En fin d’année dernière, Didier Leschi, patron de l’Ofii, avait été nommé médiateur par l’État pour trouver une solution avec les trois grévistes de la faim à Calais, qui dénonçaient les conditions de vie des exilés dans la région. À la suite de rencontres avec les militants et les associations, Didier Leschi avait annoncé plusieurs mesures dont celle de ne plus évacuer les campements informels sans en informer au préalable les occupants. Près de six mois plus tard, d’autres promesses n’ont pas été tenues, selon les militants.