Quinzaine « Place aux jeunes » dans le 12e

14-29juin

Cette manifestation est organisée par l’association Soleil – club de prévention, le centre social Relais 59, l’association de quartier Commune Libre d’Aligre, Observatoire de l’état d’urgence 12e, Attac 12e, Ligue des Droits de l’Homme 12e, Amnesty International 12e, Le collectif Vigilance pour le droit des étrangers – RESF 12e, l’association Eclore, l’association Maison Communautaire pour un Développement Solidaire, des citoyens jeunes et moins jeunes du 12e

« Nous sommes vos enfants ! Invitation au dialogue,

Chers habitants du 12ème arrondissement, amis, familles, voisins, élus, policiers et inconnus,

Nous vous adressons cette lettre car nous aimerions vous inviter à nous rencontrer, à échanger, et à construire ensemble.

Nos modes de vie sont différents des vôtres mais nous ne sommes pas des voyous pour autant.

Nous sommes des enfants, VOS enfants, scolarisés dans le quartier, et déjà investis dans des démarches d’adultes.

Certains diront que nous sommes agités ; nous dirons que nous sommes pleins de vie. Certains diront que nous sommes inquiétants, nous ne voulons pas vous faire peur. »

Ainsi commence la lettre que des jeunes du 12e ont adressée à des habitants excédés du bruit, des attroupements et autres attitudes considérées comme des «nuisances».

Un collectif d’associations locales et de citoyens s’est créé en décembre 2015 après avoir découvert dans la presse que dix-huit jeunes du 12e avaient porté plainte contre X pour «violences volontaires aggravées», «agression sexuelle aggravée», «discrimination» et «abus d’autorité». Ils se disaient victimes de ces faits qui auraient été commis par une dizaine de policiers du 12e arrondissement de Paris au cours de contrôles d’identité à répétition entre l’été 2013 et l’été 2015.

Depuis, nous sommes entrés en contact avec les jeunes, leurs éducateurs, des élus, des habitants. Il nous a semblé urgent de rendre publique non seulement la question des violences policières que, dans notre quartier comme dans bien d‘autres quartiers plus populaires, subissent des jeunes souvent mineurs, mais aussi de discuter ensemble de la place qu’on laisse aujourd’hui aux jeunes dans l’espace public. Cette discussion nous la souhaitons menée avec les jeunes et pour les jeunes. C’est le sens de cette quinzaine de juin « Place aux jeunes ! ».

En effet, si on assiste actuellement à une occupation de nos places comme le symbole d’une contestation politique, il faut se rappeler que les jeunes «en déshérence» de nos quartiers occupent les places publiques et les pieds de barre d’immeuble depuis fort longtemps ! Cependant, « la fureur de vivre » de ces jeunes ne résonne jamais dans les slogans des contestataires et ne se retrouve pas davantage dans la réalisation des aménagements en équipement social de nos villes, quoiqu’on en dise !

Par conséquent, face à ces jeunes qui occupent « nos places » jusqu’à tard la nuit, sans autre objectif que de se retrouver ensemble, sans surveillance, dans l’espace public, les riverains, hostiles « aux nuisances sonores » et les élus, calent à trouver des solutions qui satisfassent tous les acteurs.

Le projet ambitieux de notre quinzaine est donc de réunir les différents protagonistes pour débattre, échanger, trouver des solutions afin d’apaiser le climat social entre la population et sa jeunesse !

L’intention n’est autre que de définir ce que chacun désire vraiment plutôt que ressasser ce que l’on ne supporte plus.

Si nous rompons définitivement le dialogue, nous nous asseyons sur une véritable bombe sociale qui peut exploser à tout moment !

SOYONS ATTENTIFS !

CHERCHONS DES SOLUTIONS POUR MIEUX VIVRE ENSEMBLE !

Danger ! Un traité transatlantique peut en cacher un autre : le CETA, cheval de Troie du TAFTA

Le Collectif Stop Tafta Paris 14, dont fait partie la section Paris 14/6, vous invite à une conférence-débat animée par Jean-Michel Coulomb, coordinateur de la campagne Stop TAFTA, et Frédéric Viale, membre d’ATTAC, auteur du « Manifeste contre les accords transatlantiques ».

Le Collectif Stop TAFTA Paris 14, qui regroupe une douzaine d’organisations du 14ème arrondissement, diffusait en juin 2015 auprès des habitants de l’arrondissement un document présentant les dangers du TAFTA (traité économique entre l’Union européenne et les Etats-Unis) et les informait que le 14ème se déclarait « hors TAFTA », à la suite de l’adoption d’un vœu du Conseil d’arrondissement. Depuis cette date, la mobilisation contre le TAFTA s’est poursuivie. Un Forum 14ème hors TAFTA s’était tenu à la mairie du 14ème les 24 et 25 septembre 2015.

Les événements concernant le TAFTA se sont bousculés au cours des dernières semaines. Peu après les pressions exercées par le Président Obama et le treizième cycle de négociations, qui s’est tenu fin avril à New-York, Greenpeace a rendu public un ensemble de documents confidentiels couvrant treize chapitres du projet de traité, qui confirme le bradage de nos normes sociales, alimentaires et environnementales et l’attaque portée à la démocratie par les mécanismes de coopération réglementaire et de règlement des différends investisseurs-États et montre la rigidité des positions américaines dans la négociation.

Nous avons alors assisté à une surprenante campagne médiatique, où le secrétaire d’État Matthias Fekl puis François Hollande lui-même, contredisant ses positions antérieures, ont soudainement affiché leur opposition au projet de traité en l’état et menacé de mettre fin aux négociations. Quelle est la situation réelle des négociations du TAFTA et que cache l’opération de communication actuelle du gouvernement français ?

Également surprenant, cette campagne médiatique ne mentionne ni ne questionne une opposition au CETA, traité entre l’Union européenne et le Canada. Ce traité, négocié sans aucun débat et maintenant entré en phase de ratification, est pourtant largement identique au TAFTA, y compris dans ses dispositions les plus décriées, et ses effets seront équivalents, y compris dans les relations avec les États-Unis, en raison de l’interconnexion poussée des économies du Canada et des États-Unis, tous deux membres de l’ALENA, avec plus de 40.000 entreprises des États-Unis au Canada, dont la plupart sont également présentes en Europe. Quel est le contenu du CETA, quelle est la situation des son processus de ratification et comment se mobiliser  en urgence contre cette ratification ?

CETA, TAFTA : de quoi s’agit-il ?

L’Union européenne est sur le point de ratifier le CETA, accord de commerce et d’investissement avec le Canada, et poursuit la négociation du TAFTA avec les États-Unis. Ces accords concernent de nombreux aspects de nos vies : santé, alimentation, environnement, culture, services publics. Ils font la part belle aux multinationales. Ils mettent en danger de nombreux choix de société et la capacité des États et collectivités territoriales à prendre des mesures d’intérêt général qui pourraient nuire aux profits des grandes entreprises.

L’agriculture paysanne condamnée : l’industrialisation d’une activité agricole exportatrice entraînera la dégradation de notre environnement, de notre santé et la disparition de nombreuses exploitations. Elle limitera les perspectives d’accès à une alimentation locale et de qualité et fragilisera les territoires ruraux.

Un visa d’entrée pour les OGM : les deux projets d’accord offrent à l’agro-industrie un moyen d’institutionnaliser ses pressions sur les réglementations sur les OGM, loin de tout contrôle démocratique. Le Canada et les États-Unis, pays parmi les plus gros producteurs d’OGM, pourront s’appuyer sur ces accords pour obtenir l’approbation de nouveaux OGM en Europe.

La mise en place de tribunaux d’arbitrage privés entre États et investisseurs : les entreprises pourront faire appel à des tribunaux privés pour contester les politiques économiques, sociales ou environnementales d’un État et réclamer des sommes colossales en réparation de pertes de profits potentiels. Ainsi TransCanada exige des États-Unis une compensation de 15 milliards de dollars à la suite du rejet par le Président Obama d’un projet de pipeline, à la suite d’une forte mobilisation populaire. Les récentes modifications proposées par la Commission européenne ne changent rien aux  défauts inhérents à ce mécanisme et ne font qu’institutionnaliser un outil juridique dont seules les grandes entreprises peuvent se saisir.

La « coopération réglementaire », bradage de nos normes sociales, sanitaires et environnementales : TAFTA et CETA offriront aux multinationales la possibilité de s’immiscer dans les processus réglementaires avant même les parlements européen ou nationaux. Ces entreprises et leurs lobbys pourront directement contribuer à la réécriture des projets de lois et de réglementations.

La transition écologique enrayée : le commerce des énergies fossiles nocives pour l’environnement et les populations locales (gaz de schiste des États-Unis, pétrole des sables bitumineux canadiens) est libéralisé. Les tribunaux arbitraux et la « coopération réglementaire » limiteront la capacité des États et des collectivités à agir pour la transition énergétique. CETA et TAFTA sont incompatibles avec la lutte contre les dérèglements climatiques.

CETA, un TAFTA avant l’heure : la coopération réglementaire et les tribunaux d’arbitrage prévus dans le CETA pourront être utilisés par de très nombreuses entreprises des États-Unis via leurs filiales canadiennes.

Terraferma

La section Ldh Paris 5/13 et attac 13 organisent une projection du film « Terraferma », d’Emanuele Crialese, au cinéma l’Escurial. La projection sera suivie d’un débat sur la question des migrants animé par Danièle Lochak, professeur émérite de droit public de l’Université de Paris-Ouest-Nanterre-la Défense, membre et ancienne présidente du GISTI, membre de la LDH.

29 mai_terrafermaSur une île proche de la Sicile, les pêcheurs traditionnels sont obligés de trouver d’autres formes de revenus. Le tourisme remplace peu à peu la pêche. Mais, les insulaires voient aussi arriver de nombreux immigrés africains fuyant la misère et tentant de gagner l’Europe continentale. Familles italiennes et immigrés clandestins se voient obligés de cohabiter, de se respecter ou de se dénoncer. Pour défendre sa famille, qui gagne à peine de quoi survivre, doit-on rejeter les plus pauvres à la mer?..

Question ô combien actuelle aujourd’hui où contrôler, trier, enfermer, précariser, expulser sont les axes d’une politique migratoire  européenne irrespectueuse des droits fondamentaux, inefficace, inhumaine et contre – productive…

Les accords internationaux de libre-échange : Pour quoi, pour qui ?

Le Collectif Stop Tafta Paris 19-20, dont la section LDH Paris 19 est membre, organise cette rencontre débat

Le débat sera introduit par la projection de

Les déportés du libre-échange

un film de Marie-Monique Robin (2012)

qui décrit les effets sur les paysans mexicains de l’Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA) conclu en 1999 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Le débat sera animé par Patrick Chaussepied, membre du groupe d’animation de la campagne Stop Tafta-CETA d’Attac-France et coordonnateur du Collectif Stop Tafta Paris 19-20.

L’Union européenne négocie avec les Etats-Unis et s’apprête à conclure avec le Canada la formation d’un Grand Marché Transatlantique de 860 millions de consommateurs.

Quels effets en attendre sur notre vie de tous les jours, sur nos conditions de travail, sur l’environnement ?

Le Collectif Stop Tafta Paris 19-20 et Attac Paris 19-20 vous invitent à en débattre

table ronde. Israël : Droits humains et droits civiques en question

Les sections EHESS, 10/11, 14/6 et 15, avec le soutien de la Fédération de Paris, organisent une table ronde avec :

  • Rachel Stroumsa, la nouvelle directrice du Comité public contre la torture en Israël (PCATI, http://stoptorture.org.il/?lang=en);
  • Jean Stern, rédacteur en chef de « La Chronique », Amnesty International France (www.amnesty.fr);
  • Michel Tubiana, président d’EuroMed Droits – Réseau Euro-méditerranéen des Droits Humains (euromedrights.org/fr/) ;
  • Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb-Moyen-Orient de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT, www.acatfrance.fr);
  • David Chemla, secrétaire européen de Jewish Call for Reason (Jcall, www.jcall.eu).
  • Modération : Sylvain Cypel, journaliste à Orient XXI (orientxxi.info).


débat : Affronter le problème des discriminations à l’école

A l’heure de la difficile mise en œuvre de la réforme du collège et de la Loi la Refondation de l’école votée le 8 juillet 2013, la section LDH Paris 14/6, en partenariat avec la FCPE du 14e arrondissement de Paris, vous invite à débattre avec le sociologue Fabrice Dhume, enseignant-chercheur à l’université Paris Diderot, sur la question des discriminations à l’école sous l’angle suivant : Pour des écoles réflexives et inclusives : affronter le problème des discriminations*

(*) Titre d’un article de Fabrice Dhume paru dans L’école émancipée, n°52, mars-avril 2015

Entrée libre dans la limite des places disponibles

soirée Debout dans le 14e

Après le recours à l’article 49.3, la manifestation interprofessionnelle et la violence de sa répression par les forces de l’ordre, la Soirée Debout de jeudi 12 mai a été consacrée à échanger particulièrement sur la tension des derniers jours, et sur la nécessité de nous battre pour garder la liberté de parole et de rassemblement. Plus que jamais, nous vous invitons à nous rejoindre pour la :

Nuit Debout du 14e arrondissement sur le parvis de la gare RER Denfert-Rochereau.

Les échanges sur l’organisation de la Nuit Debout ont permis de faire émerger deux propositions de commissions thématiques :

> “Vivre au travail et vivre sans travail”. Parmi les sujets que les participant.e.s du 12 ont suggéré: droits des chômeurs, place des retraités, convergence des précariats, revenu inconditionnel.

> “Vous ne nous représentez pas”: Quelle République pour demain ? Quelle organisation politique après le 49.3 ?

Toutes vos propositions de thématiques, d’animations, d’actions… sont bonnes à prendre: rendez-vous le 19 pour la Nuit Debout du 14e

Les citoyen.ne.s de “Quatorze Deboutquatorze.debout@gmail.com (avec le soutien du Collectif du 14e arrondissement pour la défense des droits sociaux et politiques)

Premiers signataires : Assemblée Citoyenne Paris 14, ATTAC Paris 14, LDH Paris 14/6, EELV Paris 14, Ensemble! Paris 14, PG Paris 14

section 10/11 : débat sur la loi Travail

mardi 10 mai à 19h : la section Paris 10/11 organise une réunion publique : les organisations politiques, syndicales, associatives et de militant-e-s du 10e : ATTAC, CGT Union locale 10e, EE-LV, Ensemble !, LDH 10/11e, NPA, PCF, PCOF, des militant-e-s « Frondeurs » du PS vous invitent à participer à un débat sur la Loi Travail, avec une Inspectrice de travail et un cheminot. Au CAFE ROYAL EST, 129 rue de Faubourg Saint-Martin 75010 Paris (Métro Gare de l’Est).

Rendu public début mars, le projet de loi travail visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs » a déjà suscité de nombreuses oppositions qui ont amené le gouvernement à  proposer des remaniements.

L’examen du projet de loi au Parlement a débuté le 3 mai. Il va durer deux semaines.

Qu’en est-il du projet aujourd’hui ? Quelles alternatives pour un Code du Travail du 21e siècle ?