Notre-Dame-des-Landes : c’est le dialogue démocratique qui doit s’imposer!

Communiqué de la LDH-France

Notre-Dame-des-Landes: c’est le dialogue démocratique qui doit s’imposer !

A Notre-Dame-des-Landes (NDDL), alors qu’une procédure de dialogue est
enclenchée pour la régularisation sur projet des situations des habitants de la
Zad, à la suite de l’abandon du projet d’aéroport, le gouvernement a décidé de ne
pas prolonger le délai donné et d’employer la force aux fins d’expulsion des
occupants.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’inquiète de l’escalade prévisible et de
l’enchaînement pression-réaction que cette situation va générer. Elle alerte sur les risques manifestes d’atteinte à l’intégrité des personnes.

L’emploi de la force menace des habitants de plusieurs lieux de vie, qui n’ont pas demandé, ou qui ont refusé de demander, individuellement, la régularisation de
leur situation. Il apparaît ainsi que la ferme des « 100-Noms », lieu de travail et
de vie considéré comme emblématique, a été détruite alors même que ses occupants auraient marqué leur volonté de régulariser leur situation, mais sans vouloir se plier au formalisme requis d’une démarche individuelle. Les expulsions sont faites par voie d’ « ordonnances sur requête », procédure judiciaire certes prévue par la loi mais non contradictoire, à charge pour les intéressés de faire opposition. Le choix de cette voie procédurale apparaît comme significatif de la volonté du gouvernement, dans le contexte de la Zad de NDDL.

Cette expulsion, dans les formes où elle a été décidée, a en effet conduit le
gouvernement à un déploiement massif, hors de proportion, des forces de l’ordre.
L’opération amène à des affrontements qui occasionnent des blessés parmi les
habitants comme parmi les gendarmes mobilisés.

De plus, la LDH condamne vigoureusement la décision d’interdiction faite à la
presse de suivre les événements sur place. Il y a là une mise en cause
dangereuse de la liberté de l’information.

La LDH appelle à ce que la société traite démocratiquement ses conflits sociaux
et collectifs par un véritable dialogue. Dans le cas présent, la concertation –
nécessairement œuvre de patience – entre les différentes composantes des
habitants, les associations, les syndicats agricoles, la préfecture et le
gouvernement, doit reprendre, pour trouver des solutions aux différentes
situations dans une logique d’apaisement et dans le respect des droits de tous et
toutes.

Paris, le 12 avril 2018

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Rassemblement mardi 17 avril place Rigaud à 18h : Liberté pour tous les prisonniers! Liberté pour Gaza! Liberté pour la Palestine!

« 2018, le temps de la Palestine »

Le mardi  17 avril est la journée de mobilisation  internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens.  A l’appel du Collectif Paix et Justice en Palestine (dont la LDH-66 fait partie) un rassemblement est organisé ce mardi 17 avril place Rigaud à 18h sous le grand portrait de Salah Hamouri suspendu sur la façade de la Bourse du Travail de Perpignan.

L’action de street-art dans les rues de Perpignan  terminera le rassemblement  avec une centaine de dessins de très grand format en hommage aux prisonniers. Cette mobilisation  se fera dans le cadre de la campagne « 2018, le temps de la Palestine ». Une liaison téléphonique est prévue avec la famille du prisonnier Majd Ziade parrainé dans les PO

Trois jours après après le rassemblement à Perpignan le 3 avril contre les massacres à Gaza, de nouvelles victimes s’ajoutent aux précédentes: 8 personnes tuées et plus de 1000 blessés à la date du 6 avril 2018!

L’état d’Israël ne se conduit pas comme la démocratie exemplaire qu’il prétend être. C’est un despotisme colonial. La coalition de droite et d’extrême droite israélienne au pouvoir fait tirer  sur tous ceux qui osent réclamer la liberté. Un  journaliste de Gaza vient d’être assassiné à son tour par l’armée israélienne .

Toutes et tous ensemble mardi 17 avril place Rigaud à 18h

Liberté pour tous les prisonniers palestiniens !

Liberté pour Gaza !

Liberté pour la Palestine !

Voir le site de l’AFPS-66

- Liberté pour Salah Hamouri -

Action de Street Art pour les prisonniers palestiniens à Perpignan le 13 mars 2018

Le 13 mars 2018, une « rencontre de presse » s’est tenue au café de la poste en présence des organisations du Collectif 66 Paix et justice en Palestine (dont la LDH fait partie) pour lancer la campagne 2018, le temps de la Palestine.

Voici quelques unes des œuvres de street-art (avec leur légendes) réalisées dans ce cadre. On peut découvrir en ce moment en se promenant dans les rues du vieux centre de Perpignan.

Voir l’excellent site de l’AFPS-66 

Sur les murs de la Bourse du Travail

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Dans les rues de Perpignan-centre

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LIBERER SALAH HAMOURI (sur la façade de la Bourse du Travail CGT)

          Salah Hamouri, un franco-palestinien de 32 ans, venait d’obtenir son diplôme d’avocat pour se consacrer à la défense des droits humains et des prisonniers politiques palestiniens. Il vivait à Jérusalem-Est ville sous occupation coloniale.

     Les autorités israéliennes s’acharnent sur lui depuis plus de 10 ans. Arrêté une première fois et condamné sans preuve, il avait  passé 7 ans en prison. Fait citoyen d’honneur de plusieurs villes de France dans le cadre d’un vaste mouvement de solidarité international, il avait été libéré.

      Cet été, les autorités israéliennes l’ont incarcéré à nouveau. Il a été placé en détention administrative. C’est un régime tout à fait arbitraire qui permet d’emprisonner sans jugement un palestinien et de reconduire  cette peine tous les 6 mois. En tant que franco-palestinien, c’est un ressortissant français. La France se doit d’intervenir pour exiger sa libération immédiate.

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