Après six ans d’absence, Médecins sans frontières (MSF) est de retour à Calais pour aider les exilés dont les conditions de vie ont empiré ces derniers mois avec la politique du « zéro point de fixation ». L’ONG espère « modestement » apporter un soutien « médico-social et psychologique » aux migrants déjà confrontés à de graves traumatismes physiques et psychiques.
Camps de migrants
Evacuation d’un camp de migrants près de Dunkerque
En dépit des conditions extrêmement précaires et de l’emprise des réseaux de passeurs, des milliers de migrants continuent de tout tenter pour rejoindre l’Angleterre.
En 2022, environ 46 000 personnes ont traversé la Manche à bord de petites embarcations.
Les forces de l’ordre ont commencé jeudi matin 4 mai à évacuer un camp de migrants à Mardyck, dans le Nord, qui a accueilli ces dernières semaines quelques centaines de personnes, dont deux cents étaient encore sur place mercredi.
En seulement deux ans, le campement a été déplacé sur trois communes, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, et enfin Mardyck.
Ces évacuations ajoutent « à leur précarité », sans rien régler.
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À Calais, l’État ne tient pas ses promesses faites sur les évacuations de camps de migrants
En fin d’année dernière, Didier Leschi, patron de l’Ofii, avait été nommé médiateur par l’État pour trouver une solution avec les trois grévistes de la faim à Calais, qui dénonçaient les conditions de vie des exilés dans la région. À la suite de rencontres avec les militants et les associations, Didier Leschi avait annoncé plusieurs mesures dont celle de ne plus évacuer les campements informels sans en informer au préalable les occupants. Près de six mois plus tard, d’autres promesses n’ont pas été tenues, selon les militants.
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Grèce : la nouvelle politique d’asile aggrave l’errance des migrants
Depuis le mois d’octobre, la Grèce n’accepte plus que les demandes d’asile déposées sur les îles de la mer Égée. Conséquence : de nombreux migrants sur le continent – arrivés via la frontière terrestre turque – se retrouvent à la rue sans prise en charge, ni solution d’hébergement. Le pays enregistre ces dernières semaines des températures glaciales.
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« On pensait qu’ici, c’était le paradis » : une centaine de mineurs isolés vivent dans un tunnel à Paris
Ils s’appellent Amadou, Adama ou encore Alassane. Ils n’ont pas 18 ans et sont venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais après le rejet de leur minorité par l’État, ils n’ont bénéficié d’aucune prise en charge. Depuis deux mois voire plus, ils vivent dans un tunnel, sous le périphérique parisien, dans des conditions insupportables.
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À Calais, le médiateur et les grévistes de la faim ne parviennent pas à s’entendre
À l’issue de deux jours de discussions entre les trois grévistes de la faim à Calais et Didier Leschi, le directeur de l’Ofii, aucune solution n’a été trouvée. Les premiers réclament l’arrêt des expulsions des camps de migrants, le second propose de prévenir les exilés avant les démantèlements pour qu’ils aient le temps de rassembler leurs affaires. Le dialogue est dans l’impasse.
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Calais : le ministère de l’Intérieur envoie un médiateur auprès des militants en grève de la faim en soutien aux migrants
Anaïs Vogel, Ludovic Holbein, Philippe Demeestère ont entamé une grève de la faim le 11 octobre dernier pour défendre le sort des migrants.
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, se rendra mercredi 27 octobre à Calais pour une mission de médiation, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur. Depuis 15 jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère sont en grève de la faim dans l’église Saint-Pierre de Calais. Les grévistes réclament notamment l’arrêt des démantèlements des camps de migrants pendant la période hivernale.
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Une vie d’errance en Europe, témoignages de migrants du jardin Villemin
Les 300 migrants qui occupent, depuis dimanche, le jardin Villemin, dans le 10e arrondissement de Paris, espèrent pouvoir bénéficier rapidement d’une mise à l’abri par les autorités. Tous se disent épuisés par des années passées à la rue, ballotés entre différents pays de l’Union européenne, sans arriver à obtenir une protection et ainsi pouvoir se reconstruire. Témoignages.