Débat sur la santé

Mardi 28 février à 18h30

Débat autour du « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire » à l’invitation de la LDH avec André Grimaldi et Frédéric Pierru (rédacteurs du Manifeste) et Pierre Tartakowski (président de la LDH)

Au siège de la LDH – 138, rue Marcadet 75018 Paris (métro : Lamarck Caulaincourt, bus :60, 31, 80, 85)

Rencontre -débat

La section Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme vous invite à une rencontre avec Claude Louzoun

Psychiatre, membre des collectifs « Non à la politique de la peur » et « Mais c’est un homme » contre les soins sécuritaires.

Mercredi 22 Juin 2011 de 20h à 22h

L’adoption définitive par le Parlement du projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » devrait avoir lieu fin juin ou début juillet. Après son adoption en première lecture à l’assemblée nationale, ce texte a suivi un parcours chaotique au Sénat.

À la Maison des Associations
22 rue Deparcieux 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88

Psychiatrie – forum citoyen devant le Sénat


Psychiatrie : faisons du 15 juin une JOURNÉE de REFUS

La LDH est partie prenante du Collectif « Mais c’est un homme… » qui organise la journée du refus du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

Nous, collectifs et organisations signataires, réaffirmons notre refus du « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge »

Déjà inacceptable dans sa version initiale, les amendements successifs ont fini de dévoiler ses intentions premières : imposer la contrainte et le contrôle comme fondement du soin en psychiatrie. Ce n’est pas une loi sanitaire, mais une loi sécuritaire. Elle étend la contrainte à toute forme de soin en psychiatrie, de l’hôpital jusqu’au domicile. Elle prévoit en outre un « accueil » de 72 heures, véritable garde à vue psychiatrique sans droits de recours. La position soignante y est dégradée en « expertise de dangerosité », le soin relationnel est évacué. Elle est une grave atteinte aux libertés. Elle dénature la décision du Conseil Constitutionnel du 26 novembre 2010 imposant l’intervention du juge des libertés, en instituant un contrôle judiciaire au rabais. Elle met en place un authentique casier psychiatrique à vie.

Cette loi aggravera l’état déjà misérable de l’accès aux soins en psychiatrie et de son dispositif mis à mal par les politiques qui lui sont appliquées depuis vingt ans. L’état des lieux du soin en psychiatrie est catastrophique, dénoncé de longue date, et à juste titre, par les associations de patients, de familles, et les organisations de professionnels. Cet état de fait est aujourd’hui repris par la publication de diverses inspections dans un rapport de l’IGAS. Ce rapport reprend des faits sans revenir sur les causes historiques de délitement des formations et des budgets, sans intégrer les conséquences de la mise en place de la loi HPST. Nous le combattrons dans ses conclusions et préconisations car certaines sont absurdes, instrumentalisées par le gouvernement à des fins purement sécuritaires et insultantes pour le travail des professionnels qui au quotidien luttent pour préserver la qualité de soin malgré les circonstances.

Cette orientation sécuritaire s’inscrit dans un processus plus global de stigmatisation de populations désignées comme dangereuses. Loi après loi, le fou, le jeune, l’étranger, ou le chômeur…, parmi les populations les plus vulnérables, deviennent ainsi des boucs émissaires pour incarner la peur afin de masquer le démantèlement à l’œuvre des services publics et des solidarités. Ainsi, dans le soin en psychiatrie, l’équilibre est rompu entre les nécessités de soins et les libertés individuelles.

Nous pensons qu’il est de la responsabilité de tous les citoyens et de toutes les organisations attachées au respect des droits de l’Homme d’exiger le retrait pur et simple de ce projet de loi. C’est la liberté de chacune et chacun d’entre nous qui est menacée

Nous réclamons un plan de financement d’urgence pour le soin en psychiatrie, relançant les politiques de formation et donnant aux équipes les moyens d’accueillir, de soigner et d’accompagner la souffrance psychique.

Nous demandons l’organisation d’un débat national, incluant usagers, famille, organisations de professionnels et élus afin de poser les bases d’une loi sanitaire, humaniste, pour la psychiatrie publique de secteur soucieuse du respect des droits des citoyens.

Dès l’automne nous nous proposons d’ouvrir des espaces de débat pour organiser la résistance aux politiques de la peur.

Le mercredi 15 juin, alors que le sénat débattra en seconde lecture de ce projet de loi, les organisations signataires invitent journaux, radios, télévisions, médias à une conférence de presse au Sénat à 14h30.

Forum citoyen devant le sénat, Square Francis Poulenc, de 16 heures à 18 heures.

Organisations signataires :

Advocacy France, ATTAC, Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie (CRPA), collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, collectif « mais c’est un homme », CFDT, CGT Santé Action Sociale, Coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, EELV, GIA, Groupe Multiprofessionnel des Prisons, IDEPP, FASE, Fédération nationale des Croix marine, Fondation Copernic, LDH, Les Alternatifs,», NPA, PCF, PG, PS, SERPSY, SNPES/PJJ/FSU, Solidaires, SPH, SPEP, Sud Santé Sociaux, Syndicat de la Magistrature, USP, …

Débat « La santé : question de droits » Paris 15e

Une initiative de la section Paris 15, le jeudi 4 novembre à 19h30 : « La santé : question de droits » – 22, rue de la Saïda 75015 Paris (métro : Porte de Versailles, tramway). Maison des Associations du 15e

Débat avec Gislhaine Rivet (responsable du groupe de travail santé et bioéthique de la LDH)
Où l’on débattra des conséquences de la loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé, aux territoires – dite loi Bachelot.


Mobilisation nationale pour la défense du droit à l’avortement

Pour la défense du droit à l’avortement

A l’initiative de l’ANCIC, de la CADAC, dont est membre la LDH, et du Planning Familial

MANIFESTATION NATIONALE


LE 6 NOVEMBRE 2010 A PARIS

14 HEURES – PLACE D’ITALIE

pour défendre le droit des femmes

à disposer de leur corps.

L’avortement est menacé.


La fermeture massive des centres d’interruption volontaire de grossesse menace ce droit que les femmes ont obtenu de haute lutte.

La loi Bachelot enterre l’hôpital public et l’avortement avec.


Oui à la liberté d’avorter !

Non au démantèlement de l’hôpital public !


Non à la déshumanisation des soins !

Pour en savoir plus :  mobilisationavortementnov2010.over-blog.com

La psychiatrie au service d’une société sécuritaire et normative

La psychiatrie au service d’une société sécuritaire et normative.

Zoom sur le projet de loi.

avec Roland GORI, psychanalyste,

La « nouvelle psychiatrie » s’inscrit dans une civilisation de l’urgence qui impose ses valeurs et ses normes. Les industries de la santé contribuent à la fabrication de cette approche.

Rencontre organisée par la section Paris 19 de la LDH

Samedi 20 novembre de 14h30 à 16h30

à la Péniche Antipode, Face au 55 Quai de la Seine

75019 Paris, France – Métro Jaurès ou Stalingrad

Le politique fait du malade psychique ou du précaire social un criminel en puissance ou au moins un individu à risque, « exemplaire » de la grande famille des « populations à risque ».

La folie est représentée comme un état de dangerosité et d’exception et le soin un marché concurrentiel.

Ce projet est davantage une démarche sécuritaire que sanitaire.

Alors que le secteur de la psychiatrie publique a été laissé en déshérence, le projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes qui font l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prises en charge constitue une régression manifeste de l’accompagnement des patients.

Il réorganise le soin psychique autour du soin sans consentement « avec un pouvoir accru du préfet et du directeur d’ hôpital » au détriment du juge civil. Il prétend  légaliser un état donné, perverti des pratiques psychiatriques.



avec Roland GORI, psychanalyste,

l’un des initiateurs de l’Appel des Appels

www.appeldesappels.org

Zoom sur le projet de loi de mai 2010 relatif aux soins psychiatriques une démarche davantage sécuritaire que sanitaire

Les inégalités d’accès aux soins

© B. Chaix, Unité Inserm 707

Double influence du niveau d’instruction individuel et du niveau d’instruction du quartier sur la pression artérielle systolique. © B. Chaix, Unité Inserm 707

Débat avec Edouard COUTY, ancien directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos), professeur à Sciences Po, mercredi 7 avril 2010 à 20h, Maison des associations du 3e arrondissement, 5 rue Perré, 75003 PARIS (Métro République).

Les inégalités sociales et territoriales d’accès aux soins produisent de graves injustices.

La crise de l’hôpital public, l’accumulation des forfaits, des déremboursements, les dépassements d’honoraires, les déserts médicaux et plus récemment encore les franchises médicales, participent de mettre à bas le principe républicain d’égalité et d’accès aux soins pour tous.

Aujourd’hui, près de 15 % de la population renonce à se soigner pour des raisons financières.

Des millions de personnes sont dépourvues de complémentaire santé, les femmes et les jeunes sont les plus touchés. Malgré la CMU, les améliorations restent insuffisantes.

Face à ce constat, c’est toute la politique de santé publique de notre pays qui est en cause et qui doit être revisitée afin d’assurer un réel accès aux soins.