En arrière toute ! Depuis quelques jours, les reculs se multiplient sur le front de l’écologie. Le 26 mai, les députés de la majorité et l’extrême droite ont court-circuité le débat parlementaire pour accélérer le parcours législatif de la proposition de loi Duplomb, qui multiplie les régressions environnementales en matière agricole.
Le 28 mai, les députés ont acté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Si ce vote est confirmé, près de trois millions de voitures très polluantes pourront à nouveau circuler dans les grandes métropoles, selon Le Monde. Le 4 juin, enfin, le ministre de l’Economie Eric Lombard a confirmé la suspension du dispositif d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Au risque de casser la dynamique enclenchée.
Pour justifier les régressions écologiques, la justice sociale est souvent invoquée.
Mais les pauvres sont lourdement pénalisés par les inégalités environnementales, montre le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.
Quand ils habitent dans de grosses agglomérations, les plus pauvres se concentrent dans les quartiers ou les communes les plus polluées.
Baies alors ? Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Vert est allé à leur rencontre.
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Chape Duplomb. Approuvé au Sénat fin janvier, ce texte visant à «lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur» va être examiné par les député⸱es la semaine prochaine. Des nombreux·ses parlementaires et associations alertent sur une bombe écologique et sociale qui ne réglera pas le malaise paysan en France. Vert fait le point.
« Tueur d’abeilles », interdit en France mais autorisé en Europe, effets incertains sur la santé… On vous présente l’acétamipride, insecticide au cœur de la mobilisation des agriculteurs
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On retiendra de lui qu’il était proche des pauvres et des opprimés. La fortune immobilière du Vatican est estimée à 3 milliards d’euros auxquels s’ajouteraient 600 milions d’euros en liquidités gérées par la banque du Vatican. D’après le dernier rapport de l’Institut pour les œuvres de la religion (ORI), le Vatican détenait 31,7 millions d’eurosd’or en 2022, conservés dans les coffres de la Réserve fédérale américaine. Toutefois, son déficit annuel est estimé entre 50 et 70 millions, en lien avec le financement des retraites. Le pape François ne percevait aucun salaire ni rente et son patrimoine serait estimé à 100 euros.
Il a ouvert la voie à une transformation de la doctrine de l’Église catholique sur plusieurs points centraux, comme l’admission à la communion des divorcés remariés, l’acceptation de prêtres mariés, voire l’admission des femmes dans les ordres mais aucune décision ferme n’a été prise, ce qui a valu au pape François à la fois les attaques des conservateurs et l’accusation d’un manque de clarté.(Source)
Le synode sur l’Amazonie convoqué par le pape François en 2019 avait proposé l’ouverture de la prêtrise aux hommes mariés et l’ordination de femmes diacres. Toutefois, face aux résistances (exprimées notamment dans un ouvrage rédigé par le cardinal guinéen Robert Sarah avec tout un imbroglio autour de la signature conjointe de l’ouvrage par Benoît XVI), le pape François a renoncé à reprendre ces propositions dans son encyclique sur l’Amazonie, Querida Amazonia
Il a, comme tous ses prédécesseurs, apporté son soutien aux migrants et la première visite de son pontificat a été en 2013 sur l’île de Lampedusa, pour attirer l’attention sur la nécessité de secourir et d’accueillir les migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée. Cette visite a donné au pape l’occasion de dénoncer la « mondialisation de l’indifférence » (Visite à Lampedusa, homélie du pape François, 8 juillet 2013).
Il a fait preuve d’un engagement écologique inédit au coeur de l’église à travers un certain nombre de textes fondateurs (encyclique Laudato Si’, Querida Amazonia («Chère Amazonie»), Laudate Deum, appel à l’action face à la «crise climatique», «adressé à toutes les personnes de bonne volonté»).
Toutefois, il n’apparaît pas aussi « cool » qu’on veut bien le dire puisque auteur de déclarations dignes d’un antiféministe sévère et autoritaire. Pour lui, « Dieu aurait créé la femme pour aider l’homme ». En ce qui concerne la sexualité, le pape François proscrit la contraception, sauf naturelle, et il interdit l’avortement, sans exception, pour la raison que Dieu intervient par action directe au moment de la conception d’un humain. »Ce pape n’a jamais été une bonne nouvelle pour les femmes et pour la critique des hiérarchies. Vivement un prochain pape qui ait le courage de descendre du trône patriarcal ! » concluait Denise Couture, professeure associée à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal dans un article en juillet 2022.
Outre l’avortement, au nom de la dignité humaine, il dénoncait avec force les opérations de changement de sexe, ainsi que la supposée « théorie du genre », qu’il qualifiait de « colonisation idéologique très dangereuse ». « Toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception ».
S’il approuvait l‘ouverture de la bénédiction aux couples homosexuels, hors liturgie bien entendu, il insistait fortement sur la différence entre la bénédiction et le mariage.L’Eglise pouvait changer sa pratique mais pas sa doctrine.
Enfin, en ce qui concerne les violences sexuelles dans l’Eglise, il semble qu’il n’ait jamais pris la mesure de la gravité du sujet. Le pontife a marqué ses distances à l’égard du rapport de la Ciase, publié début octobre 2021 et qui avait provoqué un énorme choc en France. «Lorsque vous réalisez une étude sur une période aussi longue, vous risquez de confondre la façon de voir le problème il y a soixante-dix ans avec la façon de voir maintenant», déclarait le pape à ce sujet. Malgré la demande des autorités catholiques françaises, le pape n’a jamais reçu les membres de la Ciase qui a publié un rapport de 2500 pages, résultat de plus de deux ans de travaux établissant des faits d’agressions sexuelles ou de viols dans l’Eglise catholique en France depuis les années 1950, évaluant le nombre de victimes à plus de 300 000.
On apprenait aujourd’hui sur les ondes que le cardinal-archevêque de Lyon Philippe Barbarin, condamné très symboliquement à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les actes pédophiles du père Preynat, finalement « démissionné » par le pape, sera l’un des 5 cardinaux français siégeant au conclave chargé de désigner le nouveau chef de l’Eglise. A la Justice de l’Homme, le pape François préférait celle de Dieu…
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L’association de défense des animaux L214 et un collectif de riverains s’opposent à l’installation d’un poulailler géant à Plessis-Barbuise dans l’Aube, alors que la préfecture vient de donner son feu vert au projet.
Listériose : attention, ces cordons-bleus Le Gaulois ne doivent pas être consommés
Vendus courant mars dans toute la France, ces cordons-bleus pourraient présenter des traces de listériose, une grave maladie qui peut entraîner des complications neurologiques.
88 élu·es écologistes de 9 Régions françaises dénoncent la tentative de suppression des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) votée en commission spéciale à l’Assemblée nationale et alertent sur la menace démocratique qui pèse sur les Régions et la France.
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Venez découvrir le premier événement de l’Association C qu’Ailes du trauma a l’envol
Des échanges, des rencontres, des exposants et thérapeute bien être dans un cadre bienveillant et chaleureux.
Nous avons hâte de partager ce moment avec vous !
L’équipe C qu’Ailes .
De 10h à 17 h Salle Ninet à Rosières-près-Troyes
Mardi 1er avril
Climat : le franc-parler de François Gemenne
Quels sont les impacts humains du réchauffement climatique ? Le chercheur François Gemenne apportera des réponses claires lors de conférences-débats MAIF. Avec un sens de la pédagogie et un franc-parler qui raviront son auditoire.
Le service Politique de la Ville organise un petit-déjeuner solidaire ce mercredi 2 avril, de 8h00 à 10h00, à la Maison de l’Animation et de la Culture. Cet événement rencontré en lumière l’expression artistique des enfants en situation de handicap et l’importance de leur inclusion sociale, en partenariat avec l’association Vice vers’ Amour.
Un engagement artistique et inclusif
Les associations « Vice vers’ Love », « Les Arts Confondus » et « Autisme SolidaruitéEt Cetera », sous la direction de l’artiste Yves Romao, ont uni leurs compétences pour créer « La Maison Gentilléenne » dans le Val-de- Marne, un centre dédié aux enfants autistes. Ce centre combine suivi thérapeutique, activités sportives et pratiques artistiques pour favoriser leur épanouissement. Depuis juillet 2022, une antenne de ce centre a été installée à la Maison de l’Animation et de la Culture de Pont-Sainte-Marie, grâce au soutien financier de l’ANCT et de la Ville. Cette antenne propose des ateliers artistiques permettant aux enfants en situation de handicap de s’exprimer, de développer leur créativité et de s’intégrer socialement.
DES ATELIERS POUR DÉVELOPPER TALENTS ET CONFIANCE EN SOI
Chaque semaine, un petit groupe d’enfants participent à des activités variées (musique, graff, danse, magie…), encadrés par des membres des associations et des professionnels. Ces ateliers les aident à affirmer leur personnalité, renforcer leur estime de soi et découvrir de nouveaux horizons en travaillant la concentration, l’écoute et l’imagination.
UN PETIT-DÉJEUNER ANIMÉ ET SOLIDAIRE
Lors de ce petit-déjeuner, préparé par les apprentis en cuisine du CFA Alméa, plusieurs animations seront proposées : Le magicien Marco Niccolini effectuera des tours de close-up au sein du public. Une démonstration de graff sera réalisée par Rise up Paint
LA P’TITE BOÎTE BLEUE : UN GESTE SOLIDAIRE
La P’tite Boîte Bleue sera présente lors du petit-déjeuner et restera accessible tout au long du mois d’avril à la Maison de l’Animation et de la Culture, à la Mairie et chez plusieurs commerçants partenaires dans l’Aube. Les dons collectés permettront de financer des ateliers artistiques, culturels et sportifs pour les enfants en situation de handicap. Chacun peut y contribuer du 2 au 30 avril 2025 ! En 2024, l’association a organisé plus de 250 ateliers, initiations et prestations artistiques et culturelles, bénéficiant à plus de 550 personnes, incluant enfants en situation de handicap, aidants, jeunes issus de quartiers prioritaires et personnes vulnérables. Les initiatives Généros’idées et La P’tite Boîte Bleue contribuent à co-financer ces activités essentielles.
De 8h à 10h à la MAC de Pont-Sainte-Marie
Jeudi 3 avril
64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !
Notre mobilisation empêche le gouvernement et le patronat d’enterrer la question des retraites ! À peine appliquée, la réforme des retraites fait déjà des ravages : chômage des seniors en hausse, départs retardés pour les femmes, absence de prise en compte de la pénibilité… Le premier ministre a trahi ses engagements en affirmant que les « concertations » ne pourraient pas revenir sur les 64 ans ! La majorité de la population et des parlementaires exigent l’abrogation de la réforme des retraites : la démocratie doit parler ! La CGT appelle tous les salarié·es à rejoindre les fonctionnaires et les agent·es publics y compris par la grève, dans les rassemblements et les manifestations pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires. Sous prétexte d’économie de guerre, ils veulent nous faire travailler toujours plus et envisagent de nouvelles régressions dans les écoles, les hôpitaux, les universités, la culture, les collectivités locales, les tribunaux. Au contraire, défendons la paix et la coopération entre les peuples, la justice sociale et environnementale : plus que jamais ces combats sont liés ! Pour se soigner, pour répondre aux besoins en matière de transports, de logement, d’éducation et de formation, de recherche, de culture, d’information, de sport pour toutes et tous, d’environnement, et pour lutter contre l’obscurantisme, le 3 avril mobilisons-nous aussi pour renforcer et développer les services publics !
Le 7 novembre 2024, le Conseil d’État a jugé légales les missions de suivi des « actions de nature idéologiques » confiées à la cellule de gendarmerie Déméter. Cette décision amplifie le signal d’alarme d’un recul manifeste de nos libertés fondamentales. Nous, associations et personnalités, demandons le démantèlement de la cellule Déméter et soutenons la démarche initiée par L214 auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.
Museler les opposants au modèle agricole et alimentaire dominant
Véritable réponse clientéliste de l’État à une demande de deux syndicats – la FNSEA et les Jeunes agriculteurs – la cellule de renseignement et d’enquête « Déméter » a été créée au sein de la gendarmerie nationale, en décembre 2019, via une convention de partenariat entre le ministre de l’Intérieur et ces deux syndicats agricoles.
Le gouvernement de l’époque avait alors prétexté la nécessité de lutter contre un phénomène d’« agribashing » (élément de langage popularisé par la FNSEA pouvant se traduire par « dénigrement du monde agricole ») imputé aux mouvements animalistes et environnementalistes, en se basant sur des chiffres donnés par la FNSEA elle-même.
Si l’agribashing est pure invention, l’impact de la cellule Déméter est quant à lui loin d’être anecdotique. Frôlant l’instauration d’un véritable délit d’opinion, l’État a notamment chargé la cellule Déméter de surveiller et collecter des informations sur les « actions de nature idéologique », dont des actions parfaitement légales, mais qui osent faire la critique de l’élevage intensif, de la (sur)consommation de viande ou de l’usage de pesticides dont la dangerosité est avérée.
Les gendarmes qui la composent ont ainsi pu s’imposer à des réunions d’associations locales œuvrant pour la préservation de l’environnement, interroger – en se rendant à leur domicile ! – des responsables associatifs sur la teneur de leurs activités, convoquer un porte-parole associatif accusé de violation de domicile suite à une simple interview aux abords d’un champ…
Autant d’agissements inacceptables dans une démocratie, et dont l’enjeu n’est même pas la protection des agriculteurs, eux-mêmes victimes de ce modèle agricole polluant et destructeur !
Déméter, la partie émergée de l’iceberg
L’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) garantit à toute personne le droit à la liberté d’expression, lequel « comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière ».
Or, qu’est-ce que la cellule Déméter sinon un instrument politique d’intimidation destiné à dissuader toute forme de revendication quant à notre modèle agricole et alimentaire ? Et ce, alors même que 80 % des Français soutiennent très majoritairement la réduction de l’utilisation des pesticides et des produits phytosanitaires dans l’agriculture et qu’ils sont 83 % à se prononcer pour l’interdiction de l’élevage intensif.
En cela, la cellule Déméter menace aussi bien les militants animalistes et environnementalistes, que les libertés associatives et le droit fondamental des citoyens à l’information, à l’expression et même à la contestation.
Décrédibilisation en public, menaces de mise sous surveillance, procédures judiciaires, dégradations de biens, attaques frontales des institutions de contrôle et organismes scientifiques… sont autant de procédés déjà largement utilisés par les tenants d’un modèle agricole dont les dommages font pourtant l’objet de nombreuses alertes scientifiques. D’autres industries, comme celles du tabac, de l’alcool et de la malbouffe usent de procédés similaires pour réduire au silence associations, scientifiques, et toute autre personne susceptible de représenter une menace pour leurs intérêts économiques. L’enjeu pour ces industries est d’entraver les alertes car ces dernières peuvent favoriser des modifications législatives permettant de faire reculer les pires pratiques comme ça a déjà été le cas concernant le broyage des poussins, la castration à vif des porcelets ou l’usage de certains pesticides néonicotinoïdes en Europe.
Nos organisations, soutenues par plusieurs centaines de milliers de personnes, ont décidé de faire front au nom des libertés fondamentales et de l’intérêt général qu’il est urgent de défendre. Nous espérons ainsi éviter que de nouvelles déclinaisons de la cellule Déméter ne voient le jour dans le but d’étouffer tout débat public d’intérêt général et de museler les lanceurs d’alerte.
Conscientes de la menace que son existence fait peser sur l’ensemble des organisations de la société civile, nous demandons la dissolution de la cellule Déméter.
Premiers signataires : Pollinis, Générations futures, L214, LDH (Ligue des droits de l’Homme)
En février 2022, on annonçait la dissolition de la cellule Déméter, créée en 2019 au terme d’une convention entre la Place Beauvau et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et Jeunes agriculteurs (JA) pour lutter contre « les atteintes au monde agricole » de toutes sortes, y compris des « actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques », selon les termes de la convention.
En réalité, saisi par L214, le tribunal administratif de Paris jugeait le 1er février que certaines missions de la cellule Demeter étaient illégales. Le tribunal demandait ainsi au ministère de l’Intérieur de faire cesser ces activités de « prévention et de suivi des actions de nature idéologique » dans un délai de deux mois sous peine d’une astreinte de 10 000 euros. Le ministère de l’Intérieur faisait aussitôt appel de ce jugement, estimant que la mission de surveillance (le « suivi ») des mouvements environnementalistes et animalistes entrait bel et bien dans les prérogatives de la gendarmerie. (voir le jugement).
Les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et de l’Agriculture Julien Denormandie déclaraient en réaction au jugement « La mission de Déméter sera précisée et cadrée dans un nouveau texte d’organisation interne qui prendre en compte les termes de la décision du tribunal administratif de Paris ».
La cellule Déméter poursuivait donc ses activités en renonçant, officiellement seulement, à certaines de ses missions.
En mars 2024, les associations POLLINIS, Générations Futures et L214 menaient 2 recours en démontrant la façon dont la cellule Demeter intègre la chasse au cœur de son dispositif censé se limiter à l’agriculture, et éclaire la manière dont la gendarmerie semble fonctionner avec ses partenaires. Par ailleurs, le fonctionnement décrit dans cette interview, par l’hebdomadaire Marianne, d’un conseiller politique de la Fédération Nationale de Chasse (FNC), qui laissait entendre que les partenaires initient les enquêtes de la cellule, en véritables donneurs d’ordre, alors qu’ils ne sont censés n’être que des relais dans un système d’alerte. Ces deux signaux confirmaient clairement que la cellule a pour rôle de protéger une vision de l’agriculture conforme à celle de ses partenaires et de brider la liberté d’expression des associations qui portent un discours différent ou contradictoire.
Le 7 novembre 2024, le Conseil d’Etat estimait que « le ministre de l’Intérieur n’a porté atteinte ni à la liberté d’expression, ni à la liberté de réunion, ou à celle d’association, en refusant de mettre fin aux activités litigieuses de la cellule. De même, le locataire de la place Beauvau n’a méconnu ni le principe de neutralité du service public ni le droit à un procès équitable en confiant par convention à la FNSEA et aux Jeunes Agriculteurs la mission d’assurer l’interface avec la cellule Demeter. « « Ces contacts ne sont pas exclusifs d’échanges avec les représentants ou adhérents d’autres organisations professionnelles agricoles [et] ne peuvent être regard[és] comme traduisant un parti pris en faveur des orientations des organisations syndicales signataires de la convention ou comme soumettant les actions de la cellule à une orientation politique ».
Il estimait enfin que « le ministre de l’Intérieur n’a pas confié illégalement un pouvoir de police à des personnes privées, ou conduit à méconnaître le secret de l’enquête et de l’instruction pénale, en prévoyant que la convention de partenariat organise des échanges d’informations réguliers entre les organisations agricoles et la gendarmerie nationale » et rejetait le recours des 3 associations,aujourd’hui soutenues donc par plus de 120 autres associations.
Il ne fait aucun doute que ces différentes tergiversations, dont les lobbies de grandes centrales agricoles et de chasseurs sont à l’origine, constituent de réelles atteintes à l’Etat de Droit, dont on s’aperçoit qu’il est actuellement sévèrement menacé.
Nous reviendrons sur ce sujet de l’Etat de Droit et des menaces qui pésent sur lui dans un prochain article.
RD
Partager la publication "Associations sous surveillance : refermons la boîte de Pandore avant qu’il ne soit trop tard !"
Roses, gerberas, chrysanthèmes… 100 % des fleurs testées par « Que choisir » sont contaminées aux pesticides, dont certains sont interdits en France. En cause : une absence de réglementation.
Partager la publication "À la Saint-Valentin, nos fleurs sont bourrées de pesticides"
Golfe d’Amérique, Mont McKinley, Fort Bragg : Trump et sa manie de rebaptiser tout ce qui l’entoure
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a multiplié les signatures de décrets, certaines visant à faire changer de nom des lieux emblématiques comme le golfe du Mexique ou le Denali en Alaska. Des annonces qui ont suscité quelques polémiques voire des moqueries.
Donald Trump veut le retour des pailles en plastique
Gaza : Donald Trump déclare que les Palestiniens n’auraient pas de droit au retour dans le cadre de son plan pour le territoire
Le président américain, Donald Trump, a affirmé que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans un extrait d’interview dévoilé lundi 10 février. Au journaliste de la chaîne Fox News Bret Baier qui lui demande si les Palestiniens auraient « le droit au retour » dans le territoire ravagé par la guerre, Donald Trump a répondu : « Non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs. »
Côte d’Azur à Gaza : selon le projet de Trump, les Palestiniens n’auraient pas le droit de retourner chez eux
Sommet à Paris : les travailleurs, victimes inégales de l’IA
Patrons, syndicats et organisations internationales se sont réunis ce lundi 10 février lors d’une table ronde pour échanger sur l’avenir du travail et la menace de l’automatisation qui pèse sur les emplois.
« Les sacrifiés de l’IA » : dans son documentaire, Henri Poulain révèle les coulisses d’une industrie qui exploite la misère humaine
Le réalisateur Henri Poulain dans son documentaire « Les Sacrifiés de l’IA », diffusé mardi sur France 2, lève le voile sur les conditions de travail de celles et ceux qui alimentent la matrice, une image bien loin de cet esprit universel espéré.
« À chaque innovation numérique, on constate une recrudescence des conflits au Congo »
Les Congolais replongent dans la guerre sur fond de pillage de leurs ressources pendant qu’un sommet sur l’IA se tient à Paris en présence des industriels de la tech. Quel est le lien entre ces deux actualités ? Le sociologue Fabien Lebrun nous répond.
L’intelligence artificielle va accroître les inégalités entre hommes et femmes dans le travail, prévient le directeur de l’OIT
IA générative à l’école ou quand ChapGPT pense pour moi
ChapGPT analyse et produit du discours. Une apparence de « pensée » en libre accès dont les élèves ont déjà compris tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir pour faire leurs devoirs à la maison, en particulier dans les matières qui supposent rédaction de réponses. Et une catastrophe en marche pour la formation intellectuelle des jeunes.
Mutualistes, scientifiques, associations, médecins… Ils appellent à « un nouveau cap agricole » pour ne pas répéter avec les pesticides « les mêmes fautes qu’avec l’amiante »
Ce texte à l’initiative de groupes mutualistes, publié par franceinfo mardi 4 février et signé par plus de 1500 personnes (mutualistes, scientifiques, responsables politiques, d’entreprises, d’associations et de syndicats, agriculteurs, victimes de pesticides et de l’amiante, artistes, médecins et professionnels de santé), est un appel à l’action adressé au Premier ministre François Bayrou et au Président Emmanuel Macron. Il établit une comparaison entre l’amiante et les pesticides en soulignant les erreurs passées et la nécessité de ne pas les reproduire. Il insiste sur l’urgence sanitaire et environnementale, et appelle à une transformation profonde du modèle agricole et une meilleure prise en charge des risques.
OFB : les raisons de la grève de la police de l’environnement
Partager la publication "Projet de loi d’orientation agricole : France Nature Environnement dénonce l’article 13, « une des pires régressions du droit de l’environnement des dernières années »"
Les Bourses mondiales sont en net recul ce lundi (3 février 2025), secouées par l’ampleur des droits de douane annoncés par Donald Trump. Cela fait partie des nombreuses mesures prises au pas de charge par le nouveau président américain qui n’a eu de cesse de signer des décrets depuis son investiture. Parmi ces décisions, beaucoup font déjà l’objet de plaintes et de recours en justice. À quel point Donald Trump a-t-il les mains libres pour imposer sa politique ? Jusqu’où la justice est-elle compétente sans menacer la séparation des pouvoirs ?
Rétention de migrants à Guantanamo: «Une perspective inhumaine et illégale» dans une zone de non-droit
Nouvelles sanctions des États-Unis contre la Cour pénale internationale : un frein colossal à la lutte contre l’impunité
Véritable menace pour la CPI, la loi dite « Illegitimate Court Counteraction » a pour conséquence directe et voulue d’entraver l’efficacité de la Cour dans la poursuite et la sanction des crimes dits « internationaux ». Si Donald Trump a perdu son premier pari de l’adopter avant la visite de Benjamin Netanyahu à Washington le 4 février, Il n’y a toutefois pas matière à crier victoire hâtivement. Par Emmanuel Daoud et Marie Lehmo
Aux Etats-Unis, une juge fédérale prolonge la suspension du gel des subventions publiques décidé par Donald Trump
Selon la magistrate, la Maison Blanche n’a pas justifié la nécessité de priver « des millions d’Américains de ressources vitales » avec « moins de vingt-quatre heures de préavis ».
Le « big deal » : la grosse affaire ou encore le marchandage comme arme politique… C’est l’un des joujoux favoris du président américain. Il tempête, il exige, il menace pour négocier ensuite au mieux. Bref, il bluffe, pour reprendre le terme utilisé par Le Monde. Et ça passe… tout juste…
Guerre en Ukraine : Donald Trump lorgne sur les métaux précieux ukrainiens en échange de l’aide américaine
A l’automne dernier, Kiev avait ouvert la porte à une « exploitation commune des ressources stratégiques » de l’Ukraine avec ses partenaires internationaux.
Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré ( https://desarmerbollore.net/appel ). Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence financière et médiatique. Elles appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs et infastructures dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite. L’exemple d’Elon Musk, et désormais de ses confères patrons de la tech, montre à quel point quelques milliardaires peuvent peser de tout leur poids, aux Etats-Unis et jusqu’en Rurope, dans l’avènement d’un ordre mondial réactionnaire et fascisant. L’actualité offre ainsi un sinistre miroir et la campagne pour désarmer l’empire Bolloré relève ici chaque jour un peu plus de l’urgence.
Du 29 janvier au 2 février 2025, cette coalition d’organisations appelle dans tout le pays à des journées d’actions contre l’empire Bolloré et ses infrastructures : énergies fossiles avec Bolloré Energy, agro-industrie coloniale et écocidaire avec la Socfin socapalm, conseil et publicité avec Havas, extractivisme avec Blue Systems, surveillance et contrôle avec EASIER, IER ou Automatic systems, et de plus en plus de médias et maisons d’éditions à travers le groupe Hachette. L’appel à ces journées d’actions met ainsi en avant le caractère aussi glaçant qu’absolument cohérent du projet industriel, financier et politique du groupe Bolloré. Pendant des mois nous avons analyser comment son empire se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient.
Ces journées d’actions font suite à une première série de mobilisation en décembre à l’initiative d’une centaine de libraires dénonçant l’emprise du groupe Bolloré dans le monde de l’édition (https://desarmerbollore.net/news/actions-decentralisees-du-29-janvier-au-3-fevrier-2025#user-content-fn-1 ) ainsi qu’à l’intrusion de centaines de milliers de marque-pages invitant à boycotter Hachette/Bolloré dans les livres du groupe (https://desarmerbollore.net/news/operation-marque-pages. ) Du 29 janvier au 2 février 2025, des mobilisations publiques sont d’ores et déjà annoncées à Grenoble, Reims, Lyon, Poitiers, Clermont-Ferrand, Oyonnax, Marseille, Paris dans le Finistère ou en Aragon (détails ci-dessous). D’autres rendez-vous nous parviennent chaque jour, sans compter les actions surprises. Les journalistes qui souhaitent avoir plus d’infos sur certaines mobilisations et les couvrir peuvent nous joindre sur le tel presse.
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LISTES DES ACTIONS PUBLIQUES :
Grenoble : mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres) Aragon : mercredi 29 janvier 2025 à Aragon (devant le centre culturel) Reims : jeudi 30 janvier à midi (devant la fac de lettre) Lyon : samedi 1er février à 15h30 (Place Guichard) Chasseneuil-du-Poitou : samedi 1er février à 14h30 (Zone commerciale du Futuroscope – 86) Besançon : samedi 1 février à 14h30 (Place Pasteur) Reims : samedi 1er février après-midi (au centre démocratique kurde) Clermont-Ferrand : samedi 1 février de 14 à 19h Oyonnax : samedi 1er février 2025 (devant le local du Progrès, rue Anatole France Marseille : dimanche 2 février de 12h à 18h (La Plaine) Finistère : dimanche 2 février 14h en Bretagne (lieu communiqué au dernier moment)
SITE – L’ensemble des appels à ces mobilisations, la carte des infrastructures de l’empire Bolloré, des analyses et retours d’enquêtes, ainsi que des comptes-rendus texte photos, vidéos des mobilisations sont disponibles sur le site de la campagne : https://desarmerbollore.net
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Contact presse Soulèvements de la terre : 06 29 98 45 22 (téléphone ou signal)
Compte insta de la campagne : @campagnebollore
Le MRAP et la Compagnie du Loup bleu ont le plaisir de vous inviter à la représentation de « la fuite » :
Un homme jeune – un fils, un frère, un fiancé – décide de quitter son pays et entreprend un long voyage pour trouver, peut-être, un monde meilleur… comme tant d’autres.
On les appelle migrants, exilés, sans papiers, demandeurs d’asile…
« La fuite », c’est l’histoire, en neuf épisodes, du voyage de ce jeune homme qui, à chaque étape, rencontre un personnage (incarné à chaque fois par le même comédien) emblématique d’un moment, d’un lieu, d’une fonction, d’une émotion.
Avec une chaise, une valise, des pierres, un téléphone portable, une couverture, une photo, deux comédiens (Ibraheem Ramadan et Alain Dommanget), et les images de Pascale Morel.
Mise en scène : Marie-Hélène Aïn.
Partager la publication "A ne pas manquer la semaine prochaine"
Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.
Donald Trump reprend le Bureau ovale de la Maison Blanche, lundi 20 janvier, pour un second mandat susceptible de marquer une rupture encore plus nette que le précédent (de 2017 à 2021). Il entend perdre dès son retour une série de mesures sur l’immigration, les droits des personnes transgenres, le climat ou le commerce international par le biais de décrets présidentiels. Des décisions radicales qui mettront rapidement à l’épreuve sa capacité d’action institutionnelle. Tour d’horizon de promesses parfois floues, mais toujours spectaculaires.
Pourquoi l’expulsion de millions de sans-papiers pourrait avoir de lourdes conséquences
En Écosse, Donald Trump se bat contre des «moulins à vent» au nom du golf
Le président américain Donald Trump ne le cache pas, il n’aime pas les éoliennes. Cette opposition a une explication : le golf, son golf. Alors que le milliardaire critique de manière de plus en plus virulente les énergies renouvelables, sa bataille contre les éoliennes semble avoir commencé en Écosse. Près d’Aberdeen, l’organisation Trump veut installer un club de golf : pour cela, elle tente de faire capoter un projet d’éoliennes et s’attaquer aux dunes naturelles, importantes pour la biodiversité locale. Une bataille qui a débuté en 2006 et qui court encore aujourd’hui.
Conséquences pour la santé américaine et la santé mondiale
« Le fil rouge, c’est la remise en cause de la démocratie » : pourquoi historiens et politologues sont de plus en plus nombreux à qualifier Donald Trump de « fasciste »
Le républicain retrouve la Maison Blanche, lundi, avec l’intention de mettre en œuvre un programme xénophobe et risquant de fragiliser à long terme les institutions américaines.
Ce que dit vraiment le rapport du Conseiller spécial chargé de l’enquête sur Donald Trump
Même s’il apporte assez peu d’éléments nouveaux, le Rapport final du Conseiller Spécial Jack Smith sur les événements du Capitole le 6 janvier 2020, dit quelque chose d’essentiel : les preuves recueillies étaient largement suffisantes pour obtenir la condamnation de Donald Trump lors d’un procès. Et pourtant, de procès, il n’y aura pas.
Une lueur d’espoir ? L’héritage de Martin Luther King Jr., plus fort que la haine et la malveillance
Déclaration conjointe de huit organisations à l’occasion de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.