration. Ainsi, emblématique s’il en est, la circulaire dite de « régularisation » ne permettra pas à toutes les catégories d’étrangers d’en être bénéficiaires, et elle prévoit une maîtrise d’œuvre par les préfectures qui reste changeante et aléatoire.

Sur le fond, la logique des critères pour obtenir un titre de séjour reste restrictive. En fixant des chiffres très élevés de présence constatée, la circulaire apporte certes des améliorations par rapport à la situation précédente, et ouvre la possibilité d’un nombre notable d’issues positives. Mais, que ce soit pour les enfants et les jeunes majeurs en cours d’études, pour leurs familles, que ce soit pour les salarié(e)s, les durées exigées sont trop loin de la réalité des demandes déposées ou exprimées. De plus, les autres conditions ajoutent une très rigoureuse limitation des situations éligibles à la régularisation, telle l’exigence de bulletins de salaire sur toute la période de référence.

Le ministère dit avoir voulu fixer des dispositions stables et pérennes applicables par toutes les préfectures. On ne peut qu’apprécier cette orientation. Mais compte tenu des critères retenus, rien ne garantit que l’arbitraire ne puisse perdurer, sachant que l’éloignement du territoire demeure la règle. Il est de la responsabilité du ministère de l’Intérieur de s’assurer que les dérives de ces dernières années cessent.

La LDH attendait du gouvernement qu’il s’engage dans une politique différente de celle du gouvernement précédent. C’est pourquoi cette circulaire avait suscité un grand espoir pour les familles, les jeunes et les travailleurs sans papiers.

Parce qu’il faut un changement radical de la politique de l’immigration, parce qu’il faut que dans la loi et dans la pratique, les droits des familles, des jeunes et des travailleurs soient assurés, la LDH appelle à participer aux manifestations organisées le 18 décembre 2012.

Où ? M° de Belleville

Quand ? Mardi 18 décembre à 18h30

L’égalité des droits : c’est Maintenant !

La Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme est engagé dans le combat pour l’égalité de droits. Elle refuse les discriminations et donc les discriminations liés à l’orientation sexuelle.
Au quotidien, les bénévoles parisiens animent des interventions en milieu scolaire sur les questions de discrimination et travaillent à construire une société plus juste.Sur les questions LGBT, la Fédération de Paris avait organisé un débat à l’IEP de Paris lors duquel elle invitait les participants à se mobiliser. De même, les bénévoles de la Ligue des droits de l’Homme était, comme chaque année, présent dans le cortège de la marche des fiertés.
C’est pourquoi, dimanche 16 décembre, avec de nombreuses associations et partis politiques, la Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester pour réaffirmer notre attachement à l’égalité des droits. En effet, il est urgent d’apporter une réponse aux manifestations nauséabondes organisées ces derniers temps par des associations réactionnaires s’opposant à l’ouverture du mariage républicain à tous les couples, n’hésitant pas à utiliser ce sujet pour miner les valeurs républicaines.Sans parler des propos homophobes explicitement tenus par des responsables politiques et religieux, les républicains ne peuvent rester immobiles face à la remise en cause de la laïcité, par exemple.
Depuis sa création, la Ligue des droits de l’Homme se bat pour une République laïque, garantissant l’égalité des droits, sans discrimination. C’est pourquoi nous serons, avec vous nous l’espérons, dans le cortège.
Quand ? Dimanche 16 décembre à 14h
Où ? à l’angle du Bd Richard Lenoir (côté pairs) et de la Place de la Bastille

La République pour tous !

Depuis plusieurs semaines, la plus grande partie de la droite, l’extrême droite bien sûr, les Eglises et en particulier leurs représentants, mais surtout les tenants de l’intégrisme religieux pour qui l’Etat de droit laïc reste un problème, multiplient menaces et discours apocalyptiques à propos du Mariage pour tous, thème dont elles ont manifestement décidé de faire un cheval de bataille.

L’expression de leur refus, leur choix d’un ordre moral sont évidemment légitimes dans une démocratie. Mais leur prétention à vouloir ériger leurs croyances en loi, paralyser le débat sous le vacarme, les « arguments » utilisés à cette fin sont intolérables.

Rappelons, face au déferlement des responsables ecclésiastiques, que depuis 1792, le mariage est un acte civil, sans aucun caractère religieux. Que les cultes ont parfaitement le droit d’épouser des vues particulièrement rétrogrades sur le mariage, la famille, la sexualité. Mais en aucun cas, celui d’étouffer le débat éthique et de corseter la liberté de conscience.

Rappelons, face aux amalgames haineux entre homosexualité, polygamie, pédophilie, face aux chantages à la fin de l’humanité, que leurs auteurs se sont successivement opposés au divorce, à la contraception, à l’interruption de grossesse, au Pacs… En agitant les mêmes menaces.

Rappelons aussi que les pays qui, dans le monde, ont ouvert le mariage à tous n’ont, bien sûr, nullement sombré dans la décadence et les turpitudes annoncées.

Ce retour d’ordre moral, assis sur une homophobie bien réelle et animé par l’agitation de grandes peurs, n’est pas sans arrières pensées politiques. La volonté de faire échec au mariage pour tous vise, bien au-delà, à ébranler le principe républicain de laïcité au profit de communautarismes intégristes. Il vise à paralyser toute velléité de réforme, tout engagement contre les discriminations, tout projet de justice et de liberté.

C’est pourquoi nous appelons les députées et les députés, les sénatrices et les sénateurs, les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour défendre l’Etat de droit. Nous les appelons à faire échec aux campagnes de haines, de peurs et d’exclusions, à soutenir le projet de mariage pour tous et à faire entendre leur volonté de voir le progrès se poursuivre, dans le respect des lois et des valeurs de la République. Ce changement n’a rien d’une menace, c’est, au contraire, une chance pour la société française !

Premiers signataires : Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), Attac, Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia), FSU, Homosexualités et Socialisme (HES), Inter-LGBT, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’Enseignement, LMDE, Mrap, République et diversité, SOS Homophobie, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Unef.

Pour le Droit de vote des étrangers, la LDH poursuit le débat

La Ligue des droits de l’Homme est engagé depuis des années dans le combat qui vise à donner aux étrangers le droit de vote aux élections locales. 50ème proposition du programme du candidat Hollande, le gouvernement tarde à prendre les dispositions pour réaliser cette mesure. C’est pourquoi, avec le collectif de la Votation citoyenne dont elle assure le secrétariat, la Ligue des droits de l’Homme a décidé de poursuivre le débat.

Co-organisée par le Centre d’études et de recherches internationales (Ceri-Sciences po) et l’Association européenne de défense des droits de l’Homme (AEDH) avec le soutien de la Ligue des droits de l’Homme et le collectif Votation citoyenne, nous vous invitons à une journée de formation autours de la question : L’Europe, terre du droit de vote pour les étrangers ? Un état des lieux.

Le droit de vote des étrangers est la cinquantième proposition du candidat François Hollande aux élections présidentielles de 2012, qui s’inscrit dans un débat de trente ans. Par-delà les affrontements politiques, cette journée d’étude propose de croiser un regard académique nourri par les expériences militantes sur les dimensions constitutionnelle, sociologique et les expériences européennes de mise en place du droit de vote et de l’éligibilité des étrangers non communautaires. Il est ouvert au public, citoyens éclairés, militants associatifs, étudiants et tous ceux qui s’intéressent à l’évolution et à la progression de la citoyenneté.

Où ? Maison de l’Europe, 35-37 rue des Francs Bourgeois, 75004 Paris

Quand ? Vendredi 14 Décembre

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Inscriptions : votation.citoyenne@ldh-france.org

Marche des fiertés

La LDH à la marche des fiertés

Les militants de la Ligue des Droits de l’Homme seront présents lors de la marche des fiertés ce samedi 30 Juin.

Nous invitons chacune et chacun à y participer pour affirmer, ensemble, le refus des discriminations dont sont encore victimes trop de femmes et d’hommes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Engagés dans notre combat pour l’égalité de tous les droits pour tous et partout, nous pensons que comme l’origine, le sexe, l’appartenance religieuse ou encore le handicap, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ne peuvent justifier ni violence ni rejet. C’est une évidence à défendre chaque jour et partout.

La LDH s’est prononcée depuis des années déjà en faveur du mariage et de l’adoption sans discrimination en raison de la sexualité du ou des demandeurs. Elle lutte sans relâche contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou au genre. Ainsi, cette thématique est souvent abordée lors des nombreuses interventions que les militants de la LDH réalisent dans les établissements scolaires. Afin de faire progresser les esprits, la fédération de Paris de la LDH a organisé cette année un débat portant sur la nécessité de militer contre ces discriminations.

Portons ensemble notre combat pour l’égalité des droits : retrouvons-nous à 14h à l’angle du Boulevard Saint-Michel et de la rue du Val de Grace.

Réunion sur la xénophobie d’Etat

«Xénophobie d’Etat et banalisation du discours d’extrême droite »

Le 11 avril, 12h au Centre universitaire Malesherbes au 108, Boulevard Malesherbes 75017 Paris (métro : Malesherbes)

La Fédération de Paris de la LDH est invitée à participer à la Conférence et table ronde Xénophobie d’Etat et banalisation du discours d’extrême droite.

Dans le cadre du Festival Etudiant Contre le Racisme et les Discriminations 2012 organisé par L’UNEF PARIS 4 Sorbonne avec la participation du RUSF (Réseau universitaire sans frontière), nous dresserons ensemble un bilan des discours et politiques mises en place depuis plusieurs années.

Alors que de trop nombreux personnages publics veulent créer l’amalgame entre terrorisme-insécurité-immigration, il est nécessaire de rappeler les valeurs d’égalité et de fraternité sur lesquelles notre socle républicain repose. Il convient aussi d’apporter dans le débat quelques vérités fondamentales face aux mensonges d’Etat : Qu’est-ce qui ressemble plus à un étranger qu’un français dans un pays où plus d’un tiers de la population à au moins un grand parent étranger ? Il faut une politique d’émigration choisie et non d’immigration choisie.

Au discours de haine et de peur, la LDH oppose un discours républicain. Aux tentatives désespérées visant à faire oublier un bilan économique et social désastreux par la recherche de boucs-émissaires, la LDH dénonce des pratiques hélas déjà éprouvé dans les heures sombres de notre histoire. La LDH combat plus que jamais pour l’égalité des droits et condamne les propos homophobes, sexistes et racistes qui se répandent sur l’échiquier politique et pas seulement à l’extrême-droite.

Vigilante et combative la Ligue des Droits de l’Homme tiendra sa place dans le combat contre la xénophobie d’Etat. Retrouvons nous pour en discuter.