Dimanche 27 octobre à partir de 12h au parc Clairfont à Toulouges : Journée festive et solidaire avec les réfugié.e.s

Journée festive et solidaire avec les réfugié.e.s

Dimanche 27 octobre à partir de 12h au parc Clairfont à Toulouges

13h repas (apéro, salade, plat, fromage, fruit, cafe : adulte 12€, enfants 5€)

15h animation musicale avec ???

Animation  » Quilles catalanes » pour enfants et adultes.
16h Débat animé par Josie Boucher présidente de l’Asti 66 et Jacques ollion président de la Cimade 66  Immigration et droit d’asile : après la loi Collomb, Emmanuel Macron et son gouvernement en rajoutent !

17h castagnada (2€ le cornet) et vins primeurs (1€le verre). Animation musicale

Nos ami.e;s réfugié.e.s nous rejoindrons et partageront avec nous ces spécialités catalanes.

Inscription obligatoire en précisant votre nom et le nombres de personnes collectifsanspapier66@gmail.com

La manifestation de soutien aux 230 enfants de réfugiés devant la marie de Perpignan

Publié dans lindépendant.fr  du 3/10/2019

Manifestation devant la mairie de Perpignan, le jeudi 3 octobre 2019, organisée par le Comité de soutien aux sans-papiers 66

Perpignan : mobilisation en faveur des « 230 réfugiés mineurs livrés à eux-mêmes »

Ils étaient ce jeudi soir une cinquantaine de membres du Comité de soutien aux sans-papiers 66 à venir manifester sur le parvis de la mairie. Ce en soutien aux 230 mineurs non accompagnés (MNA).

« Pourquoi notre comité se mêle-t-il d’une affaire qui oppose le conseil départemental à la mairie ? Tout simplement parce que le dossier dit de la Cigale – ancien hôtel situé boulevard Jean-Bourrat qui, après rénovation complète, devait accueillir de jeunes réfugiés mineurs dans une quinzaine d’hébergements et surtout abriter une plate-forme d’aide et de soutien – est aujourd’hui sérieusement compromis », martelait Roger, l’un des porte-parole.

Une cinquantaine de personnes a répondu ce jeudi soir 3 octobre à l’appel à la mobilisation du comité sur le parvis de la mairie, le « Oui au centre d’accueil de jeunes réfugiés à la Cigale », largement brandi sous les fenêtres du premier édile de la Ville.

« C’est proprement inadmissible, intervenaient Josy et Anne-Marie, deux autres manifestantes. Sur ces 230 gamins complètement perdus et traumatisés par ce qu’ils ont vécu, une cinquantaine d’entre eux, grâce à l’ASE (*), occupe 18 logements et les 120 autres des chambres d’hôtels. Mais tous sont livrés à eux-mêmes … »

Le maire de Perpignan décide de bloquer le projet de centre pour jeunes migrants

Le maire de Perpignan, en accord avec Alliot (extrême-droite), et Romain Grau  de LREM, pour s’opposer au projet de centre d’hébergement pour jeunes migrants. 

Publié dans lindépendant.fr

Perpignan : la Ville préempte l’hôtel La Cigale et bloque le projet de centre pour jeunes migrants

La municipalité de Perpignan a décidé de préempter l’ancien hôtel-restaurant la Cigale, en haut du boulevard Jean-Bourrat à Perpignan. Un bâtiment  acquis par le Département afin de mettre en place un lieu d’accueil des mineurs étrangers non accompagnés.

Il n’y aura pas d’hôtel de jeunes migrants à Saint-Jacques. En effet, le projet du conseil départemental d’installer ce lieu d’accueil en lieu et place de l’ancien hôtel-restaurant La Cigale est tué dans l’œuf suite à la décision du maire LR de Perpignan de préempter le bâtiment.

En juillet dernier, le Département avait voté son plan d’aide sociale à l’enfance. Afin de remédier à une augmentation jugée préoccupante du nombre d’accompagnements ou de placements de mineurs et à la saturation des structures d’accueil, les élus avaient adopté toute une série de mesures avec des fonds éligibles aux aides européennes. Une des pistes consistait à acheter ce bâtiment situé en haut du boulevard Jean-Bourrat et qui a cessé ses activités commerciales en décembre 2018. Une quinzaine de mineurs étrangers, sans parents en France, devaient alors y trouver refuge.

Enjeux politiques

À quelques mois des élections, le sujet était devenu un vrai enjeu politique avec tour à tour des prises de position hostiles au projet du département de Louis Aliot (RN), Jean-Marc Pujol (LR) et Romain Grau (LREM), tous trois candidats pour les municipales de 2020.

Interrogé sur ce dossier, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol a justifié sa décision d’entamer des démarches de préemption. « À cet endroit, la destination proposée par le conseil départemental ne convenait pas. Il y a eu une pétition de riverains opposés à cette installation« . Et le premier magistrat d’avancer son idée pour ce lieu. « On a un projet sur cet hôtel. J’ai proposé dans le cadre du Nouveau Programme de Rénovation Urbaine la création de l’hôtel de police. Ce serait le lieu idéal pour cela surtout que nous possédons du foncier dans le secteur tout proche« .

Concernant la problématique des jeunes migrants, Jean-Marc Pujol veut croire que « Perpignan en fait déjà assez ». « Il n’est pas opportun d’héberger ce public là-même où on concentre déjà assez de difficultés. Il est préférable de partager cet accueil avec les autres villes du département« .

Prenant acte de la décision du maire, le conseil départemental n’a pas souhaité commenter ce choix de la commune. « On réfléchit à d’autres solutions sur Perpignan et en attendant, les jeunes sont hébergés dans des hôtels de la ville » signale l’entourage d’Hermeline Malherbe. Toujours est-il qu’à l’intérieur de la majorité départementale, ce choix de Jean-Marc Pujol  n’a pas été du goût des communistes. « On est scandalisé » peste la vice-présidente PC Françoise Fiter. « Nous allons réagir pour contester cette décision. On est favorable à déposer un recours pour faire annuler ce projet de préemption« . La bataille politique sur l’avenir de la Cigale est décidément loin d’être terminée.