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« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
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« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
Depuis la départementalisation de 2011, la législation sur l’île a dû se conformer aux normes françaises et européennes. Mais le droit des étrangers reste encore spécifique.
La démolition d’un vaste bidonville à Mayotte, qui avait été suspendue par le tribunal judiciaire de Mamoudzou le 25 avril, a repris le 22 mai. Le bidonville «Talus 2» se situe dans le quartier de Majicavo, dans la commune de Koungou. Une partie des petites cases vétustes revêtent pour les Mahorais une signification bien particulière, celle de l’intégration des nouvelles générations dans la société. C’est ce que montrait un reportage de 1990.
L’opération « Wuambushu » vise à déloger les migrants en situation irrégulière, pour la plupart venus des Comores voisines, des bidonvilles insalubres du département. Le bidonville de Cavani devrait être démoli « dans deux à quatre mois », selon le préfet.
Dans un arrêt publié mercredi, la cour d’appel du tribunal de Mamoudzou a autorisé la destruction du bidonville « Talus 2 », suspendue un mois plus tôt. Bien que retardée, l’opération Wuambushu devrait pouvoir reprendre, tout comme les expulsions de sans-papiers vers les Comores.
Si aucune communication officielle n’a été faite de la part du gouvernement ou du chef de l’Etat concernant cette opération, de nombreuses organisations et élus locaux se sont déjà exprimés sur ce sujet ultra sensible.
Claire Hédon s’est également dite « particulièrement attentive au respect inconditionnel » des droits fondamentaux dans le cadre de l’opération sécuritaire.
Le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ-2023), qui réunit 400 associations et syndicats, a lancé ce lundi 24 avril une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement et « exiger l’abandon de l’opération « Wuambushu » » à Mayotte qui lui fait craindre « des violences et atteintes au droit ». « On n’arrêtera pas » les opérations contre la délinquance et les bidonvilles a affirmé dans le même temps le préfet de Mayotte.
L’étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales rattaché à Matignon montre que la surreprésentation des étrangers dans les statistiques répond à des biais tout au long de la chaîne pénale. Elle paraît alors que le ministre de l’Intérieur souhaite renforcer les possibilités d’expulsion des étrangers délinquants dans le cadre d’une future loi immigration. (Le Monde 21/04/2023)
Imminente opération anti-immigration illégale à Mayotte… Tempête à venir sous le Tropique de la violence, titre du formidable roman de Natasha Appanah, paru il y a sept ans (Gallimard). Sept ans, peut-être, mais depuis deux mois, l’affaire se précise.
La préfecture de Dordogne a reconnu une « erreur » après l’expulsion d’une jeune Ivoirienne le 30 mars, selon une information révélée par le site d’information Mediapart vendredi.
Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement souhaite conditionner l’obtention d’un titre de séjour à un niveau de français minimal. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a toutefois précisé, lundi, qu’échouer à ce test ne sera pas synonyme d’expulsion.
En Italie, la politique migratoire du gouvernement n’en finit pas d’être pointée du doigt. Le 3 janvier, un décret du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a changé les règles qui s’appliquent aux ONG qui effectuent des sauvetages en Méditerranée. Après avoir secouru une embarcation de migrants en difficulté, elles doivent désormais immédiatement se rendre au port assigné par les autorités et non plus au port le plus proche. Comment ces villes ont-elles appris à gérer l’urgence ?
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.