La taxation des transactions financières, un impératif pour combattre la spéculation et la domination de la finance mondiale

Et pour financer des biens communs de l’humanité, avec une priorité donnée aux impératifs sociaux, écologiques et alimentaires dans les pays du Sud et du Nord.

La taxe Tobin pour le bien de la planète - Energie positive
Si les gouvernants et les organisations internationales s’interrogent sur la possibilité de taxer les transactions financières, ce n’est pas pour mettre en échec le modèle néolibéral, qu’ils essayent au contraire de préserver contre vents et marées et, dans l’immédiat, de remettre sur ses rails. Malgré l’urgence, ils ne sont pas prêts à faire de la fiscalité globale un instrument de lutte contre la spéculation, les inégalités et la dégradation des écosystèmes.

Attac propose une répartition des recettes de la TTF en trois parts dont la discussion internationale devra déterminer la proportion de chacune : une part des recettes pour les budgets sociaux au Nord, une autre pour la lutte contre la pauvreté globale et la troisième pour financer la lutte contre le réchauffement climatique et pour l’adaptation des pays du Sud. Une fraction des recettes fiscales pourra donc être utilisée dans les pays les plus touchés par la crise, y compris les pays du Nord, afin de financer les dépenses nécessaires pour réduire le coût social de la crise, et en particulier pour préserver l’emploi et les systèmes de santé.

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