Canicule



Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus


En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.



Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent


En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.



Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies


Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c’est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c’est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.



Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid


Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.



Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes


L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.



« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »


En période caniculaire, les sans-abri font partie des personnes les plus vulnérables. Elles sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et aux « coups de chaud ». Des associations alertent ce mardi 1er juillet les pouvoirs publics et s’organisent pour multiplier les maraudes.



Le (seul) réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech mis à l’arrêt


Les fortes chaleurs de ce début de semaine ont un impact sur la production électrique française : EDF a décidé d’arrêter le réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine.



L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique


Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.



Réponses aux climatosceptiques



Certaines contre-vérités sur les changements climatiques sèment la confusion. Voici quelques réponses aux climatosceptiques.



Palais de la découverte : la culture scientifique dans la ligne de mire du gouvernement


L’emblématique musée scientifique parisien est au cœur d’une crise, après le report de sa réouverture, initialement prévue pour le 11 juin 2025. Les attaques contre le secteur culturel se multiplient, sans épargner la culture scientifique.

Des tirs israéliens tuent 46 personnes lors d’une distribution d’aide, selon la Défense civile de Gaza



Alors qu’ils attendaient une distribution d’aide humanitaire, des civils gazaouis ont été ciblés par des tirs israéliens, selon la Défense civile palestinienne. L’attaque, qui a fait 46 morts, s’est produite à Nuseirat, près du centre d’aide humanitaire de la Gaza Humanitarian Foundation. Les scènes de chaos lors des distributions de l’organisme controversé, contrôlé par Israël et les Etats-Unis, se multiplient, provoquant l’indignation de la communauté internationale.



Gaza. Affamer-expulser, expulser-affamer


À travers la très mal nommée Gaza Humanitarian Foundation (GHF), Israël conditionne depuis le 26 mai l’acheminement de l’aide. Ce monopole est en réalité utilisé pour forcer les habitants de Gaza à se déplacer vers le sud, dans des « zones de concentration ». Ce plan de transfert par la famine a commencé à s’enliser, mais cela ne fait qu’augurer d’une plus grande brutalité.



En Israël, les Palestiniens discriminés jusque dans les abris antimissiles


Deux jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, le bilan est tombé : 28 morts israéliens dans cette guerre de douze jours, d’après les autorités. Parmi eux, quatre personnes sont mortes à Tamra, une ville israélienne à majorité arabe. Les attaques aériennes de l’Iran ont mis en exergue les différences de protection entre les civils israéliens. 




Poupée ou voiture : en matière de jeu d’enfant, beaucoup se joue avant deux ans



Dès deux ans, les filles et les garçons ne jouent pas aux mêmes jeux. Les inégalités de genre se forment déjà dans le coffre à jouets.

Les poupées pour les filles et les petites voitures pour les garçons ? Cette répartition caricaturale des jouets selon le sexe de l’enfant a la vie dure. 81 % des petites filles de deux ans jouent souvent à la poupée, contre seulement 19 % des petits garçons du même âge, indique une enquête de l’Ined réalisée en 2013 et 2014 auprès des parents de 13 000 enfants nés en 2011. Tandis que 89 % des garçons jouent aux petites voitures, contre seulement 32 % des filles.

« Le droit de l’environnement est mort, vive le droit à polluer ! »


Tribune

Dans ce texte collectif, 76 juristes et avocats dénoncent une offensive majeure portée contre le droit de l’environnement et contre les populations les plus fragiles, au profit des grandes industries polluantes.

L’accès au bac progresse, mais les inégalités entre catégories sociales persistent


Près de 80 % d’une génération a atteint le niveau du bac en 20231, contre un jeune sur dix dans les années 19602. Cette augmentation est le fruit d’une politique d’investissement public dans l’éducation qui commence dès la fin des années 1950. À l’époque, la France, pays rural, était très en retard sur ses voisins. La période de la fin des années 1980 jusqu’au début des années 1990 a été particulièrement marquante : le taux d’accès au bac a doublé en dix ans, de 30 % à 60 %. Entre le milieu des années 1990 et 2010, le taux de bacheliers a stagné. Il a repris sa progression à la fin des années 2000.

Justice sociale et environnement

En arrière toute ! Depuis quelques jours, les reculs se multiplient sur le front de l’écologie. Le 26 mai, les députés de la majorité et l’extrême droite ont court-circuité le débat parlementaire pour accélérer le parcours législatif de la proposition de loi Duplomb, qui multiplie les régressions environnementales en matière agricole.

Le 28 mai, les députés ont acté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Si ce vote est confirmé, près de trois millions de voitures très polluantes pourront à nouveau circuler dans les grandes métropoles, selon Le Monde. Le 4 juin, enfin, le ministre de l’Economie Eric Lombard a confirmé la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Au risque de casser la dynamique enclenchée.

Pour justifier les régressions écologiques, la justice sociale est souvent invoquée.

Mais les pauvres sont lourdement pénalisés par les inégalités environnementales, montre le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.

Quand ils habitent dans de grosses agglomérations, les plus pauvres se concentrent dans les quartiers ou les communes les plus polluées.


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Le Rapport sur les inégalités en France vient de paraître. Avant-propos, par Louis Maurin



Le « Rapport sur les inégalités en France » vient de paraître. À quoi bon dresser un état des lieux factuel et nuancé, quand le débat médiatique ne semble se nourrir que d’exagérations, voire de démagogie ? Dans l’avant-propos de l’ouvrage, Louis Maurin vous présente cette nouvelle publication.



Orientation scolaire : un droit souvent entravé, des choix trop souvent subis


Dans un rapport qu’elle rend public ce jour « Le droit à l’orientation dans l’enseignement secondaire : un droit à déployer pour tous les jeunes », la Défenseure des droits alerte sur les failles d’un système d’orientation dans l’enseignement secondaire peu lisible, morcelé et inégalitaire, alors même qu’il engage l’avenir de millions de jeunes. Elle appelle à une prise de conscience collective pour faire de l’orientation un véritable levier d’émancipation, de choix et de prise en compte de la parole des jeunes.



Dispositif lycéen : un outil contre la déscolarisation et la précarité


Source : Assemblée nationale

Question publiée au JO le 3 juin 2025

Auteur : Mme Eva Sas – Paris (8e circonscription) – Écologiste et Social

Ministère interrogé : Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Texte de la question

Activités sportives : des pratiques inégales



87 % des cadres pratiquent une activité sportive, contre 57 % des ouvriers. Des écarts existent aussi en la matière selon le niveau de diplôme, l’âge et le sexe.

71 % des Français de 15 ans et plus déclarent faire du sport selon les données 2024 de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) [1]. 58 % disent pratiquer une activité sportive de manière régulière [2] , soit au moins une fois par semaine. Ces moyennes cachent des pratiques qui se distinguent selon le sexe, le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle et le niveau de vie.

Le sur-chômage des quartiers prioritaires



Les quartiers dits « prioritaires » de la politique de la ville concentrent les difficultés sociales, notamment en matière d’emploi. Près de 20 % des actifs y sont au chômage, principalement des jeunes et des personnes peu qualifiées.

Lutter contre les discriminations dans l’accès aux soins : les recommandations de la Défenseure des droits



Les discriminations dans les parcours de soins peinent à être identifiées, reconnues et sanctionnées. C’est la raison pour laquelle la Défenseure des droits rend public un rapport « Prévenir les discriminations dans les parcours de soins : un enjeu d’égalité ».



Sommes-nous tous égaux face aux soins ? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits


Selon un rapport de la Défenseure des droits publié mardi, les femmes, les personnes d’origine étrangère ou en situation de handicap font face à des discriminations dans l’accès aux soins et leur parcours médical, notamment à travers des douleurs minimisées, un refus de prise en charge ou des actes non consentis.

Sexisme ordinaire au travail : pour trois femmes sur quatre, les attitudes sexistes au travail sont toujours une réalité


Des blagues déplacées, des stratégies d’évitement : l’Association française des managers de la diversité publie un baromètre concernant le sexisme au travail. Si l’objectif de plus d’égalité est partagé par les hommes et les femmes, le constat et les moyens pour y parvenir ne font pas consensus.



Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées


56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.

La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.

« La financiarisation de l’économie est un moteur des inégalités »

« Monopoly des inégalités » une expérience immersive pour sensibiliser aux inégalités.



La place prise par la finance et les actionnaires dans la vie économique contribue à l’augmentation des inégalités. Pour réduire les écarts, il faut transformer l’exercice du pouvoir dans les entreprises. Nous reproduisons un entretien avec l’économiste Michel Aglietta, décédé le 24 avril dernier.

Encore ado et 30 000 euros à payer : la police harcèle des jeunes des classes populaires



Contrôlés à répétition, des jeunes accumulent plus de 30 000 euros de dettes d’amendes. Aline Daillère et Magda Boutros ont publié un rapport sur la manière dont des adolescents racisés des classes populaires sont harcelés par des policiers.

Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France



Faire barrage à l’extrême-droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.

8 mars, Journée internationale des droits des femmes: à travail égal, salaire égal ?



Dans le secteur privé, les femmes gagnent 23,5 % de moins que les hommes en moyenne. Elles travaillent plus souvent à temps partiel et dans des métiers moins bien payés que les hommes. À temps de travail et poste équivalents, l’écart de salaire est de 4 %.



INSEE: Écart de salaire entre femmes et hommes en 2023 


En 2023, dans le secteur privé, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 22,2 % à celui des hommes. Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel. Cependant, même à temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes de 14,2 %. 

L’évolution des inégalités de salaires entre hommes et femmes


Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Mais l’égalité salariale entre femmes et hommes est encore loin. Au rythme actuel, il faudrait encore 30 ans pour annuler l’écart.



« Sur 15 ans, ça m’a fait perdre 150 000 euros » : comment les inégalités salariales pèsent sur la carrière des femmes cadres


Injonctions contradictoires, sacrifices sur la vie personnelle, « ségrégation professionnelle »… Nombreux sont les obstacles que rencontrent les femmes sur la question salariale, notamment parmi les cadres. Des inégalités qui se creusent au fil de leur carrière et qui sont très mal vécues.



Les mères sont les principales perdantes des inégalités salariales entre hommes et femmes


Selon l’Insee, les mères ont, quel que soit leur volume de travail, des salaires nettement inférieurs aux pères. Et les écarts s’accentuent avec le nombre d’enfants.



Les Inégalités justifiées

Comment moins payer les femmes en toute bonne conscience




Pourquoi un ingénieur gagne-t-il plus qu’une aide-soignante ? Comment se fait-il que l’ancienneté profite d’abord aux hommes ? Les femmes seraient-elles incapables de négocier des augmentations salariales ? Et le télétravail est-il vraiment une bonne affaire pour les femmes ? Peut-on sérieusement dire que l’égalité professionnelle progresse alors que, selon l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes est encore inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé ?

Dans ce court essai, Marie Donzel déconstruit les origines et mécanismes des inégalités salariales : où elles se fabriquent, comment elles se perpétuent, quels sont les principaux arguments pour les justifier. Car ce sont les biais inconscients et les mentalités collectives – alimentés par les stéréotypes de genre et un certain sexisme – qui entretiennent ces inégalités.

La clé pour atteindre une réelle égalité est claire : il faut changer les règles du jeu dans le monde du travail, jusque-là conçues par et pour les hommes.

  • ISBN : 978-2-37425-465-4
  • EAN : 9782374254654
  • Genre : Essai
  • Format : 110 x 190 mm
  • Nombre de pages : 112
  • Date de parution : 08/11/2024

13,00 € TTC

Disponible en version numérique

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Faut-il taxer les vieux ?



Pour redresser les comptes publics, plusieurs voix s’élèvent pour taxer les retraités. Une mauvaise idée, explique Guillaume Duval, qui montre la dégradation de leurs niveaux de vie au cours des dernières années.

La pauvreté en France en trois dimensions



La carte que nous proposons est une première. Elle a été réalisée par le géographe Romain Thomas pour l’Observatoire des inégalités. À partir de données qui portent sur des carreaux de 200 mètres de côté, nous présentons deux indicateurs. Le premier (en couleur) est la proportion de ménages pauvres. Plus les carreaux sont foncés, plus le taux est élevé. Le second indicateur (en relief) est le nombre de ménages pauvres : plus la colonne est haute, plus les ménages pauvres sont nombreux. Cette représentation en relief constitue une nouveauté. La carte que nous vous présentons permet de survoler l’ensemble du territoire et d’observer où vivent les ménages pauvres en visualisant leur nombre.

Pour en finir avec les 99 %



Exiger une taxation plus forte du 1 % le plus riche est légitime, mais se focaliser sur les hyper-riches exonère les 99 % restants de l’effort. Un système fiscal juste et efficace ne peut faire l’impasse sur l’imposition progressive des classes moyennes et aisées. Le point de vue de l’économiste Guillaume Allègre.

Les enfants inégaux face aux vacances



Près de cinq millions d’enfants ne partent pas en vacances. Souvent en raison du manque d’argent de leurs parents. Dans les familles à hauts revenus, 73 % des enfants font leurs valises au moins une fois par an. Dans les foyers à bas revenus, 56 % des enfants ne partent jamais.

Au moment des vacances, les enfants subissent des inégalités importantes selon le revenu de leurs parents. On sait que 38 % de l’ensemble des 5-19 ans ne sont pas partis en 2023, soit environ 4,8 millions d’enfants, d’après le Crédoc [1]. De nombreuses raisons ont pu jouer. Mais, parmi ceux qui ne sont pas partis, 41 % des parents ont indiqué qu’ils n’en avaient pas les moyens financiers, ce qui concernerait deux millions d’enfants.

Les écarts sont considérables selon les niveaux de vie : 56 % des enfants vivant parmi le quart des ménages aux plus bas revenus ne sont pas partis en vacances, deux fois plus que ceux qui appartiennent aux hauts revenus selon le Crédoc, c’est-à-dire au quart le plus favorisé.



Les personnes originaires d’Afrique, discriminées par des hôtels et des campings


Même pour partir en vacances, les personnes originaires d’Afrique subissent des discriminations. Certains campings et hôtels rejettent leurs réservations alors qu’ils acceptent les demandes de clients au nom « français ».

Lorsque Julien Bernard se renseigne sur la disponibilité et le prix d’un hébergement pour ses vacances, il obtient 60 % de réponses positives. Mais lorsque Babacar Ndiaye fait la même demande, il n’en obtient que 50 %. Cet écart de dix points lié au nom de famille du demandeur représente pour une personne originaire d’Afrique de l’Ouest plus de 20 % de chances en moins d’obtenir une réponse positive par rapport à un autre client portant un nom et un prénom d’origine française.



« Recensement de la population Insee : ne pas répondre à la nouvelle question sur le pays de naissance des parents »