La forêt et les droits de l’Homme

Les forêts tropicales sont menacées. Le Suriname possède au monde la plus importante proportion de de forêt tropicale au sein d’un territoire national, et la plus grande couverture forestière par personne. Mais, les forêts sont aujourd’hui dans le collimateur des multinationales.

Venez rencontrez Richard PRICE invité par les ligueurs. Richard Price racontera le combat de l’un des peuples qui habitent cette forêt pour protéger  son mode de vie en se saisissant des instruments juridiques internationaux des droits de l’Homme.

Professeur émérite d’anthropologie, d' »American Studies » et d’histoire, Richard Price est l’un des meilleurs spécialistes des sociétés africo-américaines, auteur d’une vingtaine de livres et de nombreux articles.

Quand ? Samedi 10 Mai à 20h

Où ? Centre d’animation de la Place des fêtes, 2-4 rue des Lilas, 75019 Paris

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Projection du film Ez Kurdim

Les ligueurs vous invitent à venir voir le film Ez Kurdim un voyage, au fil des rencontre porté par le poème de Musa Anter, dans le Kurdistan d’aujourd’hui. Deux femmes kurdes et une femme turque autour desquelles les histoires se succèdent et dressent peu à peu le portrait d’un peuple dans toute sa diversité et son unité. Un peuple courageux avec une soif de victoire. Le portrait de ceux pour qui « il ne reste plus rien, à part résister »

Venez assister à la projection qui sera suivie d’un buffet participatif.

Où ? Café associatif de la commune libre d’Aligre, 5 rue d’Aligre 75012 Paris, M° Ledru-Rollin

Quand ? Jeudi 27 Mars à 19h30

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Quels droits dans les territoires occupés ?

Les ligueurs vous invitent à débattre de la question des droits de l’Homme dans les territoires occupés et en Israël. La Ligue des droits de l’Homme a invité pour ce faire :

  • Elias SANBAS, amabssadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO
  • Lucette VALENSI, historienne et professeur à l’EHESS

  • Avram UDOVITCH, Professeur au département des études du Proche Orient à l’Université de Princeton

Le débat sera animé par Pierre JOXE

Où ? EHESS, 190 avenue de France, rez-de-chaussée, salle n°3

Quand ? Mardi 18 Mars à 12h30

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AVEC LA POPULATION SYRIENNE VEILLÉE MONDIALE DE SOLIDARITE

#AVEC LES SYRIENS:

VEILLÉE MONDIALE DE SOLIDARITE

AVEC LA POPULATION SYRIENNE

A L’OCCASION DU 3ème ANNIVERSAIRE DU CONFLIT SYRIEN

Evénement à Paris le 15 mars 2014 de 19h à 21h

Sur le Parvis des droits de l’Homme du Trocadéro

Projection du slogan # AVEC LES SYRIENS sur la Tour Eiffel

Le 15mars 2014 marque le troisième anniversaire du conflit en Syrie, qui est à l’origine de la plus grave crise humanitaire du 21ème siècle.

A l’approche de ce triste anniversaire, une coalition rassemblant 90 organisations de société civile à travers le monde, des personnalités engagées, des célébrités et l’artiste Banksy ont décidé de mobiliser les consciences du plus grand nombre possible et de générer une vague de solidarité globale sans précédent avec les milliers de syriens directement affectés par ce conflit.

Programme du samedi 15 mars 2014 à Paris

A l’appel des ONG mobilisées en France*, le grand public est convié à un grand rassemblement à partir de 19h au Trocadéro, où le message # AVEC LES SYRIENS sera projeté sur la Tour Eiffel de 19h00 à 1h du matin. Des bougies et des ballons lumineux rouges, inspiré d’un visuel inédit créé par l’artiste BANKSY qui s’associe lui-même à cette campagne, accompagneront cet événement.

Une mobilisation mondiale et une campagne digitale d’envergure

Des veillées et des illuminations de bâtiments  impliquant des centaines de personnes sont prévus dans plusieurs lieux emblématiques, en France comme à l’étranger, notamment dans le plus grand camp de réfugiés syriens du monde, Zaatari en Jordanie, au Mémorial Lincoln et à la Maison Blanche à Washington, à Trafalgar Square à Londres, à la Galerie Tretiakov à Moscou, le plus grand musée d’art de Russie ou encore au Soudan, en Australie, en Corée du Sud ou dans le Somaliland. Cette mobilisation #AvecLesSyriens est appuyée par une campagne digitale d’envergure centralisée sur le site web communWith-Syria.org et sera déployée sur les réseaux sociaux.

Une collaboration avec des personnalités internationales :

L’artiste de street art Banksy participe à cette campagne et a tenu à retravailler lui-même une version adaptée de son œuvre emblématique « Girl With Red Balloon ». Ce visuel « surprise », illustrant avec finesse et poésie l’impact de la guerre sur les enfants syriens, inspire notamment la réalisation d’un clip d’animation réalisé par l’artiste en collaboration avec l’acteur Idriss Elba qui sera la voix off, et le groupe Elbow en charge de la Bande Originale.

Plus d’infos sur : http://www.with-syria.org/fr

*Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, Amnesty International, CARE France, CCFD – Terre Solidaire, Comité de l’Action Chrétienne en Orient, FIDH, Justice et Paix, la Vague Blanche pour la Syrie, Médecins du monde, Oxfam France, Pax Christi France, Reporters sans frontières, le Réseau Euro Méditerranéen  des Droits de l’Homme, Vision du Monde.

Ciné-droit : L’expérience Blocher

Le vote suisse en faveur d’une limitation de l’immigration est une note de plus dans le concert du développement des idées xénophobes et donne à voir que les démocraties les plus opulentes ne sont pas épargnées par la gangrène des droites extrêmes.

Christoph Blocher, 73 ans, n’est pas 
très connu en France. Pourtant l’influence de ce leader populiste suisse ne cesse de grandir. 
Son compatriote Jean-Stéphane Bron, jusqu’ici connu pour ces documentaires sur les rouages de la politique et de la finance, consacre un film à ce self-made-man d’origine rurale, ancien industriel et fer de lance du parti UDC (Union du centre), grâce auquel il a réussi 
à empêcher la Suisse d’adhérer à l’Union européenne, 
puis participé au durcissement du pays en surfant sur la vague xénophobe qui traverse 
l’Europe.

Après la projection du film, les ligueurs vous convient à un débat avec André DECHOT, responsble du groupe Extrême droite de la Ligue des droits de l’Homme

Où ? CinémaReflet Médicis , 3/7 rue Champollion, Paris 5e (RER B Luxembourg ; M° Cluny-La Sorbonne)

Quand ? Jeudi 6 Mars à 20h30

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« SOTCHI. Des barreaux derrière les anneaux »

EVENEMENT JO 2014

« SOTCHI. Des barreaux derrière les anneaux »

EVENEMENT JO 2014 « SOTCHI. Des barreaux derrière les anneaux »

Samedi 1er février – RDV à 11h place Stalingrad (à l’entrée de la Rotonde) – Paris 19ème

A une semaine de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) d’hiver de Sotchi, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Amnesty International France, la FIDH (Fédération Internationale des Ligues des droits de l’Homme), Inter-LGBT, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et Russie-Libertés révèleront, lors d’un événement commun ce que cache le faste des cérémonies.

Samedi 1er février à 11h30, près de 170 militants

de ces organisations formeront les anneaux olympiques.

Au milieu de ces anneaux humains, apparaîtront progressivement des violations graves des droits de l’Homme en Russie, que les JO ne doivent masquer : répression des manifestations, restriction de la libre parole et de l’information, discriminations envers les minorités sexuelles, stigmatisation et exploitation des migrants et recours à la torture.

Ciné-droits : L’Escale, un film militant pour une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme

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L’escale, un documentaire de Kaveh Bakhtiari, sélection officielle Cannes 2013, Quinzaine des réalisateurs

Projection du film l’Escale suivi d’un débat avec Catherine WITHOL DE WENDEL, directrice de recherches au CNRS.

Survivants de traversées pleines de dangers, ils ont vu des compagnons d’infortune se noyer ou disparaitre. A Athènes, ils s’entassent dans le modeste appartement d’Amir, immigré iranien arrivé depuis trois ans et ayant, lui, une autorisation de séjour. Ils se croyaient au bout de leurs peines mais ils devront à nouveau prendre des risques insensés.

KAVEH BAKHTIARI, né à Téhéran, arrivé en Suisse à l’âge de 8 ans, s’est immergé dans l’univers de ces clandestins parce que, lors d’un séjour à Athènes pour présenter un de ses films, il a appris que son cousin ayant fui l’Iran, était emprisonné pour immigration illégale. Il l’a retrouvé à sa sortie de prison et a passé près d’un an avec lui et les autres clandestins chez Amir. Cette immersion donne toute sa force à ce documentaire tourné dans la clandestinité et qui nous fait saisir la précarité, le courage et la détermination de ces étrangers que l’Europe s’acharne à rejeter.

Où ? Cinéma La Clef, 21 rue de la Clef, Paris 5 (M° Censier Daubenton, bus 27, 67, 89)

Quand ? Mardi 21 janvier à 20h

Tarifs du cinéma

Hommage à Nelson Mandela

Nous invitons tous les citoyens et toutes les militantes et tous les militants de la Ligue des droits de l’Homme à se retrouver à 18h ce soir, devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, pour se rassembler et déposer une gerbe, afin de saluer l’infatigable militant de l’égalité qu’était Nelson Mandela.

59 Quai d’Orsay, Paris 7e

Métro Invalides (lignes 8 & 13)

RER C Invalides et Pont de l’Alma

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Ci-dessous, le communiqué de la LDH :

Hommage à Nelson Mandela

De la prison de Robben Island à la présidence de l’Afrique du Sud, la vie de Nelson Mandela a été marquée par son combat pour la liberté, qu’il ne concevait pas sans l’égalité. Sous le régime de l’apartheid, qui combinait à la fois le racisme biologique le plus sophistiqué et l’exploitation économique la plus systématique, ces deux mots relevaient d’un challenge cruel et, à première vue, insurmontable.

Le courage, la détermination de Nelson Mandela et de ses camarades de lutte – défenseurs des droits, mineurs, populations des townships – en sont pourtant venus à bout, sans jamais perdre de vue qu’il faudrait, une fois la victoire venue, préserver l’unité de l’Afrique du Sud, construire la justice et non la vengeance ; enfin, là où régnait une hiérarchie des races, faire place à l’égalité et à la fraternité.

Avec la mise en place, après la fin de l’apartheid, de la commission « Vérité et réconciliation », Nelson Mandela a indiqué que tout avenir commun doit reposer sur la mémoire et non sur l’oubli des crimes commis.

La Ligue des droits de l’Homme s’incline devant la dépouille de celui qui fut un révolutionnaire, un immense défenseur des droits, l’incarnation de la marche d’un peuple vers sa dignité et sa liberté. Elle adresse ses condoléances à la famille de Nelson Mandela et à son peuple tout entier.

Elle invite les Françaises et les Français à participer aux cérémonies qui se tiendront en France, en hommage à celui qui fut, et reste, l’une des plus magnifiques incarnations de l’humanité.

http://www.ldh-france.org/Hommage-a-Nelson-Mandela.html

Cine-droit : Lampedusa, et après ? L’escale, un film militant pour une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme

Dans ces temps où l’on décompte régulièrement les noyés en Méditerranée, ce film nous montre une fois encore l’urgence de la mise en oeuvre d’une politique migratoire européenne respectueuse des droits de tous les migrants et réfugiés.

En présence du d’Olivier CHARVET, co-producteur du film et de Georgia  BENCHLIVANOU, avocate franco grecque et membre de la Ligue des droits de l’Homme participeront à un échange avec la salle après la projection.

Survivants de traversées pleines de dangers, ils ont vu des compagnons d’infortune se noyer ou disparaitre. A Athènes, ils s’entassent dans le modeste appartement d’Amir, im- migré iranien arrivé depuis trois ans et ayant, lui, une autorisation de séjour. Ils se croyaient au bout de leurs peines mais ils devront à nouveau prendre des risques insensés.
KAVEH BAKHTIARI, né à Téhéran, arrivé en Suisse à l’âge de 8 ans, s’est immergé dans l’univers de ces clandestins parce que, lors d’un séjour à Athènes pour pré- senter un de ses films, il a appris que son cousin ayant fui l’Iran, était emprisonné pour immigration illégale. Il l’a retrouvé à sa sortie de prison et a passé près d’un an avec lui et les autres clandestins chez Amir. Cette immersion donne toute sa force à ce documentaire tourné dans la clandestinité et qui nous fait saisir la précarité, le cou- rage et la détermination de ces étrangers que l’Europe s’acharne à rejeter.

Quand ? Dimanche 1er décembre à 10H30

Où ? Cinéma Majestic Bastille, 2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011, Métro Bastille (lignes1, 5,8)

Tarif unique : 6€

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Université d’automne 2013 : Europe, quelle sortie de crise ?

De crise de la dette en renoncement économique, l’Europe inquiète. Les choix des politiques économiques et sociales conduites par les gouvernements européens font perdurer voir augmenter le chômage, l’exclusion sociale, les inégalités territoriales.

Entre les objectifs proclamés – protection sociale de haut niveau, universalité des droits fondamentaux – et la réalité des politiques européennes – harmonisation par le bas, barrages croissants aux migrations et insécurisation des travailleurs migrants -, l’écart s’accroît cruellement.

Quant aux institutions européennes, elles ne permettent pas aux citoyens de peser réellement sur les choix essentiels, alors que les lobbies représentant les intérêts des grandes entreprises et de la finance inspirent des politiques trop souvent incompatibles avec un développement durable et solidaire.

L’intégration européenne, dont l’image était naguère positive dans l’esprit des peuples, est ainsi devenue un repoussoir qui encourage les replis identitaires et menace à terme l’existence même de l’Union.

L’Europe, les Européens, le monde entier méritent mieux !

L’élargissement, puis la crise de la finance dérégulée, ont considérablement accru les inégalités entre Etats membres : il faut renforcer les solidarités territoriales et sociales, donc non pas contracter mais augmenter les ressources budgétaires de l’Union.

L’Europe sociale, Arlésienne des débats électoraux, devrait se traduire concrètement sur le terrain par le principe d’un salaire minimum dans chaque Etat membre, par une protection sociale de base pour tout résident de l’Union, par le développement des services sociaux d’intérêt général européen.

Les politiques inspirées par le fantasme d’une « Europe forteresse », absurdes sur un continent qui a un besoin vital d’apport migratoire à moyen terme, devraient céder la place à un accompagnement de migrations qui constituent pour l’Union un enrichissement dans tous les sens du terme.

Le « géant commercial nain politique » devrait devenir un acteur mondial à la mesure de son poids et de ses responsabilités, un « éclaireur » du développement durable et un promoteur des valeurs proclamées par l’Union : respect du droit international dans le règlement des conflits ; répression des crimes de guerre par la juridiction pénale internationale ; accès aux biens publics mondiaux pour les populations qui en sont encore privées.

L’Union devrait, enfin, donner l’exemple du respect de la démocratie et des droits fondamentaux qu’elle exige des Etats candidats à l’adhésion : la démocratisation du « gouvernement réel » de l’Union ne peut plus attendre ; l’institution d’une citoyenneté européenne de résidence, le renforcement de la garantie des droits des justiciables, de leur vie privée et de leurs données personnelles ne sont pas moins urgents.

Refondation, renouveau, démocratisation ? Au-delà des mots, deux conceptions s’affrontent : celle d’une Europe de progrès social et de paix et celle d’une Europe réduite à un marché unique régi par les règles de la concurrence. La crise atteint un stade qualitatif qui remet profondément en cause le vivre ensemble et risque de porter la fragmentation sociale à un niveau irréversible. A défaut d’une alternative démocratique, sociale et écologique, prenant les droits au sérieux, d’autres forces capteront la déception et la colère populaire pour les mettre au service de l’exclusion, de la haine et de l’injustice.

Cette Europe de justice, de paix et de fraternité, cette Europe que nous voulons et qui reste à construire, doit être l’enjeu des élections européennes décisives du printemps 2014. Débattons-en, mobilisons les citoyennes et les citoyens européens, pendant qu’il en est encore temps.

PROGRAMME

Samedi 23 novembre, matin : « Aux défis des disparités croissantes »

(1) L’Europe est-elle encore un projet pouvant rassembler les citoyennes et citoyens du continent européen ?

Dans l’espace économique et monétaire aux règles toujours plus prégnantes, les inégalités de développement entre pays posent la question de l’accès aux droits économiques et sociaux tandis que les politiques d’austérité, l’accentuation de la précarité et la défiance à l’égard du politique alimentent frustrations, désespoir, tentations nationalistes et xénophobes. Quelles politiques, quelles articulations des responsabilités entre institutions mettre en débat pour refonder une Europe démocratique, au développement solidaire ?

(2) Quels fondements aux ressorts de l’extrême droite ?

La radicalisation nationaliste, raciste et xénophobe se manifeste d’un bout à l’autre de l’Europe ; quels sont les liens entre ces émergences, à la fois distinctes mais convergentes en terme de rejet des valeurs humanistes et de solidarités, dont le projet européen doit être porteur ?

Samedi 23 novembre, après-midi : « Aux défis du(des) monde(s) »

(3) Quels échanges et quelles solidarités au sein de l’Europe ?

L’Europe est un espace de migration qui devrait perdurer avec les évolutions démographiques. Comment les politiques publiques assurent le respect de la dignité et des droits fondamentaux des migrants, en référence notamment à la Convention internationale sur les droits des travailleurs migrants ? Comment s’émanciper des logiques d’ « Europe forteresse » ? Quels contenus doivent être portés par les « politiques de voisinage » à l’est et au sud et par les coopérations et solidarités internationales, tant dans les pays qu’au niveau de l’Union européenne ?

(4) Quelles solidarités entre les États membres, tant en période de crise que de façon pérenne ?

La construction de l’Union européenne implique qu’elle soit un espace de cohésion et de solidarité entre États membres, appuyé sur un budget conséquent. Les traités européens successifs ont construit la notion de « cohésion économique, sociale et territoriale ». Or, sur fond de crise systémique, les négociations actuelles sur le futur budget de l’Union font pour la première fois apparaître une diminution du budget en proportion du PIB européen, traduisant l’affrontement de deux conceptions : une Europe de progrès social et de paix ; une Europe réduite à un marché unique régi par les règles de la concurrence non régulée par l’objectif d’un bien-être partagé. Comment faire avancer une Europe au développement durable et solidaire ?

Dimanche 24 novembre, matin : « Aux défis de l’égalité »

(5) Quelles propositions et mobilisations pour garantir un renouveau démocratique ?

Quels sont les principaux enjeux et leurs articulations pour un renforcement de la démocratie alors que la crise économique et sociale se traduit par des reculs : citoyenneté européenne (incluant la citoyenneté de résidence) ; équilibre « horizontal » des pouvoirs (délibérant, gouvernant, juridictionnel…) ; séparation « verticale » des pouvoirs (entre les niveaux local, régional, national et européen, voire mondial) ; modalités de responsabilité politique des gouvernants et de contrôle citoyen ?

(6) Quel avenir pour la justice et les droits en Europe ?

La question d’un espace judiciaire européen reste en suspens tandis que des champs importants, tels par exemple la protection de la vie privée et des données personnelles, nécessitent la mise en place de garanties importantes et vérifiables. Dans le même temps, la Cour européenne des droits de l’Homme est l’objet d’une tentative de remise en cause par une partie des Etats membres. Quel projet commun peut être élaboré afin de relancer l’idéal de justice en Europe ?

Dimanche 24 novembre, après-midi : « Aux défis de l’avenir »

(7) Table ronde conclusive : Quelle voie européenne dans un monde dont le « commun » se tisse d’affirmations singulières et plurielles ?