Faire avancer les droits des femmes c’est aussi participer à la protection de l’enfance

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important de rappeler que 60 % des enfants co-victimes non pris en charge développeront des conséquences psycho traumatiques graves et durables sur leur santé physique et psychique.

Toute violence conjugale est une violence faite aux enfants

La loi protège les victimes de violences conjugales et leurs enfants.

« L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur » (Déclaration de Genève sur les Droits de l’Enfant, 1924) . »L’enfant n’est pas seulement témoin des violences conjugales, il en est victime: ce qui se joue dans le conjugal, l’emprise et la violence, se joue aussi dans le parental ».

En France, environ 143 000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré des formes de violences physiques et / ou sexuelles (90% des victimes déclarées sont des femmes).

Ils seraient encore plus nombreux si on tenait compte des violences psychologiques et / ou verbales ainsi que des violences restant sous–déclarées par les victimes (femmes/hommes).

On estimerait le nombre d’enfants exposés aux violences conjugales en France à 4 millions. 

En vertu de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) : 
«Un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable». 
Ainsi, il est reconnu que l’enfant doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité.