>> Lire le communiqué sur le site de l’AFPS
Hier soir, 16 mai, lors d’une réunion organisée à Toulouse par un ensemble d’organisations dont le groupe local AFPS et la CGT, des personnes ont gravement perturbé la réunion organisée avec Salah Hamouri, en tentant de l’interrompre et de l’empêcher de parler. Des violences ont été commises contre des militants présents, un stand de produits artisanaux d’une organisation partenaire a été vandalisé, un ordinateur arraché puis mis à la poubelle.
Il n’est pas anodin qu’une ancienne présidente régionale du CRIF, Nicole Yardeni, ait revendiqué sa participation à cette action, et qu’elle ait été immédiatement soutenue sur Twitter par le président actuel du CRIF, Yonathan Arfi.
Rappelons que Salah Hamouri est un avocat franco-palestinien, déporté(*) de Jérusalem par Israël en décembre dernier après des années d’emprisonnement et de détentions arbitraires. En 2004, Salah Hamouri avait été contraint d’accepter un « plaider coupable » devant la justice militaire d’occupation, une pratique courante de celle-ci, avec à la clé un doublement de la peine en cas de refus. Faut-il préciser que cette justice militaire d’occupation n’a de « justice » que le nom, et que la quasi-totalité des Palestiniens qui passent devant ses tribunaux sont condamnés, le plus souvent sans aucune preuve ?
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