C’est un remake de 2020. Lors de l’examen du précédent projet de réforme des retraites à l’Assemblée nationale, les chefferies éditoriales amplifiaient le « tonnerre » de l’hémicycle en imputant « l’obstruction » des débats à la seule gauche parlementaire. Déjà, l’information se résumait, pour l’essentiel, à placarder le nombre d’amendements déposés par les députés LFI. À monter bout à bout leurs « pires coups de gueule ». À les sommer de ne pas « entraver » le cours de la « bonne » démocratie.