La répression brutale au Burundi n’a jamais cessé

Les États-Unis et l’Union européenne ont simplement choisi de l’ignorer

Le président burundais Évariste Ndayishimiye lors de sa cérémonie de prestation de serment à Gitega, au Burundi, le 18 juin 2020. © 2020 Evrard Ngendakumana/Xinhua via Getty Images


En juin 2020, lorsqu’Évariste Ndayishimiye a prêté serment en tant que président du Burundi après le décès soudain de son prédécesseur violent et autocratique, Pierre Nkurunziza, il s’est engagé à « maintenir l’unité entre les Burundais » et à garantir « la paix et la justice pour tous ». Pourtant, depuis un an et demi, son gouvernement continue largement à marcher sur les pas de Pierre Nkurunziza. Il a intimidé et réprimé ses opposants, détenu et torturé ses détracteurs, et, comme l’atteste un nombre grandissant de preuves recueillies par des organisations internationales et burundaises de défense des droits, a tué et fait disparaître un grand nombre de personnes qu’il soupçonne de travailler avec l’opposition politique ou avec des groupes rebelles.

Lire ICI