Très forte mobilisation des Gilets jaunes à Perpignan et en France le 12 janvier

1) Marée jaune à Perpignan le 12 janvier 2019

Comme au niveau national la mobilisation des Gilets jaunes est remontée d’un cran: à Paris, Bordeaux, Marseille, Rouen, … et à Perpignan les manifestations sont massives. La LDH doit prendre en compte en positif le mouvement des Gilets Jaunes, révolte générale contre l’injustice sociale et pour une vraie démocratie.

Certains médias s’empressent de mettre en avant les violences des manifestants en sous-estimant, voir même en passant sous silence, celle des forces de l’ordre. Beaucoup d’observateurs (voir le rapport d’Amnesty International) ont constaté les tirs nourris systématiques de grenades lacrymogène en fin de manifestations, les gazages massifs, souvent sans sommation, les nombreuses interpellations proches de rafles…En Mai 68, la LDH a dû prendre position contre la répression qui s’abattait sur les manifestants.

La LDH-66 est présente, en solidarité avec le mouvement et en vigilance contre les nombreuses atteintes aux droit de manifester, cette répression massive d’un pouvoir en crise ouverte d’illégitimité.

Bilan de la répression du 12 janvier: une dizaine de personnes ont été interpellées dont 5 ont été placés en garde à vue pour « violences envers personne dépositaire de l’autorité publique, outrage, rébellion ou dégradation »

Sur francebleu.fr

« Plusieurs milliers de manifestants à Perpignan pour l’acte IX des « Gilets jaunes »

« Près de 3.000 « Gilets jaunes » se sont rassemblés à Perpignan, pour un neuvième samedi de mobilisation consécutif. Mobilisation record dans le calme avant des heurts, en fin de journée, entre manifestants et forces de l’ordre.

« Comme une marée jaune dans les rues de Perpignan. Près de 3.000 manifestants ont battu le pavé, dont un millier de motards, venus des Pyrénées-Orientales, de l’Aude ou de l’Hérault.

« La manifestation s’est dans un premier temps déroulée dans le calme. Les « Gilets jaunes » ont traversé la ville, de la place de la Victoire jusqu’à la gare SNCF, aux cris de « Macron démission »ou « on ne lâchera rien ».

« Plus que les traditionnelles revendications des « Gilets jaunes », c’est la nouvelle petite phrase du président de la République sur « le sens de l’effort que les Français ont oublié » qui semble avoir fait descendre de nombreux manifestants supplémentaires dans la rue.

« A 10 ans à peine, je faisais déjà les vendanges, témoigne une « Gilet jaune » retraitée. Je sais ce que c’est que de travailler. Et il nous dit qu’on ne donne pas assez… si ce n’est pas se moquer de nous ». 

« Des violences entre manifestants et forces de l’ordre »

« Les premières échauffourées ont éclaté vers 17 heures, au niveau de la place Catalogne. Quelque 300 « Gilets jaunes », pour beaucoup équipés de masques et de cache-nez, ont été repoussés par les forces de l’ordre.  »

« 80 gendarmes mobiles supplémentaires ont été mobilisés pour encadrer cet Acte IX des « Gilets jaunes » à Perpignan. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes. Les manifestants ont répliqué avec des projectiles. Des poubelles ont également été incendiées. »

Dans lindependant.fr

Des femmes en tête du cortège

« A 13 h, au Palais des Congrès. « 

« Le cortège s’est ébranlé du Palais des Congrès, il a ensuite pris la direction du boulevard Clemenceau, puis des Pyrénées, rue Foch, en direction du Centre-Ville.

En tête du cortège, des femmes arborant le bonnet phrygien et le visage noirci.

Les slogans ‘Macron Démission » rythment la mobilisation à laquelle se sont joints quelques syndicalistes et politiques. Elle est annoncée pour toute la journée.

D’autre part, des motards Gilets jaunes se sont concentrés sur le parking du Palais des expositions, avant de rejoindre la manifestation en coeur de ville peu après midi. »…

2) « Gilets jaunes » : fort regain de mobilisation pour le 9e samedi d’action, au moins 92 000 manifestants en France

Publié sur francetvinfo.fr

« CE QU’IL FAUT SAVOIR »

« Les semaines passent, mais les « gilets jaunes » ne relâchent pas la pression. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à ouvrir le grand débat national, mardi 15 janvier, au moins 92 900 manifestants se sont mobilisés partout en France samedi après-midi, pour la neuvième journée d’action, selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures. Le ministère de l’Intérieur, lui, annonce un total de 84 000 manifestants. »

 » Plus de 8 000 manifestants à Paris. Peu avant 11 heures, un cortège de plusieurs centaines de « gilets jaunes » s’est élancé de Bercy dans le calme, avant de rejoindre la place de la Bastille, le boulevard Haussmann puis la place de l’Etoile vers 14 heures, répondant ainsi à l’appel lancé sur Facebook par l’une des figures du mouvement, Eric Drouet. Une fois arrivée à l’Arc de triomphe, la manifestation s’est rapidement tendue, donnant lieu à des affrontements, jusqu’à la dispersion de la manifestation en fin d’après-midi. A 19h, 156 personnes avaient été interpellées dans la capitale, notamment pour « port d’arme prohibée » et « participation à un groupement en vue de commettre des violences ». »

 » Une autre mobilisation à Bourges. Autres figures du mouvement, Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle avaient de leur côté organisé un évènement à Bourges (Cher), ville considérée comme le « centre de la France ». Dans l’après-midi, la préfecture du Cher comptabilisait 6 300 manifestants dans les rues de la ville, selon le Berry républicain. Alors que des heurts ont été observés, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, d’après le quotidien local. »

 « Plus de 90 000 manifestants en France. Outre Paris et Bourges, les « gilets jaunes » étaient 6 000 à Bordeaux et Toulouse, 5 000 à Saint-Etienne, 3 500 à Rouen, 3 000 à Lille, Perpignan, Toulon ou La Rochelle, 2 500 à Marseille… Au total, au moins 92 900 manifestants ont été recensés dans 73 villes différentes, selondes chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures. »

 « Des incidents à Nîmes et Bordeaux. Dans le Gard, près d’un millier de « gilets jaunes » se sont rassemblés à Nîmes, où la situation s’est tendue en début d’après-midi lorsque des manifestants ont tenté de se rapprocher de la préfecture, avant d’être repoussés par les CRS, selon Midi libreEn Gironde, 6 000 personnes ont défilé à Bordeaux, où la situation était toujours tendue en début de soirée. »

 « 80 000 policiers et gendarmes mobilisés. Craignant un samedi plus violent que les précédents, le gouvernement avait prévu un très important dispositif de sécurité. Au total, « il y aura près de 80 000 agents des forces de l’ordre, dont près de 5 000 policiers et gendarmes à Paris, pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de débordement », avait annoncé dès le début de semaine le Premier ministre, Edouard Philippe. »

« Plusieurs blessés. A 19h, 22 personnes étaient en urgence relative et deux personnes en urgence absolue dont un membre des forces de l’ordre, indique la préfecture de police. »

fleche2  Un blessé très grave à Bordeaux, blessé à la tête par les forces de l’ordre, est dans le comas.

« Père de trois enfants, Olivier est pompier volontaire. Il y a quinze jours, « il était à la manifestation des gilets jaunes pour soigner les blessés ». Le préfet de Nouvelle-AquitaineDidier Lallement, a saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « faire la lumière » sur cette affaire. A ce jour, on ne connaît pas encore la nature du projectile qui a touché Olivier. » (sur actu.fr)

Les femmes Gilets Jaunes mobilisées dans la rue

Publié par AFP-Paris

Des centaines de femmes « gilets jaunes » manifestent dans plusieurs villes de France

Des centaines de femmes « gilets jaunes » se sont rassemblées dimanche dans plusieurs villes de France, souhaitant donner une image pacifique du mouvement au lendemain d’une mobilisation nationale marquée par de nouvelles violences.

Bonnet phrygien sur la tête, ballon jaune à la main, des femmes ont chanté la Marseillaise sur les marches de l’Opéra Bastille à Paris. Elles ont encerclé la place, perturbant la circulation, avant de manifester dans les rues de la capitale jusqu’à l’Opéra Garnier.

De source policière, « entre 300 et 500 personnes » ont participé à ce défilé qui s’est terminé en milieu d’après-midi.

« En faisant cette première manifestation de femmes, on voulait avoir un autre canal de communication que la violence, car tout ce qui émerge du mouvement dans les médias ce sont les actes de violence et on oublie le fond du problème », a déclaré à l’AFP Karen, une infirmière de 42 ans venue de Marseille, une des fondatrices du groupe Facebook « Femmes gilets jaunes ».

« Cette manifestation n’est pas féministe mais destinée à donner une image inédite au mouvement », a-t-elle ajouté.

Samedi, près de 50.000 personnes ont manifesté à travers la France pour « l’acte VIII » de la mobilisation des « gilets jaunes », qui a parfois viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre notamment dans la capitale.

A Paris, Sophie Tissier, 40 ans, « mère isolée de deux enfants », a indiqué à l’AFP qu’elle était au RSA depuis deux ans et demi. « C’est très difficile pour nous d’être mises en lumière dans la société en tant que femmes. Or nous sommes plus pacifiques que les hommes et on veut mobiliser de façon pacifique. (…) On est très nombreuses dans les manifestations, sur les ronds-points, car on est plus touchées par le travail précaire », a déclaré la manifestante.

A Toulouse, environ 300 femmes « gilets jaunes » ont manifesté dans le calme, derrière une grande banderole noire sur laquelle on pouvait lire: « Précarisées, discriminées, révoltées, Femmes en première ligne« . « Macron t’es foutu, les gonzesses sont dans la rue », ont-elles scandé.

Elles étaient une centaine à manifester dans le centre de Rennes, dont Juliette, 32 ans, venue avec son bébé. « Je suis sensible à la question des violences policières », a-t-elle dit, affirmant avoir « passé une nuit en garde à vue sans raison, de façon abusive » le 8 décembre à Rennes.

A Caen, théâtre de scènes de violences samedi, une centaine de femmes accompagnées parfois de leurs enfants sont parties de la place de la mairie pour défiler dans les rues aux cris de « Les femmes avec nous », « CRS avant de gazer, accouchez ».

« Le gouvernement veut nous faire passer pour des casseurs, mais aujourd’hui nous sommes des mères, des grands-mères, nous sommes les filles, les sœurs de tous les citoyens, et nous voulons dire que (…) notre colère est légitime. C’est lors des crises sociales que les droits des femmes sont le plus en danger », a déclaré Chloé Tessier, 28 ans, professeure d’équitation.

A Lyon, la manifestation a réuni une centaine de femmes comme à Saint-Etienne, où le rassemblement s’est fait dans le silence « en mémoire des victimes », ou à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).

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Appel des Femmes Gilets Jaunes

« Femmes Gilets jaunes : mobilisons-nous ! »

Tant que les femmes ne s’en mêlent pas, il n’y a pas de véritable révolution! », disait Mirabeau

Chères femmes nous sommes dans les rues depuis le 17 novembre jusque là nous avons étaient discrètes, c’est pour cela que nous lançons un appel à toutes Les femmes pour se mobiliser. Nous restons complémentaires et solidaires aux hommes ce n’est pas une lutte féministe mais féminine.

Son but : une action ? coup de poing car Nous ne voulons pas rester dans le silence nous voulons que les choses changent parce que nous sommes le peuple français nous aussi. nous voulons montrer que nous sommes la mère patrie, en colère et nous avons peur pour l avenir de nos enfants ! ? les femmes se sentant dévalorisées , méprisées, oubliées par l état qu’elles sortent ce jour ci dans la rue nous gardons les mêmes revendications que les GJ car nous le sommes depuis le 17/11 mais nous voulons nous faire entendre deux fois plus fort. Rassemblons nous force et courage ! Sortons nos gilets jaunes et notre drapeau ! ? prenons exemple sur la révolution française ou les femmes ouvraient le cortège pour aller y trouver le roi. Unissons nous nous ne voulons pas divisé nous sommes gilets jaunes nous voulons juste essayer de faire en sorte que les choses bougent nous devons tout tenter pour nous tous !!!

Pour toutes les infos rejoignez le groupe
https://www.facebook.com/groups/3306570608555…

✊✊Cheminotes en colère avec les femmes gilets jaunes✊✊

Suite à l’appel des femmes gilets jaunes à manifester ce dimanche, les femmes cheminotes de l’intergare nous décidons de marcher aussi, à vos côtés !

Les cheminotes, embauchées directement par la SNCF ou par des sous-traitants, nous sommes aussi mères de famille, parfois précaires. Comme beaucoup de femmes gilets jaunes, nous travaillons souvent en horaires décalés, weekend et jours fériés, on galère nous aussi pour faire garder nos enfants, dans un contexte où nos conditions de travail se dégradent de plus en plus avec la casse du service public.

Nous marchons ce dimanche pour dire que l’heure de la révolte est arrivée ! Aux côtés de nos camarades hommes, on veut se battre pour améliorer nos conditions de vie et de travail, pour l’égalité salariale, contre les violences faites aux femmes et les discriminations, pour des services publics de qualité, pour notre avenir et celui de nos enfants !

Femmes en galère, femmes en colère ! L’heure du silence et la résignation est finie, nous sommes déterminées à lutter pour un monde meilleur ! ??✊✊

1500 gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan le 5 janvier 2019

Plus de 1500 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan en scandant « Macron t’es foutu! », « Macron démission! ». Les manifestants ont fait une halte devant la Préfecture, en criant « le préfet dans la rue! » pour demander à rencontrer le préfet qui s’est illustré par de nombreuses décisions répressives à leur encontre. Les Gilets jaunes sont ensuite passés devant le palais de Justice où un nouveau Gilet jaune vient d’être condamné à un an de prison ferme suite aux actions du 22 décembre au Boulou. Ils ont terminé la manifestation devant le commissariat de Perpignan.

Publié sur lindependant.fr

Acte VIII: près de 1.500 Gilets Jaunes dans les rues de Perpignan

Montée en puissance, la mobilisation des Gilets Jaunes a rassemblé jusqu’à près de 1.500 personnes en fin de matinée devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales.

Ce samedi matin, l’acte VIII des Gilets jaunes a délaissé les ronds-points des péages de l’autoroute A9 pour se concentrer en centre-ville de Perpignan.

Démarrée doucement, la mobilisation est montée en puissance tout au long de la matinée.

Ainsi, à 10h45, le mouvement prenait timidement corps au palais des congrès où environ 200 Gilets jaunes se sont retrouvés dans les allées de la brocante perpignanaise.

Ils étaient beaucoup plus nombreux aux alentours de midi dans le coeur de ville de Perpignan où ils ont défilé avant de se rassembler devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales. Ils étaient alors près de 1.500 sur le quai Sadi Carnot.

Devancé par les motards Gilets jaunes, le cortège a ensuite pris la direction des  boulevards avec une halte devant les locaux de L’Indépendant. Les Gilets Jaunes sont alors repartis vers le centre-ville de Perpignan où ils se sont arrêtés, vers 14h, devant le tribunal de justice.

En début d’après-midi, les Gilets Jaunes ont brièvement occupé les voies de chemin de fer à la gare de Perpignan avant de prendre la direction du commissariat de Perpignan.

D.S.
Lire l’article paru sur le site MIP (Made In Perpignan)

« Gilets Jaunes Acte 8 à Perpignan – 2019 repart au Jaune

Extraits:

Plus d’un mois et demi après le début du mouvement, la préfecture avait interdit tout rassemblement sur les points névralgiques habituellement occupés par les Gilets Jaunes. Pourtant, près d’un millier d’entre eux ont défilé dans le centre-ville de Perpignan. Une mobilisation dans le calme, certes moins importante que le 17 novembre, mais conséquente au regard de la mobilisation parisienne et ses 3 500 manifestants. En cette première action de 2019, les Gilets Jaunes catalans alternaient les slogans “Macron démission” et “On ne lâche rien” !

♦ Vers une structuration du mouvement ?

Alors qu’ils peinent à se structurer tant les méfiances vis-à-vis des tentatives de récupération ou d’organisation sont grandes, des initiatives pointent. Une association au nom des Gilets Jaunes 66 serait sur le point de se créer. D’autres n’adhèrent pas au principe et préfèrent d’abord passer par une consultation la plus large possible. Rendez-vous est pris sous l’impulsion d’une vingtaine de Gilets Jaunes qui lors de leur tractage en faveur du Référendum d’initiative Citoyenne ont décidé de prendre les devants pour coordonner le mouvement dans les Pyrénées-Orientales.

Dimanche 13 janvier à Cabestany, tous les Gilets Jaunes du 66 sont invités à se prononcer sur trois questions.

Question 1 : Voulez-vous une association ou un collectif ?
Question 2 : Pour désigner les représentants, êtes vous pour le tirage au sort ou le vote ?
Question 3 : Combien voulez-vous de représentants, tirés au sort ou élus, qui seront fédérateurs/porte-parole/”pigeon voyageur” des GJ à travers la France, afin de commencer la coordination nationale ? »     …/…