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Guerre Israël-Hamas : à Gaza, « il y a une hécatombe de la population civile », alerte Elias Sanbar, ancien diplomate palestinien

Invité sur France Inter vendredi 15 décembre 2012, Elias Sanbar dénonce « une entreprise de disparition » des Palestiniens.

Elias Sambar est un ami de la LDH 66 avec les conseils duquel nous avons travaillé dans le cadre d’une exposition sur les camps de réfugiés palestiniens. Il vit a Céret dans les po.

Publié sur francetvinfo le 15/12/2023

À Gaza, « il y a une hécatombe, il n’y a pas d’autres termes, de la population civile palestinienne », alerte Elias Sanbar, ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, vendredi 15 décembre, sur France Inter. « Les gens discutent de savoir si les chiffres sont crédibles. Je pense qu’ils ne sont pas crédibles parce qu’ils sont encore plus inquiétants », affirme celui qui a été l’un des architectes des accords de paix d’Oslo.

Sur la foi d’images satellite à haute résolution, l’Organisation des nations unies (ONU) indique que 18% de toutes les structures de la bande de Gaza ont été endommagées depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. « Nous n’avons pas d’outils, de machines pour déblayer, Dieu sait ce que nous allons trouver sous les décombres », redoute Elias Sanbar. S’il n’emploie pas le mot « génocide », il « pense qu’il y a une entreprise de disparition » des Palestiniens.

Aujourd’hui commissaire de l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde », à l’Institut du monde arabe, à Paris, il décrit le « sentiment » qu’éprouvent, selon lui, les Palestiniens, à savoir qu’ils sont « un peuple de trop ». Le sentiment « que nous n’avons pas de place, qu’il faut qu’on sorte de scène ». « Toute notre histoire depuis 1948 [et la création de l’État d’Israël] est celle-là : sortez de scène, disparaissez, perdez votre nom, intégrez-vous là où vous voulez mais partez », ajoute-t-il.

« La fin du système du droit international »

L’ancien diplomate constate par ailleurs que « nous sommes en train de vivre, et pas simplement au niveau de la Palestine, la fin du système du droit international né après la Seconde Guerre mondiale ». « Nous sommes en train de vivre la fin de l’efficacité de l’ONU », un « organe qui est détesté par les trois plus grandes puissances de la planète pour des raisons diamétralement opposées« , renchérit-il.

Ainsi, « les Chinois n’aiment pas l’ONU, les Russes n’aiment pas l’ONU » et « les Américains n’ont pas arrêté de nous dire, j’en témoigne, ‘nous n’aimons pas le droit international' ». Pour lui, « il y a une mise à mort du droit international qui est en cours. À quoi va ressembler cette jungle que sera la planète ? », s’inquiète-t-il.

Invité à réagir à la mort de l’otage franco-israélien Elya Toledano, dont la dépouille a été récupérée dans la bande de Gaza par l’armée israélienne, Elias Sanbar rappelle qu’il est « absolument opposé à toute mort de cibles civiles ». Toutefois, « il faut que nos amis israéliens ou partisans d’Israël comprennent qu’on ne peut pas être réduit, à chaque questions-réponses, à faire un acte qui prouve notre innocence, notre manque de complicité avec des assassins ». Pour lui, « ça n’est plus possible, c’est injuste ».

MANIFESTATION CONTRE LE PROJET DE LOI SUR L’IMMIGRATION SAMEDI 16 DECEMBRE – A 17 H – PLACE ARAGO A PERPIGNAN

A l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s

MANIFESTATION A 17 HEURES PLACE ARAGO A PERPIGNAN

a l’appel d’une vingtaine d’organisations dont la LDH 66

Article publié sur L’Indépendant du 13/12/2023

Perpignan : une vingtaine d’organisations appellent à manifester contre le projet de loi sur l’immigration

Ce samedi 16 décembre 2023, une manifestation contre la loi sur l’immigration se tiendra à partir de 17 heures à Perpignan. Le cortège partira de la place Arago. Une vingtaine d’associations dont la LDH 66 de syndicats et de partis politiques appellent à la mobilisation.  

« Une véritable machine de guerre contre tous les étrangers. » Voilà ce qu’est, aux yeux des organisateurs de la manifestation de samedi, le projet de loi sur l’immigration rédigé par Gérald Darmanin et durci par le Sénat. Rejeté par l’Assemblée nationale avant même l’ouverture des débats ce lundi 10 décembre, le texte doit désormais être retravaillé par une commission mixte paritaire composée de 7 députés et de 7 sénateurs. Sur la base du texte issu du Sénat.

Pour Gabriel Llesta, vice-président départemental de l’Association de solidarité avec tous les immigrés (Asti), l’heure reste donc à la mobilisation. « Ce projet de loi, dont la version initiale aurait déjà eu pour effet d’augmenter la précarité des migrants, de les criminaliser et d’augmenter les discriminations, pourrait être encore durci par la commission mixte paritaire, prévient-il. Nous nous y opposons car ce n’est pas en créant une société plus pauvre que nous aurons une France plus apaisée. » 

La régularisation des travailleurs œuvrant dans les secteurs en tension que prévoyait également le texte initial ? « C’était le seul point positif, estime Gabriel Llesta. Mais il y avait plein de conditions qui compliquaient les embauches. C’était plus un effet d’annonce qu’une véritable possibilité de régularisation. » Par ailleurs, selon les organisateurs de la manifestation de samedi, de toute façon, « ce ne sont pas des mesures sécuritaires qui arrêteront le flux migratoire, qui est dû à des problématiques climatiques et économiques, ou encore aux guerres ».    

Dans la foulée de la manifestation, organisée avec un peu d’avance à l’occasion de la Journée internationale des migrants, un concert de soutien se tiendra à partir de 18 h 30 à la Casa musicale avec les groupes Soundicate (reggae, rock), Korttex (ska-punk), Papito collective (cumbia 2.0) et Ghost Twist (exotica jungle 60’s). Entrée : 10 euros.   

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