
Le Premier ministre a été entendu pendant plus de cinq heures par la commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires.
Au lendemain de la longue audition de François Bayrou par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Bétharram, les réactions sont partagées. Selon le député insoumis Paul Vannier, corapporteur de la commission, cette audition sous serment « permet de constater » que le Premier ministre « a menti avant », devant « l’Assemblée nationale », car il a reconnu « enfin être informé ».
François Bayrou dénonce une tentative de « l’obliger à démissionner »
Entendu mercredi à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’affaire Bétharram, un établissement catholique béarnais accusé d’avoir été le théâtre de violences, y compris d’agressions sexuelles, sur des élèves, François Bayrou a considéré que son audition avait pour but de le « coincer » pour l' »obliger à démissionner ».
Bayrou, l’indignité politique au service du déni
Au cours de son audition, mercredi 14 mai, le premier ministre a caricaturé la commission d’enquête en « tribunal » et ses membres en juges. Une posture indigne alors que les victimes de violences sexuelles, elles, réclament des politiques publiques concrètes, des moyens et des réparations.
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