Grand succès de la Marche du siècle pour le climat : plus de 350 000 manifestants en France,

A Perpignan plus de 2000 manifestants. (voir lindépendant.fr)

Reportage lemonde.fr par Par Audrey Garric et Rémi Barroux *- Publié le 16 mars 2019 – Mis à jour le 17 mars 2019

Selon les organisateurs de la « Marche du siècle », plus de 100 000 manifestants ont défilé à Paris, contre 36 000 d’après la préfecture de police, et 350 000 en France.

Avec son gilet jaune sur le dos et une plante à fleurs en guise de chapeau, France Le Marc illustre la mobilisation du samedi 16 mars, du moins telle que l’ont pensée ses organisateurs : une journée de « révolte globale » en faveur de la justice climatique et sociale, mais également de la lutte contre le racisme et les violences policières.« Les “gilets jaunes” ne luttent pas seulement pour le pouvoir d’achat mais contre les injustices sociales et la prédation des multinationales qui épuisent les ressources de la planète », assure cette fonctionnaire.

Un « même combat » qui a rassemblé plus de 100 000 personnes à Paris, dans un cortège surnommé la « Marche du siècle », et plus de 350 000 dans 220 villes de l’Hexagone, selon les organisateurs. Les préfectures de police, elles, évoquent 36 000 manifestants dans la capitale, 8 000 à Montpellier, 2 500 à Marseille, 2 000 à Rennes ainsi qu’à Strasbourg. A Lyon, le cortège a réuni 18 000 personnes selon les autorités, 30 000 selon les organisateurs.

A Perpignan plus de 2000 manifestants.

Quels que soient les chiffres, la mobilisation reste forte au lendemain de la grève scolaire pour le climat, qui a rassemblé 168 000 jeunes dans le pays, et plus de 1 million dans le monde.

Dans la capitale, la manifestation s’est tenue dans une ambiance calme et joyeuse, au son du traditionnel slogan « Et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime contre l’humanité », rassemblant des militants écologistes, des familles et des jeunes, ensuite rejoints par des « gilets jaunes ». Une mobilisation pacifique, contrastant avec la dix-huitième journée de mobilisation de ces derniers, marquée par des violences et des incendies.

« On peut éviter le pire »

« Je considère que notre priorité numéro 1 devrait être le climat. C’est déjà trop tard pour ne pas connaître les graves conséquences du dérèglement climatique, mais on peut éviter le pire », assure Margaux, 27 ans, qui travaille dans la communication. Catherine, 50 ans, qui évolue dans la mode – « une position un peu schizophrène » –, fait sa première marche pour son fils, Noé, 10 ans, le dernier de ses quatre enfants. « J’ai peur pour eux ; je cherche le bon équilibre pour les sensibiliser à l’environnement tout en évitant des messages trop anxiogènes », confie-t-elle. Noé, lui, veut « avoir un meilleur climat », faute de quoi « plein d’espèces vont disparaître, de même que les Indiens d’Amazonie ».

Tous l’assurent, les responsables tant de la crise climatique que sociale sont les mêmes : le capitalisme avec la « complicité » de l’Etat. « Dire aux gens de prendre des douches plus courtes ne va pas changer les choses quand on voit les milliards d’euros de subventions aux énergies fossiles », remarque Julie Pereira, étudiante à Sciences Po et HEC, qui a fait la marche des jeunes la veille.

Sur la place de l’Opéra noire de monde, où les manifestants dansent sur les basses de musique techno d’un bus de la « rave pour le climat », son compagnon Luca Ganassali, élève de l’Ecole polytechnique, se félicite d’une « mobilisation de plus grande ampleur » grâce à la présence de « gilets jaunes ». « Ceux qui ont le moins de ressources sont les plus taxés », reconnaissent-ils.

« Ce n’est pas de l’égoïsme mais de la survie »

Les quatre cortèges de la manifestation (aux mots d’ordre variés : la justice climatique et sociale, la biodiversité, les transports et les solidarités) sont de fait rapidement rejoints par des « gilets jaunes ». Une convergence programmée pour certains, improvisée pour d’autres. « Aux Champs-Elysées, c’était la guerre ce matin, alors on est venus ici », témoigne Christophe Garrido, un « gilet jaune » toulousain de 44 ans, animateur d’école, qui assure que « les deux combats se rejoignent »« Tous les “gilets jaunes” sont écolos au fond d’eux, ils ne veulent pas d’un monde pourri pour leurs enfants », abonde Kévin Durrieu, mécanicien dans l’aéronautique.

Des revendications communes émergent, telles que la nécessité de privilégier les circuits courts et la consommation de produits locaux et de saison. « Quand notre viande de qualité fait quatre fois le tour du monde avant qu’on ne la consomme, ça coûte cher et ça pollue, s’agace Brice Grégory, « gilet jaune » âgé de 41 ans, qui travaille dans la restauration et dans l’industrie dans les Vosges. Pareil pour les légumes : les nôtres partent à l’étranger et nous, on mange ceux qui viennent d’Espagne, qui sont plus pollués. »

Mais pour une partie d’entre eux, les difficultés sociales restent la priorité. « Beaucoup ne se rendent pas compte de la gravité du changement climatique car ils pensent d’abord à remplir leur frigo. Ce n’est pas de l’égoïsme mais de la survie », assure Davy Loron, sous-traitant dans l’aéronautique « On nous dit qu’il faut acheter des voitures électriques, mais quand tu habites en HLM, tu l’accroches où et tu la paies comment ? », interroge Zohra, auxiliaire de vie à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), un ballon jaune à la main.

« La taxe carbone était un enfumage, on nous disait que c’était pour le climat alors que pas du tout », dénonce Sébastien, opérateur commande numérique, « gilet jaune » à « Saint-Barth’», en fait Saint-Barthélémy, à côté de Pontivy (Morbihan). Julie Pereira et Luca Ganassali, les deux étudiants de grandes écoles, estiment au contraire qu’il faudra « taxer le carburant à terme », mais après avoir taxé le kérosène et en « attribuant toutes les recettes à la transition écologique ».

« Amplifier la mobilisation »

« On a besoin d’un changement radical de société. Huit Français sur dix demandent qu’on taxe beaucoup plus lourdement les entreprises les plus polluantes. On est de plus en plus nombreux à être prêts, le but est de le signifier dans la rue et amplifier la mobilisation », assure le réalisateur et écrivain Cyril Dion, lors d’une conférence de presse avant le départ de la marche.

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, se félicite d’un moment exceptionnel de mobilisation. « Il doit y avoir un avant et un après. Il y a eu le recours juridique contre l’Etat, l’“affaire du siècle” [le recours en justice de quatre ONG contre l’Etat pour « inaction climatique »], la mobilisation des jeunes qu’on n’avait jamais connue sur les questions climatiques et cette “Marche du siècle” », énonce-t-il.

L’enjeu, pour les associations engagées dans la bataille climatique, est désormais de « durcir le mouvement face au gouvernement ». Elodie Nace, la porte-parole d’Alternatiba France, évoque la grande opération de désobéissance civile programme le 19 avril pour « bloquer la république des pollueurs », opération qui réunira ANV-COP21, les Amis de la Terre et Greenpeace. Jean-François Julliard rappelle aussi qu’il y aura le G7 à Biarritz fin août, le G7 des ministres de l’environnent à Metz début mai. Avant les élections européennes, une nouvelle grande initiative, à l’image de la grève pour le climat, est programmée pour le 24 mai.

Forte mobilisation de la jeunesse pour le climat le 15 mars à Perpignan et dans le pays

publié sur l’Indépendant.fr

Perpignan : entre 300 et 400 jeunes en grève pour le climat

Ce vendredi matin, à l’appel de la jeune Suédoise Greta Thunberg, entre 300 et 400 personnes, majoritairement des lycéens et des étudiants en grève pour le climat, se sont réunies sur la place de Catalogne.

Entre 300 et 400 jeunes venus des quatre coins du département se sont réunis ce vendredi matin sur la place de Catalogne afin d’exiger des mesures concrètes contre le réchauffement climatique.

Du judicieux « Ta planète, tu la préfères bleue ou bien cuite ? » au plus osé « Faut pas niquer sa mer », les slogans inscrits sur les banderoles parlaient d’eux-mêmes. Ce vendredi 15 mars, vers 10 heures, plus de 300 lycéens et étudiants en grève se sont réunis sur la place de Catalogne pour réclamer des mesures contre le réchauffement climatique. L’ambiance était au rendez-vous. Avec, en prime, un petit concert de rock à la clé. 

« On veut montrer que les jeunes ont leur place dans le combat contre le réchauffement climatique, indique l’une des principales instigatrices du rassemblement, Clara, une étudiante en licence d’anglais de 19 ans. À notre niveau, on peut par exemple agir en réclamant de la nourriture bio et locale dans les cantines ou la réduction des emballages. Le problème, c’est que nos dirigeants ne veulent pas vraiment changer les choses. On vit dans un monde où tout tourne autour de l’argent. » 

Les débats ne servent à rien, il faut faire du bruit

Pour de nombreux jeunes interrogés, il s’agit d’une évidence : la crise climatique remet leur avenir en question. « Ça fait des années qu’on parle des problèmes liés à la planète et rien ne bouge, déplore Louise, 17 ans, qui est venue de Prades spécialement pour l’occasion. Ça ne sert à rien de faire des débats, il faut faire du bruit. À quoi bon avoir le bac s’il n’y a plus de planète pour vivre ? » Tom, un ado de 17 ans scolarisé au lycée Bourquin d’Argelès-sur-Mer, renchérit  : « C’est notre avenir qui est en jeu. Il faut des mesures concrètes pour stopper le réchauffement climatique. Il faut que l’écologie prime sur l’économie. »

Taxer les multinationales qui polluent

Si certains jeunes se contentent de dénoncer une situation « dramatique », d’autres ont leur petite idée sur les solutions à mettre en oeuvre. C’est notamment le cas de Marius, 15 ans, en seconde au lycée Arago : « À mon avis, le plus urgent, c’est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Je pense qu’il ne faut pas taxer l’essence, car les gens sont obligés d’en acheter, mais plutôt les multinationales qui polluent le plus. » Thaïs, qui est étudiante en agronomie à l’IUT de Perpignan, martèle de son côté qu’il existe des alternatives au tout-pétrole. « On pourrait réutiliser les déchets de l’industrie pour faire du biométhane, notamment grâce à la fermentation des betteraves dont on a extrait le sucre », suggère-t-elle. Plus étonnant, d’autres plaident pour faire rouler les voitures à l’huile de chanvre. Théorie fumeuse ? Pas tant que ça : des chercheurs de l’université du Connecticut affirmaient dès 2010 qu’il s’agissait d’une alternative « viable ». Voire « attrayante ».

Arnaud Andreu

« Grève pour le climat »: des dizaines de milliers de jeunes ont défilé partout en France

 15/03/2019 à 20h06  publié sur BMFTV-AFP

Avec leurs slogans souvent teintés d’humour, des dizaines de milliers de jeunes ont manifesté ce vendredi pour réclamer plus d’actions contre le changement climatique.

« C’est maintenant ou jamais »: des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue ce vendredi en France pour défendre la planète, comme dans une centaine de pays à travers le monde, répondant à l’appel de l’adolescente suédoise Greta Thunberg. Des manifestations ont eu lieu partout, sans incidents, pour réclamer plus d’actions contre le changement climatique, un mouvement mondial inspiré par la jeune suédoise devenue une icône du climat, en grève hebdomadaire d’école depuis plus de six mois, et relayé par des associations écologistes.

« Sans pétrole, la fête est plus folle »

La plus imposante manifestation a été celle de Paris, avec 29.000 personnes selon la préfecture, 40.000 selon les organisateurs. Et un concours de pancartes, là aussi: « sans pétrole, la fête est plus folle » ; « si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé ».

A Lyon, 12.000 manifestants selon la préfecture – lycéens pour la plupart, avec des collégiens et des étudiants – ont défilé, comme ailleurs, sous une forêt de pancartes. Souvent drôles:

« Désolé maman de sécher comme la planète », « J’aime pas les oranges qui voyagent plus que moi »

La mobilisation a été aussi massive à Nantes, avec 10.500 participantsLille (6200), Rennes (5700) et Montpellier (5500). Ils étaient également un millier à Rouen et Saint-Étienne, 1800 à Saint-Brieuc, plus de 2000 à Clermont-Ferrand, 2800 à Tours, où des collégiens déploraient que leur établissement les ait déclarés « absents ».

Plus de 3000 jeunes ont défilé à Bordeaux en scandant « 1, 2, 3 degrés, c’est un crime contre l’humanité », slogan repris en choeur aussi à Caen par 2000 manifestants. La question climatique a mobilisé 3600 personnes à Angers, 5000 à Strasbourg, 600 à Metz avec ce message, parmi d’autres:

« Les dinosaures aussi pensaient qu’ils avaient le temps ». »Les dinosaures aussi pensaient qu’ils avaient le temps ».

A Marseille, la police a compté 1300 manifestants, les organisateurs 5000. Sur le Vieux-Port en matinée, Lou, 16 ans, une larme verte peinte sur la joue, prenait part aux préparatifs en se réjouissant que « les gens se sentent de plus en plus concernés ». Autour d’elle, des panneaux rivalisaient encore d’humour: « La fonte des glaces, c’est pas que dans le pastis! », « Nique pas ta mer », « Ta planète, tu la préfères bleue ou saignante? ».

A Toulouse, le cortège a mêlé collégiens, lycéens, étudiants mais aussi parents et jeunes enfants, certains le front ceint d’un bandeau vert. Les politiques « vont se retrouver entre le marteau et l’enclume que sont les citoyens et le climat », prédisait Bastien parmi eux

Nouvelles manifestations samedi

Jeudi, l’ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, dont la Fondation – avec d’autres ONG – vient d’attaquer l’État sur la question climatique, avait encouragé les jeunes à se faire entendre dans une vidéo diffusée par le média en ligne Brut.

« Le XXIe siècle vous appartient et ne laissez personne vous le voler (…) on a besoin de vous pour nous mettre nous, les adultes, face à nos responsabilités », a-t-il lancé.

Invité de Ruth Elkrief sur BFMTV jeudi, le ministre de l’Éducation nationale Jean Michel Blanquer a estimé que ce n’était pas à lui « d’encourager à ne pas aller en cours », assurant voir ce mouvement avec « sympathie.  « C’est important que la jeunesse dise son intérêt pour le climat », a ajouté le ministre qui affirmé qu’il « fera quelque chose » des idées qui sortiront des débats organisés dans les lycées.

Samedi, de très nombreuses manifestations pour le climat sont également prévues dans le cadre de la « Marche du siècle ».

Benjamin Rieth avec AFP

APPEL UNITAIRE À LA MARCHE DU SIÈCLE

Appel à marcher partout en France le 16 mars : CA SUFFIT! CHANGEONS DE SYSTEME!

Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

Nous voulons combattre les dérèglements climatiques, nous voulons combattre la violence sociale et nous refusons toute forme de répression ou de discrimination.

Se déplacer, se nourrir, se loger, se chauffer, produire, consommer autrement est possible : autant de propositions alternatives que les décideurs politiques et économiques retardent et empêchent au nom d’intérêts particuliers qui nous conduisent dans le mur.

Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde. Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats.

Paris, le 6 mars 2019

RENDEZ-VOUS PARISIEN PLACE DE LA CONCORDE À 14H ET RETROUVEZ TOUTES LES MARCHES DU 16 MARS PARTOUT EN FRANCE

La liste complète des 140 organisations signataires : 350.org ; ActionAid France ; Alternatiba ; ANV-COP21 ; ATD Quart Monde ; ATTAC ; Bizi !; BLOOM ; Boycott Citoyen ; CARE France ; CCFD-Terre Solidaire ; CRID ; EHESS ; Fondation France Libertés ; Fondation de l’Écologie Politique ; Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme ; France Nature Environnement ; GERES ; Greenpeace France ; Les Amis de la Terre France ; Ligue des droits de l’Homme ; ~ le mouvement ; Mouvement Utopia ; Mouvement Colibris ; Notre Affaire à Tous ; One Voice ; Oxfam ; Partager c’est sympa ; REFEDD (Reseau Français des Étudiants pour le Développement Durable) ; Réseau Action Climat – France ; Secours Catholique – Caritas France ; Secours Islamique France ; SNCS-FSU ; SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires ; Solidaires ; ACTES en Cornouaille ; AFDI ; Alofa Tuvalu ; Alternative autogestion ; Amap des Hauts de Belleville ; Antenne Nature Loisir Patrimoine ; Association : CRI-AC! Collectif Relais d’Informations & Actions Citoyennes Association « l’Abeille Écolo » ; Association des amis des convivialistes ; Association Ecoloc ; Association Mobil’idées ; Atelier CAPACITES ; Atelier solidaire de Saint-Ouen ; Atelier Vélorution Bastille ; AYNI France ; Ayya ; Ca le fait pour la planète ; Collectif des Associations Citoyennes ; Canopée Forêts VivantesCap ou pas cap ; Carre Geo & Environnement France ; Centre de recherches sur la culture japonaise de Rennes ; Charente Nature ; Christianisme social ; CliMates ; CMR (Chrétiens dans le monde rural) ; Collectif 07 Stop Gaz de Schiste ; Collectif Arcois pour la Planète ; Collectif sarthois « Pour une Terre plus Humaine » ; Coordination eau bien commun France ; Coordination eau Île-de-France ; Coquelicots Caen ; Cré-sol Centre Réseau Economie Solidaire ; Cyclofficine d’Angouleme ; Citoyens pour le Climat ; Demain Nos Enfants ; DiEM25 France ; Ecologie au Quotidien ; EEUDF – éclaireuses et éclaireurs unionistes de France ; EGREEN ; Enseignant.e.s pour la Planète ; Extinction Rebellion France ; Fédération de l’entraide protestante ; Fédération nationale de l’ACE ; Federation Syndicale Unitaire (FSU) ; Festival Atmosphères ; FIDL, le syndicat lycéen ; Fondation ELYX ; Fondation Énergies pour le Monde ; Générations futures ; Gevalor ; Gret ; Groupe initiatives ; Groupement CARMA Gonesse Pays de France ; Hardpork ; L’abeille Ecolo ; L’Heureux Cyclage ; La Nature en Ville ; La P’tite Rustine : La Voûte Nubienne ; Le Laboratoire de la Transition ; Le Mouvement de la Paix ; Les Amis de la Forêt de la Corniche des Forts à Romainville ; Les Convivialistes ; Maison des Peuples et de la Paix ; Maison des solidarités locales et internationales ; Mouvement du Christianisme social ; Mouvement Ni Putes Ni Soumises ; Mouvement pour l’Economie Solidaire ; Mouvement pour l’Economie solidaire Occitanie ; MTMSI ; Nous sommes Parti-e-s Pour La Décroissance ; Novetat ; Observatoire international de la Gratuité ; Pacte Finance Climat ; Paris Bike Tour ; Paris zéro fossile ; Pax Christi France ; Réseau Action Climat – France ; Réseau Foi & Justice Afrique Europe France ; Résistance à l’Agression Publicitaire ; ResiWay AISBL ; Ritimo ; Savanturiers-Ecole de la Recherche ; Sciences Citoyennes ; Sgen-CFDT ; Sgen-CFDT Pays de Loire ; SOS Racisme ; Syndicat national de l’environnement Sne-FSU ; Touche pas à mon schiste ; Un p’tit dans la tête ; UNEF ; Union des Associations pour la Défense du Littoral ; Union syndicale Solidaires ;Unis Pour Le Climat ; Unis-Terre ; Vélo-Ecole du 20ème ; Vélorution Paris Île-de-France ; Wasquehal en Transition ; WECF France.